Les Marginalistes

Walras et ajoute une notion centrale du néoclassicisme, celle d’optimum économique (volume de production qui apportera le maximum de profit donc produire jusqu’à ce que coût marginal = recette marginale). La voie de Walras fut abandonnée. Les marginalistes préféraient l’équilibre partiel (vecteur du prix définissant le point d’équilibre entre l’offre et la demande sur un marché) d’Alfred Marshall à l’équilibre général. Pour Marshall, le fait d’avoir l’équilibre dans un marché n’en veut pas dire que

type walrasoparétien). Des années 30 à 60 ce sont les effets redistributifs et régulateurs conjoncturels de l’économie publique qui sont mis en avant. Attendre les travaux de SAMUELSON (1954) et de MUSGRAVE (1959) pour renouer avec les analyses marginalistes de la fin du XIXième siècle, dues à PANTALEONI (1888), MAZZOLA (1890), WICKSELL (1896) et LINDHAL (1919). La théorie des biens collectifs : Après l’approche institutionnelle du marchand et du non-marchand on va voir une approche économique

et ne reflète pas la mesure absolu de la satisfaction mais une satisfaction relative qui permet de savoir quel bien on préfère a un autre. 2.1.2 le principe de l’utilité marginale décroissante La première règle sur laquelle vont s’appuyer les marginalistes, c’est la loi de l’utilité marginale décroissante. L’utilité marginale décroit avec la hausse des quantités consommées. L’utilité marginale d’un bien est le supplément d’utilité procuré par la consommation d’une unité supplémentaire de ce bien

utilité se mesure essentiellement à la marge, c-a-d en considérant la dernière unité que l’on produit ou veut obtenir. Au fur et à mesure de la satisfaction des besoins, l’utilité marginale diminue jusqu’à zéro. On parlera ainsi de la révolution marginaliste. Les néoclassiques font passer à l’arrière plan l’idée chère aux classiques et reprise par Marx selon laquelle la valeur du produit dépend du travail qu’il contient.

un deuxième temps la production augmente mais moins que proportionnellement par rapport a l’augmentation du facteur travail. A partir de cette phase de baisse de production, on rentre dans cette loi de rendements décroissants. C’est une analyse marginaliste car on tient compte des augmentations successives de la production et du facteur travail.

tend à grandir jusqu'à ce que le coût d'organisation d'une transaction supplémentaire: • soit égal au coût de la même transaction via le marché • ou soit égal au coût d'organisation de cette transaction dans une autre entreprise" Ce raisonnement marginaliste s’applique aussi bien à l’intégration verticale, qu’à l’intégration latérale (combinaison). Il y aura "combinaison" si l’entreprise arrive à un point où il est moins coûteux d’organiser en interne une transaction sur un nouveau produit, que d’organiser

théorie de la formation des prix emprunte aussi bien aux Autrichiens qu'à l'école historique allemande. Max Weber a en fait une vision très nietzschéenne de l'économie. Si l'on peut analyser théoriquement la formation des prix à l'aide des thèses marginalistes, il faut aussi savoir tenir les prix nominaux pour ce qu'ils sont, à savoir le résultat de luttes et de compromis. 14Dès lors que l'on raisonne en sociologue, le statut de la monnaie n'a plus rien à voir avec celui que lui assigne la théorie économique

terme/long terme Le niveau de production dépend évidemment de la quantité d’inputs utilisée. Cette relation varie cependant en fonction des quantités d’inputs incorporés dans la production. Pour étudier le comportement d’offre des entreprises, les marginalistes vont donc recourir à l’utilisation d’une fonction de production qui associe à chaque volume d’input incorporé la quantité maximale de biens et services que l’on peut produire. Cette fonction est donc définie à un moment donné pour un état donné

travail réalisé pour la produire. Dans la deuxième moitié du 19e S. émerge les néoclassiques(HICKS, MARSHALL…). Désormais l’analyseéconomique est fondée sur la valeur de l’utilité marginale cad individuelle du bien consommé. Pour l’école des marginalistes, la minimisation ou la maximisation (l’utilité marginale), répond en terme d’économie politique a l’efficience économique (la rémunération d’un facteur de travail peut se faire par rapport à l’utilité marginale de ce facteur par exemple aussi sur

(Bentham) et à partir de là, ils vont développer une théorie qui suppose que l'individu rationnel recherche le maximum de satisfaction ou d'utilité lorsqu'il est placé devant un choix de consommation. Ces auteurs sont à l'origine de la révolution marginaliste, et il suppose que l'individu est capable de mesurer par un indice quantitatif précis c’est à dire un chiffre, l'utilité qu'il retire de la consommation d'un bien, c'est l'utilité cardinale. Le principe commun de ces analyses qui sont issues