Lecteur Vorace

linguistique (le texte) étudiée en fonction de paramètres qui permettent d’en contextualiser l’interprétation. » (Sarfati, 1997, p. 8). Par ailleurs, cette étude nous permettra de mieux cerner l’univers dans lequel Djaout plonge ces personnages et le lecteur. Un univers littéraire qui comme nous le verrons comporte de nombreuses ressemblances avec la situation socio-politique de l’Algérie du début des années quatre-vingt dix. Nous verrons aussi dans cet humble travail que la distinction entre texte et

Gargantua lors de sa naissance en raison de son fort appétit et sa capacité à boire●La vie très horrifique du Grand Gargantua→ Récit de vie , récit d'apprentissage→ « vie » : retracement chronologique de la vie de Gargantua→ « très horrifique » promet au lecteur un récit fort en action extraordinaire , fabuleuse mais portant également un caractère effrayant ● Grand Gargantua→ « Grand » interroge sur le genre de «grandeur » dont il est fait part ici .A quel genre de grandeur avons nous

le capitalisme ne sera plus jamais ce qu’il était avant la crise. Le capitalisme effréné, mondialisé et néolibéral sera à l’avenir toujours dompté dans une certaine mesure, processus qui a déjà commencé aujourd’hui. Je pars du principe que les lecteurs de cet article sont au courant des principaux faits et événements de la crise. Mon intention se limite à permettre une compréhension plus profonde et plus globale de cette crise, c’est pourquoi je ne répèterai pas les analyses superficielles et

- Instance narrative L'histoire nous parvient à travers un narrateur à la troisième personne du singulier, objectif et omniscient. Il s'agit d'un narrateur externe hétérodiégétique à vision illimitée. - Lecteur/narrataire Il n'y a aucun narrataire. Le récit est adressé au lecteur. - Ton de la narration Le ton du récit reste uniforme. - L'atmosphère et l'ambiance qui règnent dans le texte Le ton de la narration est neutre même si le récit nous plonge, par moments, dans une

renoncé. Le moi en interne, ne sera plus récompensé, et l'amour ne sera plus garanti. Le malheur interne perdurera. Freud hésite sur la question de la genèse de la conscience morale. Alimentée par le renoncement pulsionnel, cette conscience serait vorace et demanderait toujours plus de renoncement pour devenir de plus en plus sévère. Pour penser autrement la question, Freud l'abordera avec la pulsions d'agression et en reprenant l'enfant. Il en ressort que pousser par la nécessité, l'enfant renoncera

corps humain éclaté, pour ainsi dire, troué, rappelant les cavités, protrusions, coquille de l'escargot, dont l'hermaphrodisme fascine le narrateur. Corps de l'escargot, corps du narrateur, corps du texte forment ainsi la charpente critique que le lecteur doit décoder. L'écriture, élément primordial de ce récit, aussi bien que donnée fondamentale de l'œuvre de Boudjedra, se reflète dans les spirales inscrites sur la coquille de l'escar got comme dans les lacis esquissés par les mouvements des rats

Recherches en langue et Littérature Françaises. Revue de la Faculté des Année 53 NO.221 Introduction L’univers fictif d’un roman, tout comme l’univers visuel d’un film, est «mis en scène» pour son lecteur grâce à deux moyens: 1. La voix 2. L’image. Le texte narratif, réceptacle des informations véhiculées au lecteur, livre cet univers par deux canaux: I. Le narrateur II. Le point de vue adopté. Si du côté de la voix, c’est le narrateur qui joue le rôle principal, la question de point de vue concerne un

ami, Gregor veut forcément se rendre compte de quoi il lui arrive parce qu’il le voit triste. Il dit qu’il veut le comprendre pour l’aimer et qu’il serait capable de devenir lui-même afin d’accomplir ce but. Dans le déroulement de l’action, le lecteur suit, guidé par l’œil du narrateur, l’évolution des états du personnage principal. C’est comme si les situations évoquées étaient autant de prétextes pour cette présentation dont le rythme monte et descend une fois avec l’espoir où le

patriarche. L'oreille en éventail, la trompe entre les dents, Ils cheminent, l'œil clos. Leur ventre bat et fume, Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume ; Et bourdonnent autour mille insectes ardents. Mais qu'importent la soif et la mouche vorace, Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé ? Ils rêvent en marchant du pays délaissé, Des forêts de figuiers où s'abrita leur race. Ils reverront le fleuve échappé des grands monts, Où nage en mugissant l'hippopotame énorme, Où, blanchis

profit des intuitions du père de la psychanalyse sur le narcissisme des petites différences. Ainsi, au travers des travaux de Bourdieu sur la «différenciation catégorielle», de Fromm sur le «narcissisme de groupe», ou de Coser sur les «institutions voraces», on reconnaît les mêmes préoccupations, déjà évoquées par Simmel et Freud, sur les paradoxes de la proximité et la propension au conflit. En restant dans le cadre restreint de cette problématique, on disposera donc d’une clé de lecture stimulante