Les Fondements De La Démocratie Le Peuple Souverain

Introduction Définition des termes : Démocratie : gouvernement du peuple par le peuple (démos = peuple /kratos = pouvoir) NB : il ne faut pas confondre République et Démocratie : ces deux concepts ne sont pas à mettre sur le même plan : la République désigne avant tout l’objet même du pouvoir politique : le bien commun, la chose publique (" res publica "). Par suite, bien sûr, c’est l’Etat de droit, un gouvernement légitime (i.e. : le pouvoir ne s’exerce que sur des hommes libres, les

Axe 1Axe 1. PENSER LA DEMOCRATIE : DEMOCRATIE DIRECTE ET DEMOCRATIE REPRESENTATIVE Comment l’idée de démocratie a-t-elle évolué au gré des contextes et des attentes sociales ? Le modèle qui a inspiré notre démocratie s’est développé dans la Grèce antique à Athènes. I. Une démocratie directe mais limitée : être citoyen à Athènes au Ve s. av. J.-C . Au Ve s. av. J.-C., Athènes est une cité , une communauté

L'EXPRESSION DE LA SOUVERAINETE DU PEUPLE ? Charles de Gaulle, père fondateur de la Vième République crée en 1958 en France, a pu dire à propos du référendum que : « C'est un principe de base de la Vième République et de ma propre doctrine que le peuple français doit trancher lui-même dans ce qui est essentiel à son destin ». Il prévoit que le peuple puisse trancher, c'est-à-dire déterminer la politique de la nation. Le peuple a un pouvoir, il est le souverain. En effet, par le référendum, il jouit

présence d’une puissance publique effective ; pour parler d’Etat, il faut en effet que la population soit soumise à une force supérieure en supposant qu’elle n’ait pas de concurrent sur le territoire en question. Cette puissance est qualifiée de souveraine. La souveraineté peut se présenter en premier lieu comme un caractère essentiel de la définition de l’Etat, dans le sens ou cet Etat est en droit indépendant : la souveraineté est un caractère qui place l’autorité de l’Etat comme supérieure à toute

TITRE 1 : LES FONDEMENTS DE L’ETAT DEMOCRATIQUE Les fondements de l’Etat démocratique sont au nombre de 2 : 1er : Il va reconnaitre l’individu qui vit sur son territoire comme un citoyen, comme un membre de la sté participant aux pouvoirs politiques qui ne se content pas d’être spectateur 2ème : L’Etat démocratique va reconnaître des libertés aux individus, des libertés qui ne se contentera pas de déclamer mais des libertés que l’Etat va garantir, dont chaque citoyen sera assuré. Chapitre 1

Cinquième République de 1958 qui stipule en effet que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Cet article se situe dans la première section de la Constitution ayant pour titre « La Souveraineté ». De cette manière, il est aisé de comprendre l’importance de la souveraineté dans la Cinquième République puisqu’elle est aux fondements même de cette dernière. Ainsi, en réponse aux faiblesses du régime parlementaire de la Quatrième

la France, le régime de la démocratie ait enfin offert la souveraineté au peuple.» Philippe Bouvard, journaliste français contemporain, dans cette phrase y exprime bien le lien inextricable qui lie la démocratie et le concept de souveraineté, l’apparition de l’un n’a pu se faire sans le développement de l’autre. C’est pourquoi il convient avant tout d’évoquer le processus par lequel est apparu l’État moderne ayant comme principe intrinsèque la souveraineté du peuple. Bien qu’il ait toujours

d'état social ? Chapitre 1 : sujet de ce premier livre l'ordre social est un droit qui découle de conventions,qu'il convient de découvrir. Chapitre 2 : des premières sociétés la première structure politique est la famille : le modèle chef/peuple est appliqué au société dominé par un tyran. Rousseau se pose ensuite la question de l'homme libre et donc de l'esclavage. Chapitre 3 : du droit du plus fort la force ne fait pas le droit , car une raison qui cesse dès que la force cesse n'est

c’est à partir de ses premiers travaux que se constituera une élaboration d’une « nouvelle » version de la Théorie critique à partir du concept de reconnaissance. II) Traduction Castoriadis nous introduit son analyse par « l’imaginaire au fondement des sociétés ». Pour lui, l’imaginaire d’une société constitue un système de « normes », d’  « institutions », d’  « orientations » et d’ajouter que ce système imaginaire est avant tout anonyme, collectif voire inconscient, car intériorisé par les

l’ordre interne, sur le territoire de l’Etat, la puissance étatique est la puissance la plus grande. Dans l’ordre externe qui concerne les relations entre les états, chaque Etat est souverain. Tous les états sont juridiquement égaux quelle que soit leur puissance économique ou militaire. Les Etats sont indépendants car souverains sur le plan juridique. Il peut y avoir des limites à la souveraineté tout de même. Ces limites tiennent à la construction d’une société internationale. L’existence de cette société