Les Miserables Argumentation

libertin. Réduit par Dieu à la déchéance, l’homme se révèle incapable de supporter le repos qui pourtant était son état naturel avant le péché originel. Tous les hommes cherchent donc à s’occuper pour ne pas avoir à penser à eux-mêmes et à leur misérable condition. Pascal choisit ses exemples parmi les occupations des rois et des nobles qui sont les plus exposés au malheur et disposent de moyens considérables pour se « divertir » : la gestion des affaires mais aussi la chasse, le jeu etc. Le divertissement

soif. / Mais leur conduite était différente. / Le loup, plein de mauvaises pensées, / buvait en haut de la source. / L’agneau paisible / buvait dans le bas du courant. / Je crains bien qu’il ne sache ce qu’il fait : / Ysengrin le menace fort. / « Misérable agneau, dit le traître, malheur à toi d’être venu à cette source ! / Tu ne sais que m’irriter / en troublant mon eau ! » / L’agneau défend son bon droit / et dit qu’il n’a pas pensé à mal ; / Mais souvent le courant entraîne / naturellement des débris

vous comme un aveugle qui a perdu son bâton, de brailler comme un âne sans croupière, et de brâmer comme une vache sans clarine. CONCLUSION :Ainsi, Rabelais à travers Janotus de Bragmardo, nous partage cette harangue qui est donc une argumentation vaine. De fait, cette harangue vouée à l’échec qui est digne d’un mauvais exposé scolaire.OUVERTURE :Il nous montre cette tentative de persuasion inefficace c’est pourquoi cet extrait comique qui joue sur le ridicule d’un personnage peu nous faire

ennemi, s'adressant à lui de façon agressive en le tutoyant ou l'appelant par des termes méprisants. C'est le cas par exemple dans le troisième livre, La famille est restaurée, où le poète injurie l'empereur : « Ah ! tu finiras bien par hurler, misérable ! Encore tout haletant de ton crime exécrable. » « L'homme a ri », III, 2. Tout au long du recueil, l'écrivain dénonce également les travers du régime. En effet, Hugo ne cesse d'opposer Napoléon III, surnommé Napoléon-le-Petit, à Napoléon-le-Grand

l’action. *Incipit descriptif : Il donne une description assez précise et complète des personnages et des lieux principaux. LE DISCOURS ARGUMENTATIF Définitions : *Une démonstration : Elle est opérée à partir de vérités intangibles. *Une argumentation : Elle part d’une conclusion et en cherche les raisons et les justifications (arguments), elle n’est pas mécanisable puisque la thèse dépend des valeurs morales esthétiques ou religieuses adoptées. *Convaincre : C’est justifier la thèse qu’on

paradoxe. Conclusion du texte : Poème d’appel au combat. Témoigne engagement d’hommes dont la vocation n’est pas la guerre. Témoigne déchirement intérieur de poète partagé entre deux attitudes, de leurs résolutions. Exposé argumenté et poétique. Argumentation repose sur défense des valeurs fondamentales : vie / liberté. Pour Desnos, le combat pour la liberté mérite de faire taire l’idéologie pacifiste. Le conte philosophique VOLTAIRE Les voyages de Scarmentado Le Trois contes philosophiques :

peut ou doit s’inscrire dans la réalité, même si des poètes l’ont envisagée comme une évasion ; en fait la poésie ne se définit pas par son sujet, mais par sa manière, son art. Je dois produire un plan détaillé, c’est-à-dire le schéma de mon argumentation avec ses idées principales et leurs exemples illustratifs, de façon à pouvoir rédiger directement le développement sur ma copie. Dans notre exemple : La poésie doit s’inscrire dans la réalité • Le poète est celui qui m’apprend à mieux

leur donne par sentiment du cœur, sans quoi la foi n'est qu'humaine et inutile pour le salut. » (Fragment 101) « La grandeur de l'Homme est grande en ce qu'il se connait misérable ; un arbre ne se connait pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaitre misérable, mais c'est être grand que de connaitre qu'on est misérable. » (Fragment 105) « Toutes ces misères-là même prouvent sa grandeur. Ce sont des misères de grand seigneur, misères d'un roi dépossédé. » (Fragment 107) Liasse VII : Contrariétés

liberté ? » Nous reconnaissons là l’argument qui a toujours soutenu toutes les politiques coloniales, et que réfute précisément Montserrat, tout comme il refuse la justification religieuse qu’invoque le Père Coronil : « Pourquoi t’apitoyer sur ces misérables, puisque, à travers eux, c’est le Mal qu’on atteint et qu’on tue. L’odeur horrible de leurs cadavres n’est que la puanteur du Maudit ». Nous retrouvons ici l’ancien débat sur « l’âme » que posséderaient – ou non – les peuples indigènes… et, pour

(l.9), « regarder » (l.13), « apercevoir » (l.18). Ensuite, le regard que porte Hugo sur l’homme est d’abord visible lors de sa description, où l’on remarque qu’il cherche la compassion du lecteur afin qu’il prenne conscience de la situation misérable de cet homme et qu’il en soit ému tout comme lui. La femme en revanche, semble coupée de toute subjectivité et sentiment aux dires du narrateur,  « le rôle de son regard » est finalement son absence de regard sur ce qui l’entoure. Toute son