Les Fusillés De Hugo

intensité. Les corps sans vie évoquent un monticule que les protagonistes doivent enjamber pour poursuivre, allusion du prix à payer pour que le peuple gagne sa liberté. Ce même peuple est mené par une jeune femme : buste dénudé, drapeau tricolore et fusil à baïonnette en mains. Elle regarde vers l’arrière et appelle le peuple à la suivre. C’est le personnage le plus important de la composition. Il est au centre de la scène, légèrement surélevé par rapport aux autres figures et largement éclairé d’une

Ô soldats de l’an deux ! Victor Hugo […] Contre toute l’Europe avec ses capitaines, Avec ses fantassins, couvrant au loin les plaines, Avec ses cavaliers, Tout entière debout comme une hydre vivante. Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante Et les pieds sans souliers ! Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule, Passant torrents et monts, Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres, Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant

malaria. Antonio devient ensuite l'ami des Shuars. Ils vivent paisiblement jusqu'à ce que des Blancs investissent la forêt et tuent deux Shuars dont Nushiño, l'ami d'Antonio. Ce dernier retrouve le meurtrier de son ami et lui ôte la vie avec son fusil. Il est alors chassé de la tribu pour ne pas avoir tué le Blanc selon la coutume des Shuars: avec une sarbacane et des fléchettes au curare, condamnant ainsi l'esprit de Nushiño à errer entre le monde des morts et des vivants. Antonio part pour El

de la nuit du quatre » de Victor Hugo. Souvenir de la nuit du 4, introduction : « Souvenir de la nuit du 4 » est extrait du recueil Les Châtiments, publié en 1853. Ecrit en 1852 lors de l’exil de Victor Hugo à Jersey, soit un an après le Coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, cet apologue aux registres pathétique, polémique et satirique revient sur la politique douteuse de l’empereur. Questions possibles sur « Souvenir de la nuit du 4 » de Victor Hugo: ♦ Commentez la composition du

alors que Thénardier était occupé à le dépouiller (comme il le faisait sur tous les cadavres du champ de bataille), a cru que celui-ci le secourait. De ce fait, Thénardier se fait passer pour un bon samaritain (ayant échappé au risque d'être pris et fusillé comme pilleur), d'où le nom de son auberge qu'il affiche comme une gloire. Fantine ne peut pas garder son enfant, car elle retourne à Montreuil-sur-Mer, sa ville natale, pour y chercher du travail et, en 1818, une mère célibataire était rejetée par

– sujet du bac : La révolte face à la misère Lectures analytiques d’extraits courts : Texte A : Jean de La Bruyère, Caractères, « De l'homme », 1688 Texte B : Diderot et D’Alembert, Encyclopédie, article "Misérable", 1751-1772 Texte C : Victor Hugo, Le discours sur les caves de Lille prononcé à l’Assemblée le 30 juin 1850 Texte D : Albert Camus, L’homme révolté, 1951 ECRITURE d’une introduction de commentaire littéraire. SEQUENCE N° 2 : Le monstre dans la littérature romanesque Objet d’étude

fantassins5 couvrant au loin les plaines, Avec ses cavaliers, Tout entière debout comme une hydre6 vivante, Ils chantaient, ils allaient, l’âme sans épouvante Et les pieds sans souliers ! Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule, Passant torrents et monts, Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres, Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans des cuivres Ainsi que des démons ! La liberté sublime emplissait leurs pensées. Flottes

croyant sa dernière heure venue, l’exclamation de Ronsard devant la vision de son corps décharné = deux manifestations de lyrisme personnel devant la mort. Mais le lyrisme peut aussi se passer du JE. Quand R.G.Cadou décrit la dernière image des « fusillés de Chateaubriand », son sentiment est lisible, évident, mais, par pudeur ou hommage, laisse la place au ILS. La première phrase et vers : « Ils sont appuyés contre le ciel » suffit à formuler la détresse, et l’effarement de Cadou, mais en même temps

Dame. L’événement évoqué est donc la Révolution des Trois Glorieuses. Le tableau est basé autour de la femme, Marianne, c’est l’allégorie de la liberté (personnification) Elle est placée en avant, elle mène l’armée au combat, et elle-même porte un fusil. Elle brandit le drapeau tricolore, le symbole de la France né pendant la Révolution Française bataille pour la liberté, et porte un bonnet phrygien, bonnet porté par les esclaves romains affranchis dans l’Antiquité. On la voit seins nus, pour montrer

pavés Sur une barricade, au milieu des pavés Souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés, Un enfant de douze ans est pris avec des hommes, - Es-tu de ceux-là, toi ! - L'enfant dit : Nous en sommes. •• - C'est bon, dit l'officier, on va te fusiller. Attends ton tour. - L'enfant voit des éclairs briller, Et tous ses compagnons tomber sous la muraille. Il dit à l'officier; Permettez-vous que j'aille Rapporter cette montre à ma mère chez nous ? ••'- - Tu veux t'enfuir ? - Je vais revenir. - Ces