Les Choix De Tarrou

à laquelle il assiste. + Tarrou: Ce jeune homme a un visage massif et creusé et les yeux gris. Il est fils de procureur et donc étranger à la ville. Il est vivement opposé à la peine de mort. On peut l'associer à Rieux, dont il serait le double, donc opposé de Panneloux. On a peu d'information sur ce personnage, on sait qu'il tient des carnets, comme un écrivain. Il se lie d'amitié avec Rieux, et la mère de ce dernier le considère comme son fils. Rieux et Tarrou se complètent. Mais il meurt

docteur croisa dans l'escalier un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils. Il l'avait rencontré, quelquefois, chez les danseurs espagnols qui habitaient le dernier étage de son immeuble. Jean Tarrou fumait une cigarette avec application en contemplant les dernières convulsions d'un rat qui crevait sur une marche, à ses pieds. Il leva sur le docteur le regard calme et un peu appuyé de ses yeux gris, lui dit bonjour et ajouta que cette apparition

principal du roman Indiscutablement, le personnage de Grand est important. Nous le découvrons à travers la chronique du narrateur-personnage le docteur Rieux, qui s’inspire des carnets laissés par son ami Tarrou. Dit comme n’y apparaissant pas, on peut penser que si Rieux a fait le choix de lui accorder, à lui, personnage discret presque invisible, une place dans l’histoire des évènements, c’est que ce personnage est digne d’intérêt. Grand est ainsi la propriété privée du narrateur qui écoute

peste, maladie qui tue une dernière victime : Tarrou un ami cher du toubib. Celui-ci est dans l’incapacité de pouvoir venir en aide à son ami : « Rieux jugea impossible de les ouvrir » (l.3), « il ne pouvait rien contre ce naufrage » (l.9), « les larmes de l’impuissance » (l.10), « sans armes et sans recours » (l.10). De plus, la présence du champ lexical du naufrage contribue à mettre en relief l’impuissance du héros face à la situation. Tout d’abord, Tarrou est comparable à un marin face à une tempête

(rationnement, marché noir, ligne de démarcation, etc…). Rechercher ce qui fait allusion aux camps de concentration nazis. La Peste s’étend à la notion générale d’existence, à la terreur, à l’exil, à la souffrance , extérieure comme intérieure. Deux choix se pose donc  se laisser abattue et croire à une punition ou se révolter et rester unis. Dans le roman, certains éléments fait référence à la vie quotidienne sous l’Occupation tels que : le quotidien difficile (difficultés du ravitaillement avec une

la collectivité à son bonheur personnel. Il se sent concerné par les évènements qui ont lieu à Oran maintenant qu’il y a participé ; c’est pourquoi il affirme qu’il y a de la « honte à vouloir être heureux tout seul ». Rambert a donc conscience du choix de sa destinée vis-à-vis du regard de la société, à l’opposé de Thérèse. L’intervention de Rieux nous montre que c’est la société qui choisit l’homme, puisqu’il affirme ne pas savoir pourquoi il s’est détourné de l’être aimé. La curiosité humaine

d’entrer dans un lieu de quarantaine ou dans un des camps d’isolement qui avaient été organisés par l’administration. Il se trouve que le narrateur, appelé ailleurs, ne les a pas connus. Et c’est pourquoi il ne peut citer ici que le témoignage de Tarrou.       Tarrou rapporte, en effet, dans ses carnets, le récit d’une visite qu’il fit avec Rambert au camp installé sur le stade municipal. Le stade est situé presque aux portes de la ville, et donne d’un côté sur la rue où passent les tramways, de l’autre

docteur croisa dans l'escalier un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils. Il l'avait rencontré, quelquefois, chez les danseurs espagnols qui habitaient le dernier étage de son immeuble. Jean Tarrou fumait une cigarette avec application en contemplant les dernières convulsions d'un rat qui crevait sur une marche, à ses pieds. Il leva sur le docteur le regard calme et un peu appuyé de ses yeux gris, lui dit bonjour et ajouta que cette apparition

une âme sans cesse consciente, c'est l'idéal de l'homme absurde ». « Tout est permis » s'écriait Ivan Karamazov. Toutefois, Camus note que ce cri comporte plus d'amertume que de joie, car il n'y a plus de valeurs consacrées pour orienter notre choix ; « l'absurde, dit-il, ne délivre pas, il lie. Il n'autorise pas tous les actes. Tout est permis ne signifie pas que rien n'est défendu. L'absurde rend seulement leur équivalence aux conséquences de ces actes. Il ne recommande pas le crime, ce serait

d’Ovide - une mort prématurée du personnage : il sort vivant des enfers ds le mythe - la variation finale :le dénouement tragique différent du mythe : cet Orphée oranais du XXème siècle meurt de la peste.Cf . les symptômes de la maladie :…………… Le choix d’un mythe ds lequel l’homme est seul responsable de ses erreurs, tué par ses semblables, dont la mort n’engage pas directement la responsabilité des dieux, à la différence d’autres grds mythes : Prométhée, Tantale ou Sisyphe. 2/ Le registre humoristique