Les Lois Memorielles

Vichy en 1954. La période 1945-1970 est marquée parce que l’historien Henry Rousso appelle « le syndrome de Vichy » qui désigne un passé qui ne passe pas, dans ses recherches Henri Rousso constate que le régime de Vichy a donné lieu à des conflits mémoriels. II) Une mémoire qui divise depuis les années 1970 A) La rupture des années 1970 Le mythe résistancialiste est remis en cause, en effet on constate que le France n’aurait pas été massivement résistante. Plusieurs événements constitue à cette nouvelle

tortures, les crimes et les viols. III/ A partir de la fin des années 1990, l’hypermnésie déclenche une « guerre des mémoires » A) En France et en Algérie une accélération mémorielle Recru d’essence des revendications des groupes antagonistes Benjamin Stora parle d’une amélioration mémorielle 3 facteurs relancent la guerre des mémoires : 1) générationnelle : les enfants des soldats ont besoin de se souvenirs et de dénoncer les tortures 2) en lien avec la 2ème guerre mondiale : volonté

Certaines ont été occultées par des évènements traumatisants ou par volonté d’oublier. Volonté de construire une « mémoire collective ». Les émotions sont prises en compte, le côté subjectif est majoritaire. -Histoire : Outils utilisés : groupes mémoriels, mais aussi archives, objets, sites archéologiques, l’art. Analyse scientifique des évènements, étude rationnelle qui cherche à tendre vers l’objectivité. II. Chronologie et bilan de la 2nd Guerre Mondiale - Evènements  09/39 au 06/40 : « Drôle

guerre d’Algérie a entraîné des attentats, du terrorisme et a failli déboucher sur une guerre civile. L’Etat a eu recours à la censure (ex : La Bataille d’Alger de Pantecervo en 1966). Après la guerre d’Algérie, de 1962 à 1982 il y a eu une série de lois d’amnistie (la justice n’enquête pas sur les crimes commis), on va même jusqu’à amnistier les généraux qui ont tenté un coup d’Etat contre De Gaulle. Tout cela dans le but d’oublier et de ne pas s’interroger sur cette guerre. C’est une « guerre ensevelie »

justement dans le cadre du « devoir de mémoire », pour ne pas que des réalités soient effacées par les souvenirs. C'est à cela qu'étaient destinée les « lois mémorielles » votées dans les années 1990 : La loi Gayssot du 13 juillet 1990 condamne le négationnisme et intègre la mémoire de la Shoah aux devoirs du citoyen français. Deux lois en 2001 prônent la mémoire du génocide arménien de 1915 et le statut de crime contre l'humanité de la traite négrière et de l'esclavage. Le négationnisme

Les mémoires polémiques de la guerre d’Algérie, a) Le travail de l’historien face à deux visions différentes : une mémoire occultée contre une mémoire assumée La guerre d’Algérie fait aujourd’hui face à une nouvelle bataille, une bataille mémorielle. Chaque nation ayant sa propre vision des faits. Le travail de l’historien est donc deux fois plus complexe. L’historien doit faire face à deux prises de position, celle de vainqueur, et celle de vaincu.Les algériens s’emparent de cette victoire

revisiter l’histoire de la France occupée? Une politique mémorielle contestée. Une mémoire officielle et sélective de la guerre. Dans les années 1960, le générale de Gaule encourage la diffusion d’une mémoire sélective de la guerre qui évacue le souvenir de Vichy et la collaboration. Beaucoup de cérémonie et de célébrations en l’honneur de la Résistance et toujours pas contre les juifs. Divergents sont les avis sur les politiques mémorielles, les successeurs du général de Gaule éprouvent bien des

juillet 1995, il déclare ce jour-là que la France a commis l'irréparable. Il rend aussi hommage aux '' justes parmi les nations '' qui n'ont pas été cité lors du discours du 70ième anniversaire du Vel d'hiv. Peu de temps après il fait voter trois lois mémorielles. Puis en 2005 le mémorial de la Shoah est inauguré par Jacques Chirac. Le président Nicolas Sarkozy suit cette évolution de la reconnaissance des déportés par la lettre de Guy Môquet qui doit être lu dans tous les lycées. Face à cette hypermnésie

sinterroger sur la question de confiance entre cest parent adoptive et recherche des parent bio Les lois mémorielles Point de vue officiel de l’Etat sur des faits historiques Loi mémorielles normative ; création de nouveaux droit et delits . loi déclaratives lecture non consensuelle d’un fait historique mots clef : reconnaissance, histoire officiel, symbole, esclavage , comémoration loi memorielles dicte une facon de penssé, le droit à l’oubli numérique CNIL, comission national de linformation

DC instaure le principe de normativité de la loi en même temps qu’une exception : Les lois de programme peuvent comporter des dispositions d’une portée normative moindre que celle qui s’attache à la loi mais elles doivent alors respecter la procédure spécifique qui est la leur (et notamment l’avis du Conseil économique et social). * Comment définir un seuil de normativité ? Typologie de la normativité des lois (Cf : CAMBY J.P. ; « La loi et la norme » ; RDP 2005) : * « Les normes floues » :