Les Formes élémentaires de la vie religieuse

L’ère du vide D ANS L’ère du vide. Essais sur l’individualisme contemporain (1989), Gilles Lipovetsky signale la disparition des grands buts et grandes entreprises pour lesquels la vie mérite d’être sacrifiée. L’espérance révolutionnaire a disparu, la contre-culture s’épuise et rares sont les causes encore capables de galvaniser les énergies. L’ère révolutionnaire est close. Seule demeure la quête de l’ego et de son intérêt propre, l’extase de la libération personnelle, l’obsession

( rites cérémonies interdits tabou) tous tenu pour impératifs. Il faut qu’elles soient collectives, fait social et coercitif. Présupposée méthodologique : Durkheim considère que l’essence de ces religions peut être trouver chez ses formes les plus élémentaires dans tribus primitifs. -Animisme : voir dans certains objets ou être vivant une âme -Totémisme : attribuer esprit animal a chaque être -Polythéisme : avoir +sieurs dieux Levi Strauss est contre ce présupposée : l’évolutionnisme :

motifs variés : vie familiale, activité culturelle, professionnelle, politique, sportive, religion. Les groupes constitués ont des règles communes qu’on ne remarque pas spontanément. Notre vie est d’ailleurs largement déterminée par des décisions prises par des groupes. On distingue deux types de groupes : o le groupe d’appartenance : il joue un rôle fondamental dans la socialisation (appartenance à un groupe socioprofessionnel, appartenances ethniques et religieuses). C’est le groupe

de l'homme ont été organisé par ce psychologue américain Abraham Maslow par une échelle des besoins, allant des besoins élémentaires aux besoins secondaires. 5. Besoin de s'accomplir 4. Besoin d'estime 3. Besoin d'appartenance 2. Besoin de sécurité 1. Besoin de physiologie 1. LES BESOINS DE PHYSIOLOGIE - Il s'agit des besoins élémentaires/vitaux: respirer, boire, manger ( →alimentation adaptée, aménagement de l'espace..), éliminier, se vêtir, maintenir sa

situer ce qui est commun à toutes, et même au-delà, jusque dans des formes apparentées, telles que les sectes et certains mouvements sociaux politiques. . Il ne sera pas ici question de Dieu (dont on sait depuis Kant qu’il ne peut être prouvé par l’exercice de la raison), mais d’un phénomène social et psychologique humain, commun à toutes les sociétés et à toutes les époques, y compris  «  l’âge de pierre »(traces magico- religieuses) et les sociétés officiellement athées.(rituels de cohésion sociale)

symboliques distinct de la philosophie, et qu’il faudrait séparer strictement ces deux domaines. Pourtant, la question de la religion se pose en philosophie sur plusieurs plans. Le premier plan est celui de la conceptualisation. Dès qu’on aborde la sphère religieuse, la diversité des religions se fait sentir, sur le contenu comme sur la forme. Il nous faut donc construire un concept de la religion, pour des raisons tant théoriques que pratiques. Théoriques, car il nous faut pouvoir reconnaître les autres religions

Considérées comme devant faire les "délices de la société par leur charme et leur esprit", les filles y sont coupées du monde extérieur et souvent, soumises à une discipline très strictes. On leur y enseigne un minimum de connaissances pratiques et religieuses dans le but d'en faire des épouses et des mères de compagnie agréable. La littérature romanesque a fait du couvent un lieu d'intrigues et de faits étranges ou scandaleux: complots ourdis par des gens haut placés, lieu de rencontre de sociétés secrètes

nécessaire à l’homme, même si cette foi est illusoire, et même si elle n’est pas tout à fait religieuse. Enfin, nous pourrons déterminer le rôle moral et social que la religion est amenée à jouer et si cela peut être véritablement indispensable à l’homme. [Enjeu :] Ce sera l’occasion de mieux saisir ce que l’on attend de la religion, ce qu’elle attend de nous, et, par là-même, de pouvoir comprendre ce qui peut animer la vie de tant d’hommes, y compris de ceux dont les croyances et les pratiques sont tout à

LA RELIGION : 1. Toutes les religions supposent une distinction entre le sacré et le profane. Toutes les croyances religieuses connues, qu'elles soient simples ou complexes, présentent un même caractère commun: elles supposent une classification des choses, réelles ou idéales, que se représentent les hommes, en deux classes, en deux genres opposés, désignés généralement par deux termes distincts que traduisent assez bien les mots de profane et de sacré. La division du monde en deux domaines comprenant

dogmes.( affirmation considérée comme fondamentale et incontestable par une autorité religieuse). Ainsi la croyance est l'élément important de cette religion. Pour nous , aujourd'hui , être religieux c'est croire en dieu. Les ethnologues ont étudiés différents peuples et se sont étonnés de l'imprécision des croyances chez ces peuples qui paraissent bien vagues. Ils ont donc simplement observer la vie religieuse. Testart prend ainsi l'exemple des Aranda d'Australie centrale. Chaque individu masculin