Légat apostolique

de la succession apostolique. Désormais l’héritier de l’apôtre Pierre a une supériorité sur tous les autres, il est le seul qui peut déposer ou absoudre les autres évêques (point 3). Quatrième point martèle que le légat du pape, dans un concile, est supérieur à tous les évêques, quand bien même ce légat n’a pas reçu une ordination épiscopale lui-même, et il peut même déposer les évêques. La réforme grégorienne va se caractériser par la circulation dans toute la chrétienté de légats, permettant au pape

poursuivit dans le Midi tout au long du XIIIe siècle. Elle est relayée sur un plan spirituel par l'institution de l'Inquisition, créée en 1231 pour traquer la « dépravation hérétique » et convaincre les cathares de revenir vers la foi catholique, apostolique et romaine. La tâche de l'Inquisition fut facilitée par le refus du serment que pratiquaient les cathares. Ainsi, lorsqu'un inquisiteur interrogeait un parfait, les plus convaincus étaient faciles à détecter. Les inquisiteurs (surtout les Dominicains)

Pontife. Boniface VIII soutient la protestation en publiant la décrétale « Clericis Laicos » qui interdisait l’imposition du clergé sans son assentiment et menaçait d’excommunication quiconque passerait outre. Philippe IV Le Bel envoya donc une légat à Rome charger de préciser au Pape que si la royauté n’obtenait plus d’aide du clergé, elle se verrait contrainte de retirer sa protection à l’Eglise et récupérer les biens qu’elle lui avait concédé. En parallèle, le roi ordonna le blocage de toutes

20 déc. 1046 ; de Benoît IX, 23 déc.) et eut fait élire par le clergé et le peuple Suitger, évêque de Bamberg, le 24 déc. 1046, sous le nom de Clément II, Odilon qui venait justement d’arriver à Rome le déclarait sans hésitation aucune « un homme apostolique » (A. Cartellieri, Die Weltstellung des deutschen Reichs, 911-1047, Munich, 1932, p. 477). Or, parmi les rivaux de Clément II, si Benoît IX menait une vie de laïque, si Sylvestre III s’était tacitement désintéressé de son pontificat et vivait retiré

Palerme dans la nuit de Noël 1130. Roger II a parachevé la conquête normande en unifiant sous sa loi les principautés fondées par les chefs normands en Italie et en Sicile. Il est ici représenté vêtu de l’habit impérial byzantin et de l’étole de légat apostolique. La couronne qui lui est remise porte des pendants de perles : c’est le kamelaukion, couronne finement martelée et incrustée de pierres précieuses, portée depuis le VIe siècle par les empereurs byzantins. Sur la mosaïque, le roi n’est pas couronné

populaire en 1073 et va donner à la réforme un rythme plus vif, de sorte qu’on appelle habituellement réforme grégorienne l’ensemble du mouvement réformateur du XIe siècle. 1074 : renouvelle condamnations de la simonie et du nicolaïsme. Des légats sont envoyés dans tout l’Occident pour déposer les clercs coupables. (Peu de succès cepdt) 1075 : interdiction aux évêques de recevoir leur charge des mains d’un laïc i. Les Dictatus Papae, 27 propositions qui définissent

une autorité importante au sein des Églises romaine. En effet, le pouvoir du pontife ne se cantonne pas à son église, le pouvoir de celui-ci va même au-delà de sa personne physique. Effectivement comme il nous l’est dit le représentant du pape (le légat) lors d’une assemblée est supérieur aux évêques alors qu’en temps normal, celui-ci leur est inférieur. Ainsi, l’autorité du pape va au-delà de sa propre personne, de son propre corps. On peut ainsi dire que même en son absence celui-ci exerce une autorité

collaborateurs les plus proches avec Moyenmoutier. Séjourne à Saint-Paul hors les murs : très attaché à la vie monastique, mais tiraillé comme tous les réformateurs avec les nécessités de la réforme qui obligent à vivre dans le siècle. Voyage beaucoup comme légat ensuite, en France et En Allemagne. Son élection ne posa pas les mêmes problèmes que celle de son prédécesseur : tumulte à Rome pour l’acclamer, il est populaire. 1074 : concile de Latran qui confirme encore les décisions anti-simoniaques et nicolaïtes

résistants face à l’occupation germanique arienne. Les évêques reconnaissent la puissance des Francs sur les Gaules, ils seraient appelés malgré l’obéissance qu’ils doivent à leurs princes à voir en clovis leur princeps. Référence à la mission apostolique : Clovis arbitre de la vraie foi va devoir convertir les ariens (corrompus). Le peuple élu à la mission par son roi de convertir. C’est l’exhortation des évêques. Par son seul choix « il donne un jugement qui vaut pour tous ». Geste providentiel

fasse passer au second plan sa mission religieuse en la subordonnant soit à la politique des rois et des autres puissants, soit aux intérêts de ses propres dignitaires. Les papes réformateurs multiplièrent les déplacements personnels et les envois de légats. Le solde de cette activité fut largement positif pour la liberté de l'institution ecclésiastique et pour l'efficacité de sa mission auprès des fidèles. Mais il y eut une contrepartie. Quelle qu'ait été la connivence d'un bon nombre d'évêques,