Le Théatre Doit Il Representer Et Imiter Le Réel

perçue, réelle qui est l’objet de l’imagination. L’imaginaire n’est pas dans l’image mais dans l’émotion (l’objet reste un objet, donc pas grand-chose). Notre esprit n’invente donc pas les choses que la main copie. • Les passionnés refusent cela et restent prisonnier de leur émotion (on voit souvent des spectres la main devant les yeux …) d’où on retombe sur la malice des passions qui nous enferme dans nos erreurs. • L’imagination est créatrice quand ce que j’imagine est réel. Elle donne

 vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin. MOLIÈRE, George Dandin ou Le Mari confondu, acte I, scène I, 1668. Texte 2 Le  valet  du  Comte  Almaviva,  Figaro,  doit  épouser  Suzanne,  servante  de  la Comtesse. Il apprend que le Comte n'a pas renoncé au « droit de cuissage », ancienne coutume qui permet au maître de passer la nuit de noces avec la mariée. Figaro se plaint de son sort et de Suzanne qui va, d'après lui

que sur l’évolution des formes. Et c’est en effet, en partie, le projet de Winckelmann. Pourtant, la thèse fondamentale des Réflexions affirme surtout que l’art antique, ou plus exactement l’art grec, est le modèle que tous les artistes doivent imiter : « L’unique moyen pour nous de devenir grands et, si possible, inimitables, c’est d’imiter les anciens ». Or, ce n’est pas la première fois qu’on propose l’art antique pour modèle aux artistes. Depuis la Renaissance, le retour à l’antique est même

vis des hommes. [Ordre : passé, présent, futur Projection de l’homme dans l’avenir]. « Modeleur et sculpteur de toi-même » [Comparé et comparantcomparaison]. Comparé : l’homme Comparant : sculpteur L’homme grâce à la métaphore du sculpteur doit être un artisan qui se fabrique lui-même. Il est crée brut. L’HOMME DE VITRUVE 1490. Nombril : centre du cercle  intériorité  Centre du corps Sexe : centre du carré  extériorité

politique. C’est l’expression d’un sentiment, que cela soit volontaire ou non, il a depuis toujours été le reflet des moeurs et des sentiments d’une époque ou d’une civilisation.             Le classicisme n’échappe pas à cette règle, bien qu’une réelle volonté de plaire et d’instruire se dessine à travers ce courant. Ce mouvement littéraire et artistique se développe en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, il se traduit par un regard tourné vers l’antiquité

en Grèce au VIe siècle av. J.-C., à l’époque classique. Mais la relation entre l’art et la philosophie a toujours été très forte, en effet les philosophes voyaient l’art comme une activité méprisante qui éloigne l’homme de la pureté à laquelle il doit rejoindre. Notamment, il faut dire que, pour Platon, l’un des premiers philosophes de la Grèce antique, art et science doivent être analysées sur le même plan comme les tentatives de représentation de l’idée de beauté pour ce qui concerne l’art

ratifient le coup d’État. Louis-Napoléon annonce le rétablissement de l’Empire et devient Napoléon III. De 1852 à 1859, l’empereur des Français instaure un régime de dictature. Victor Hugo, l’un des adversaires les plus déterminés de Napoléon III, doit s’exiler à l’étranger. Soucieux d’effacer la honte de la défaite napoléonienne du Premier Empire, Napoléon III livrera « ses » guerres personnelles. (Ex/la guerre de Crimée contre la Russie.) C’est sous Napoléon III que la France rattache Nice et la

peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité. Le théoricien du mouvement, de la doctrine, fut Champfleury, et le principal écrivain fut Flaubert, modèle de Proust. Caractéristiques et procédés privilégiés du réalisme a) L’écrivain réaliste, témoin de son époque, veut faire vrai : il représente fidèlement le réel, tel qu’il

tisse entre une œuvre d’art — littéraire, picturale ou musicale — et un sujet récepteur1 ? Que nous apporte cette expérience et comment agit-elle sur nous ? S’agit-il, comme on le dit communément, d’une expérience forte induisant des transformations réelles dans la vie affective et intellectuelle — et on peut penser, par exemple, à l’impact de la « fièvre Werther » sur la jeune génération alle-mande ? Ou bien, au contraire, n’est-ce pas là seulement l’occasion d’un libre jeu, d’une feinte intentionnelle

naît en Grèce au VIe siècle av. J.-C., à l’époque classique. Mais la relation entre l’art et la philosophie a toujours été très forte, en effet les philosophes voyaient l’art comme une activité méprisante qui éloigne l’homme de la pureté à laquelle il doit rejoindre. Notamment, il faut dire que, pour Platon, l’un des premiers philosophes de la Grèce antique, art et science doivent être analysées sur le même plan comme les tentatives de représentation de l’idée de beauté pour ce qui concerne