Les Fausses Devotes

écrivains, en général, jouent un rôle politique dans les régimes qui se succèdent. Ils veulent que leurs écrits remplissent une mission sociale : Flaubert lutte contre la bêtise de la petite-bourgeoisie ; dans Le Rouge et le Noir, Stendhal dévoilent les fausses promesses de la Déclaration des Droits de l’Homme ; Hugo prend le parti du progrès démocratique, jusqu’à Sand qui se penche sur la vie paysanne. C’est Zola pourtant qui approchera le mieux la condition réelle du peuple et de ce nouveau prolétariat

personnes possibles de profiter de ses œuvres. Et dernièrement, en modernisant et en modifiant une pièce, nous l’actualisons et l’adaptons au contexte actuel. Il fut un temps où Molière dénonçait certains aspects de la société du XVIIe siècle comme la fausse dévotion ou l’hypocrisie. Un metteur en scène contemporain peut en profiter pour donner à voir les travers de sa société. Comme le dit Jean-Pierre Vincent de la Comédie- Française dans sa citation : «  Dom Juan est un chef

Polyeucte (1642), chèrement fait payer son indépendance : doctes, dévots, mondains et Précieuses qui critiquaient ses tragédies. 3) Etre avec Molière, bouffon du Roi, c’était non seulement être plus proche de Sa Majesté, mais travailler officieusement pour elle. Commandés par Louis XIV, Les Fâcheux stigmatisent certains courtisans ; L’Impromptu de Versailles ridiculise les "petits marquis" arrogants ; Tartuffe et Dom Juan dénoncent les dévots trop zélés ; Les Précieuses ridicules et Les Femmes savantes

rendre compte de la réalité sociale de l'époque, celle des propriétaires terriens en Russie, tel Oncle Vania. Molière, quant à lui, met en perspective dans ses pièces les vices de la société. Ainsi, dans Le Tartuffe, le personnage éponyme est un faux dévôt, hypocrite, qui profite sans scrupules d'Orgon. Il y a donc la une véritable critique d'un groupe religieux. Dans Le bourgeois gentilhomme, M Jourdain veut accéder à la noblesse, et tente d'acquérir les manières aristocratiques, afin de passer pour

Cléante : beau-frère d'Orgon, frère d’Elmire. Personnage calme, réfléchi et intelligent. C'est pourquoi il essaye de raisonner Tartuffe à l'acte IV. Tartuffe : faux dévot. Hypocrite et pique-assiette. Il n'arrive pas avant la scène 2 de l'acte III et sera absent pendant presque tout l'acte V. Dorine : suivante de Marianne

la nourriture avec "Paradis" ligne 12. • Comparons avec la fin du texte : dans ce dernier paragraphe, Jacob analyse lucidement le comportement des sœurs Habert. Les paragraphes sont structurés par deux séries d'anaphore : Ligne 44 : « que des dévotes » ligne 46 « que malgré », puis ligne 49 « c'était par » ligne 51 « c'était par ». a) 1ère série b) 2ème série a) Le premier « que » énonce un principe religieux, le deuxième « que » introduit la formulation du désir glouton.

Texte 1 : MOLIERE Dom Juan , acte I sc 2 «Eloge de l’inconstance» I) Dom Juan, maître de la parole 1) Couple théâtral bien rôdé ; 2) La rhétorique de l’éloge paradoxal ; 3) Une fausse argumentation II) Dom Juan, les paradoxes de l’inconstance 1) Le conquérant ; 2) Le conquis ; 3) Le libertinage I 1) Maître&valet=tradition du théâtre & invariant des pièces de Molière. Traditionnelle impertinence du valet=liberté de ton de S : «je vs dirai franchement», ms sur autorisation de DJ: «je te

Les tons peuvent être tragiques ou comiques. Molière est la comédie : Molière essaie d’éduquer la société à travers ses pièces. Molière a beaucoup écrit de farces dans sa jeunesse. Dom Juan reflète partiellement le conflit religieux entre dévots et mondains (qui aime les divertissements de la haute société). Il comporte aussi une référence directe à l’hypocrisie religieuse. L’origine de la pièce : A l’origine de la pièce, il y a une légende médiévale. Cette légende est reprise par

peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à na bouger de là. ( A propos du Tartuffe de Molière : « Une comédie très dangereuse, et qui est d’autant plus capable de nuire à la religion que , sous prétexte de condamner l’hypocrisie ou la fausse dévotion, elle donne lieu d’en accuser indifféremment tous ceux qui font profession de la plus solide piété et les expose par ce moyen aux railleries et aux calomnies continuelles des libertins. » Hardouin de Péréfixe, archevêque de

refus du désordre. Qu’est-ce que la cour? a) Famille royale et serviteurs du roi. b) Noblesse désertant leur château pour se faire entretenir : les courtisans. La religion L’affrontement entre dévots et libertins 1. Les dévots a) Laïcs b) Surveillance morale et politique c) C’est la Cabale des dévots. Cabale : Manœuvres secrètes et concertées contre quelqu’un ou quelque chose. 2. Les libertins a) Pensée basée sur des conceptions antiques et païennes de la Renaissance. b) Cherchent l’enseignement