Les Monarchomaques

absolue. On ne détruit mieux que ce que l'on remplace. Nouveau tyran = pire → n'abolit pas les anciennes règles et y ajoutent les siennes. Une situation de désordre n'est pas forcément propice à l'arrivée de bons dirigeants. Section 2 : Les monarchomaques : résistance religieuse et résistance politique Dans les écrits protestants, les chefs d'Etats sont considérés comme des tyrans. Hotman : 1573 étude historique le Franco-gallia → Gaulle franc. Tradition romaine et celle germanique. François

le renversé. Certains abjurent leur foi par crainte d'être exécutés. Les monarchomaques protestants s'élèvent conte l'absolutisme, c'est le cas de Théodore de Bèze ou de François Hotman. Ils affirment la possibilité du peuple avec les États-généraux et légitiment la révolte. b. Le roi assassiné : un régicide au nom de Dieu (1589) Le frère de Charles IX, Henri III est assassiné. Les idées des théoriciens monarchomaques protestants sont repris par les catholiques les plus radicaux. Henri III

souveraineté issue du droit divin, sur un système social caractérisé par la société d’ordres, va voir ses prérogatives régaliennes de plus en plus contestées. Certes, la monarchie avait déjà eu affaire à des contestations profondes, comme celle des monarchomaques cependant c’est bien chez les Lumières que l’on a coutume de distinguer les origines théoriques de la Révolution française. Mais alors en quoi l'opposition théorique au système politique d'Ancien régime prend une dimension nouvelle sans laquelle

point de vue idéologique se développer dans les rangs protestants un puissant courant doctrinal d’opposition à la monarchie absolue et une réflexion sur les limites du pouvoir Royal. Page sur 84 106Les monarchomaques et la question des limites de l’autorité monarchique Monarchomaques est le nom donné par un théoricien écossais William Barclay à « ceux qui combattent le gouvernement d’un seul ». Ils sont issus des rangs calvinistes. On peut retenir trois œuvres principale parues après

sont inapplicables et pleines de paradoxes (il prône la liberté mais accepte les esclaves…) ainsi finalement ce système n’est pas très moderne. Par contre , il renoue un genre littéraire politique qui sera suivit par Campanella et… §2 Les Monarchomaques Ce qui les caractérisent est qu’ils sont protestants, en tout cas ils sont des sympathies avec la Réforme. Ils sont contre la Monarchie absolu catholique Ce courant n’est pas homogène, il dégage des idées très libérales, ce sont les adversaires

images saintes, donc investissement dans les sciences et les techniques, la raison n'est pas incompatible avec la foi, donc protestants ouverts à la modernité ( imprimerie qui permet le dv du protestantisme), les protestants vont plutôt être des monarchomaques ( combattre la monarchie absolue), sont à la pointe de réformes éthiques importantes ( pour autant pas des semi habiles mais plutôt de vrais chrétiens), veulent progresser sur terre pour la gloire de dieu qui met la terre au service de l'homme

qui va devenir dominant : le droit, l’Etat, le pouvoir ne naissent plus de la volonté de Dieu mais de celle des Hommes. C’est la théorie du contrat, qui constitue une révolution intellectuelle importante. Cette théorie va être développé par les monarchomaques (qui sont des protestants, des calvinistes des réformés). Pour Hotman, Languet ou encore Théodore de Beze, le droit, le pouvoir et l'Etat émane d'un accord entre des individus consentants et rationnels, qui va permettre la constitution du contrat

droits qui ferait du détenteur du pouvoir un prince absolu. Au rang des adversaires de l'absolutisme, on trouve des penseurs protestants qui proclament le droit de résistance allant jusqu'au régicide et nie le pouvoir personnel, d'où le nom de monarchomaques (combattants contre la monarchie). Doctrine contraire à l 'enseignement de l'Eglise catholique romaine qui avait toujours prêché la soumission au Prince, juste ou injuste, tout pouvoir venant en effet de Dieu. Seul les Grecs avaient plaidé pour

polémique entre Jurieux et Bossuet. Jurieux va insister sur le droit de résistance que le peuple a. Il insiste aussi sur le pacte qui doit exister entre le roi et son peuple. Il justifie alors complètement la révolution anglaise. Il serait plutôt monarchomaque. Bossuet a répondu à Jurieux, mais avec un certain malaise, car peu aimé dans la politique pratique. Il aurait voulu que l'Ecriture Sainte lui fournisse une idée suffisante précisant que le peuple n'a pas le droit au chapitre dans le pouvoir

avaient livré un combat sans merci contre les catholiques, s’étaient en revanche efforcé de ménager la Monarchie. Après la Saint Barthélémy, leur attitude évolue vers une opposition radicale, comme le montre le développement des idées monarchomaques. C) Les monarchomaques Parmi les théoriciens protestants qui combattent la monarchie, deux se distinguent tout particulièrement, François Hotman et Théodore de Bèze. Hotman publie en 1573 un ouvrage intitulé « Franco Gallia ». L’auteur propose un retour