Les Compères

le rôle de la punition dans l'apprentissage. En même temps, un compère (une personne qui connaît le but de l'expérience) se présente. Par un tirage au sort truqué, on détermine que le compère jouera le rôle de l'élève et que le participant naïf jouera l'enseignant. La tâche de l'enseignant est de faire apprendre une liste de mots associés (ex : ciel-bleu) à l'élève puis à l'interroger en lui donnant le premier terme. Le compère fait volontairement des erreurs, et l'enseignant doit punir l'élève

CORPUS : Ce corpus, est un ensemble de trois textes. Le premier texte, est intitulé ‘’Le prud ‘homme qui sauva son compère’’. Il est anonyme et date du XIIIe siècle. Le second texte est issue du livre IX des Fables de La Fontaine et est intitulé ‘’L’huitre et les plaideurs’’. Il est écrit en 1678. Le dernier texte de ce corpus est l’œuvre de Voltaire. Il est extrait du 6ème chapitre de Zadig écrit en 1747. Quels sont les différences entre ces textes élucidant le même problème ? Premièrement,

sur le rôle de la punition dans l'apprentissage. En même temps, un compère (une personne qui connaît le but de l'expérience) se présente. Par un tirage au sort truqué, on détermine que le compère jouera le rôle de l'élève et que le participant naïf jouera l'enseignant. La tâche de l'enseignant est de faire apprendre une liste de mots associés (ex : ciel-bleu) à l'élève puis à l'interroger en lui donnant le premier terme.  Le compère fait volontairement des erreurs, et l'enseignant doit punir l'élève

Un matin, par une belle journée d’été, Compère le renard rendit visite à son amie Commère l’aigle dans la forêt du « Chemin voisin ». Les arbres de la forêt était déjà très feuillus, un grand soleil l’éclairait et les oiseaux chantaient à tue-tête. Compère s’y trouvait tellement bien qu’il aurait voulu y passer toute la journée mais il devait aller chercher à manger au village pour ses enfants. En arrivant au lieu dit, il vit « de gros arbres touffus, de petits buissons épineux et de petits animaux

individu accepte le système de comportement, qu’une norme privilégie et impose implicitement. 2.1. L’effet « Asch » (1951) Expérience Principe : un individu naïf opposé à un groupe de compères. La réponse était objective et évidente. Il y a 132 sujets hommes, ils étaient dans une salle avec 7 compères qui étaient au courant de l’expérience et avaient pour consignes de produire des réponses erronées à 12 reprises. 18 évaluations totales. Ces réponses étaient prévues à l’avance et le sujet

comportement d’un sujet (naïf) confronté à un groupe unanime (compères) en désaccord avec lui Cours de Psychologie Sociale – Déborah Romain DEPARTEMENT GEA 3/41 Dispositif expérimental (1/3) • Groupes de 7 à 9 individus convoqués au laboratoire pour participer à une recherche sur les mécanismes perceptifs • Chaque sujet cible (naïf) amené dans une salle où se trouve déjà installé un groupe = groupe majoritaire ou source d’influence (compères) Cours de Psychologie Sociale – Déborah Romain DEPARTEMENT

membres de ce groupe sont tous des compères de l'expérimentateur (compère : personne qui participe à une expérience après s'être entendu avec l'expérimentateur sur la conduite à adopter ≠ sujet-naif) pour donner des réponses pré-établies aux questions qui vont suivre. • Les compères sont assis sur 2 rangs, où on comptait le sujet-cible au deuxième rang, à l'avant dernière place. Pour faire en sorte que le sujet ne donne sa réponse qu'après avoir entendu celles des compères, qui est donnée dans l'ordre

briefé 5 et va voir comment agit celui qui n’a pas été briefé. Celui qui n’est pas dans le coup est le sujet naïf et les autres sont des compères. Sur les 18 planches au tableau : 6 donnent la vraie réponse, 6 avec une réponse de type trop longue, 6 avec une réponse trop courte erronée. Il y a 12 items critiques. On commence l’expérience par 2 items où les compères donnent la bonne réponse. Sur 123 sujets naïf seuls 29 ont donné que des réponses justes, 39 donnent une réponse fausse à plus de la moitié

changer son avis pour adhérer à celui défendu par la majorité. Un groupe de 7 à 9 compères (qui connaissent le but de l'expérience) est réuni avec un sujet "naïf". Leur tâche est de donner une réponse à haute voix et à tour de rôle à un test de perception visuelle : distinguer si une pastille est verte ou bleue (le sujet naïf croit que le test est lié à cela et est placé en avant-dernière position). Sur 18 essais, les compères donnent ensemble 12 mauvaises réponses. Dans la situation expérimentale, les

hiérarchique source-cible d’influence 2.1.1. L’expérience de Asch Groupe composé de 7-9 compères + 1 sujet « naïf » Tâche (réponse évidente) : ? Réponses des personnes à tour de rôle, à haute voix Sujet naïf en avant-dernière position 18 essais ; dans 12, les compères donnent une mauvaise réponse de manière unanime Dans la situation expérimentale, les participants se rallient à la mauvaise réponse donnée par les compères dans 33% des cas. 2.1.2. Comment expliquer le conformisme ? A. L’unanimité