Les Lois Memorielles

refoulée En 1945, la plupart des Français souhaite oublier les difficultés liées à l'Occupation. Après la période d'épuration (10 000 morts), la question de la mémoire et des responsabilités est rapidement remplacée par l'urgence de la reconstruction. Des lois d'amnistie sont votées dès 1947. En 1953, l'une d'entre elles vise les Alsaciens enrôlés de force dans l'armée allemande (les « malgré-nous ») qui ont participé au massacre de 642 civils à Oradour-sur-Glane en 1944. • Une lecture officielle Le général

plus large, de la mémoire nationale mais, pour conserver son objectivité. C. La vague mémorielle et sa contestation. Dans les années 90, avec le développement du « devoir de mémoire », l’Etat et les collectivités territoriales utilisent l’histoire à des fins politiques afin d’imposer une vision commune du passé pour consolider la société, par des rituels et des symboles. Dans cette logique, des lois mémorielles sont votées par le parlement pour imposer une certaine vision de l’histoire. Par exemple

la république. Il veut démontrer que Vichy n'est qu'une parenthèse de l'histoire (= propagande gaulliste). Pour De Gaulle, la république n'a jamais cessé d'exister. Idée de réconciliation nationale. Après la démission de De Gaulle, sont faîtes les lois d'amnisties en 47-51-53. Des collaborateurs sont arrêtés. Certains événements vont réveiller le traumatisme des années de guerre (= années noires). Ex : l'affaire d'Ouradour. Où l'assemblée nationale donne raison au Alsaciens avec leur « malgré-nous »

l'amnistie, condamnation à la libération -> tensions politique -1950 De Gaulle reproche la détention de Pétain il meurt un an après et ses cendres sont mis à l'ossuaire de douaumont - on passe de l'amnistie à l'amnésie de la 2 votes de la droites de lois d'amnistie -Libérations de détenus dont 12 "malgré nous" (alsaciens) - détourne les sujets qui fâche -> nuit de brouillard interdit C- une nouvelle confusion avec les mythes de créations de la Veme république - 1958 retour de

subjective. En effet, puisqu'elle se base sur des faits sensationnels et passionnels, il existe énormément de mémoires différentes qui s'entrechoquent constamment, voire se contredisent entre elles. Cette mémoire est représentée par des groupes mémoriels distincts, qui transmettent chacun une vision différente, qui fatalement se confrontent. Pour toutes ces raisons, les historiens pensent qu'il faut privilégier un devoir d'histoire à un devoir de mémoire. Cependant puisque la mémoire est propre à

extérieurs et les résistants intérieurs en allant en France, mais il est capturé et tué par les allemands. Ses cendres sont transférées au panthéon, une grande cérémonie est organisée en son honneur en 1964. B – Une mémoire de gauche et communiste Les lois d’amnistie votées par la droite sont vivement contestées à gauche. Le PCF célèbre son parti des fusillés, des martyres. Dans un contexte de Guerre Froide, la mémoire de la guerre est instrumentalisée par tous les partis politiques. Dans cette même

Rassinier, résistant communiste « le mensonge d’Ulysse » ; Robert Faurisson, négationnistes = antisémites Une loi mémorielle est une loi déclarant, voire imposant, le point de vue officiel d'un État sur des événements historiques. À l'extrême, une telle loi peut interdire l'expression d'autres points de vue à cette époque : lois mémorielles Loi allant à l’encontre des lois mémorielles : loi Fabius-Gayssot (juillet 1990) Pétré-Grenouilleau = spécialiste de l’histoire de l’esclavage Plus tard

[1] (littéraire et plus généralement artistique) et de la mémoire [2]. Ici, « mémoire » et « genre » ne s’associent pas comme un « contenu » à sa « forme ». Il s’agirait plutôt d’une interrogation sur la manière dont le genre informe l’intention mémorielle et provoque, à chaque fois différemment, la mémoire — comme faculté — du lecteur. À chaque genre, c’est une mémoire différente qui est sollicitée et mise en œuvre : faculté naturelle ou artificielle (la « réminiscence » aristotélicienne qui fait

cérémonies de lamentation et de deuil[réf. nécessaire]. Le devoir de mémoire a été reconnu officiellement dans certains cas à travers des déclarations officielles et des textes de loi (lois mémorielles) à partir de la fin du xxe siècle. En voulant sacraliser la mémoire des victimes de la barbarie nazie, ces lois ont provoqué un débat entre les associations représentant les populations victimes et les historiens. LE CONTEXTE DE L'EPOQUE L'Exposition coloniale internationale s'installe

est celui des lois dites mémorielles dont la fonction constitue simplement à reconnaitre symboliquement une tragédie de l'histoire en espérant fermer et les clés du passé. Par exemple: la loi du 29 janvier 2001 reconnaissant le génocide arménien. Certains se demandent si c'est vraiment le rôle de la loi d'écrire l'histoire, n'est-ce pas le rôle des historiens? La loi n'a pas simplement pour rôle de poser des règles de droit. On constate que de plus en plus, le législateur adopte des lois qui n'ont aucun