Legalité Est Un Leurre

droit pénal, la qualification pénale constitue l’opération par laquelle un juge va tenter d’établir si des faits particuliers reprochés entrent dans le domaine d’application d’une incrimination légale. La qualification est soumise au principe de légalité des délits et des peines qui dispose qu’on ne peut être condamné pénalement qu’en vertu d’un texte pénal précis et clair («nullum criment nulla poena sine lege», pas de crime, pas de peine sans loi). Cela signifie que seul une infraction prévue par

------------------------------------------------- L’arrêt Ternon, un arrêt de principe ? La problématique du droit du retrait s’inscrit dans la nécessité pour l’administration de pouvoir corriger ses erreurs. Celle-ci doit pouvoir, en vertu du principe de légalité, faire cesser les effets d’un acte illégal. Trois moyens permettent de faire disparaître de l’ordonnancement juridique un acte administratif illégal : l’annulation, l’abrogation et le retrait. Le retrait comporte un risque particulier d’atteinte

Portalis « Le législateur ne doit point frapper sans avertir : s’il en était autrement, la loi, contre son objet essentiel, ne se proposerait donc pas de rendre les hommes meilleurs, mais seulement de les rendre plus malheureux ». Le principe de légalité est développé par le pénaliste Italien Beccaria au XVIIIème siècle, il devient alors essentiel pour la garantie des libertés individuelles et pour la sécurité juridique, car il permet un rempart contre l’arbitraire du juge pénal. Dans les régimes

Arrêt du 19 Mai 2011 L’arrêt commenté par la Cour Administrative d’appel de Bordeaux a trait à la légalité des actes administratifs et plus particulièrement, à la légalité d’un arrêté pris par un maire, dans le cadre d’un concours d’une police générale et d’une police spéciale. En effet, par arrêté du 22 Mai 2006, et en vertu de ses pouvoirs de police spéciale relatifs à la chasse

sécurité juridique? Dans un premier temps il conviendra d'étudier l'abrogation, symbole de la conciliation principe de légalité et sécurité juridique (I) avant de voir dans un second temps la procédure de retrait des actes administratifs unilatéraux (II). L'abrogation des actes administratifs unilatéraux créateurs de droit, symbole de la conciliation principe de légalité et sécurité juridique Il importe en un premier lieu de voir en quoi consiste l'abrogation des actes administratifs unilatéraux

A- L’interprétation et l’appréciation de la légalité des actes administratifs S’il ne peut pas interpréter l’acte ou apprécier la légalité de l’acte, le juge judiciaire devra sursoir à statuer la question à résoudre constituant pour lui une question préjudicielle. Le procès engagé devant le juge judiciaire ne reprendra son cours qu’après la réponse donnée par le juge administratif soit à la question d’interprétation soit à la question de légalité de l’acte administratif. On apporte également

26 Septembre 2008, Commune d’Annecy : Nous sommes ici en présence d’un arrêt rendu par le Conseil d’Etat en date du 26 Septembre 2008 et réuni en Assemblée du contentieux. Arrêt dans lequel les juges se sont prononcés sur les moyens de légalité externe pouvant être invoqués, et notamment, dans ce cas-ci, concernant l’incompétence de l’auteur de l’acte administratif. Dans les faits, la Commune d’Annecy, représentée par son maire, forme un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil

l'encadrer dans la poursuite de cette mission. Le principe de légalité répond en partie à cette préoccupation. Première Partie : le principe de la légalité La soumission de l'administration à des règles pré-établies constitue un principe essentiel de l'Etat libéral assimilé à l'Etat de droit par opposition à l'Etat de police. Contrairement à ce qu’une lecture rapide pourrait laisser croire, le principe de légalité ne signifie pas que l'administration n'est soumise au

que l’élément matériel indispensable tenant à la faute personnelle(II). I- L’élément légal de l’infraction tenant législateur Le principe est celui de la légalité des incriminations (et des peines) définies à l’article 111et 3 du code pénal (A) mais il faut aussi préciser la notion de loi, source de droit pénal (B). A) Le principe de la légalité Ce principe est important car il est inscrit dans la constitution de 1958 et dans la déclaration des droits de l’homme de 1789. Il est également repris

conceptions. La première de ces conceptions est la conception objective. Celle-ci prône l’impunité totale car on estime qu’en l’absence de trouble à l’ordre public cette infraction ne peut être punie. Elle fait donc une juste application du principe de légalité des délits et des peines même si on peut lui reprocher le fait qu’elle ne protège pas réellement la société contre l’auteur de cette infraction. A l’inverse, la conception subjective entraine pour conséquence la répression systématique de