Les Monarchomaques

siècle. Pour lui, le pouvoir du roi n’est légitime que s’il rempli sa mission spirituelle. Par la suite la réforme va engendrer une pensée politique complémentaire. Les successeurs de Calvin et Luther vont élaborer une théorie des monarchomaques. Les monarchomaques vont s’engouffrer dans cette brèche ouverte par Calvin et très rapidement un certain nombre de professeurs de droit de l’époque (Hotman) vont diffuser des théories juridiques qui vont renforcer l’idée que la légitimité du roi n’est pas

fit du pouvoir royal), les canonistes et les thCologiens qui profess2rent la t h h r i e d u droit naturel dans les conciles, les juristes de cour et les habiles juges des princes du continent, les th4oriciens du droit naturel en Hollande et les monarchomaques, les juristes anglais de la Couronne et du Parlement, la noblesse de robe du Parlement de Paris e t enfin les avocats de la Revolution fran~aise. Sans ce rationalisme juridique on ne pourrait comprendre ni la naissance de l'absolutisme royal ni

son temps chez ceux qui rejettent son "irréligion" et son absolutisme (les sectes protestan- tes anglaises, antianglicanes et antimonarchiques, mais aussi les catholiques partisans du double pou- voir du roi et du pape, enfin les successeurs des monarchomaques, protestants ou catholiques selon celui qui est au pouvoir, partisans de la résistance au pouvoir absolu ou du tyrannicide). 5. Adam Smith par exemple condamne cette "doctrine odieuse", rejetée par "tous le bons moralistes", selon laquelle

le critère de distinction des différentes formes de gouvernement décrites par l'auteur. Dans Les six livres de la République, Bodin tente de restaurer la théorie monarchique contre le pragmatisme philosophique (État fondé sur la force) et les Monarchomaques (adversaires du pouvoir royal qui prônent le droit de résistance, de tyrannicide. Il utilise la méthode historique (rejette la Scholastique et l'utopique), surtout l'histoire constitutionnelle des principaux États européens. Il développe les principes

contrat qui donnera naissance à l'état. Les monarques Au XVI siècle est apparu un courant de penser qui deviendra dominant au XVIII, qui va faire naître l'état, d'un contrat conclu entre les volontés humaines. Au tout début, chez les monarchomaques, ce contrat a été conclu dans des temps très anciens, entre le futur roi et ses futurs sujets. Les sujets s'engageaient à obéir au monarque, et en échange de leur obéissance, le roi devait leur garantir un certain nombre de liberté. Conséquence

en faut les moyens & disposer d'une doctrine pour s'opposer à ceux qui combattent la royauté. Réaction contre les doctrines qui naissent sur le climat passionnel des guerres de religion. L'opposition protestante qui a l'autorité royale les monarchomaques c'est-à-dire ceux qui combattent le monarque en d'autres termes les adversaires du pouvoir concentré entre les mains d'une seul. Théodore de Blèze qui est le successeur de Calvin qui publie en 1575 du droit des magistrats sur leurs sujets et le

contrat qui donnera naissance à l'état. * Les monarques Au XVI siècle est apparu un courant de penser qui deviendra dominant au XVIII, qui va faire naître l'état, d'un contrat conclu entre les volontés humaines. Au tout début, chez les monarchomaques, ce contrat a été conclu dans des temps très anciens, entre le futur roi et ses futurs sujets. Les sujets s'engageaient à obéir au monarque, et en échange de leur obéissance, le roi devait leur garantir un certain nombre de liberté. Conséquence

également que c'est un paricide à savoir le meurtre du père de la Nation. En revanche, au XVIe on commence à parler de tyrannicide, le meurtre du tyran. Les monarchomaques qui sont soit des catholiques soit des protestants qui veulent profiter du contexte de guerre civile et religieuse pour obliger la royauté à partager le pouvoir. Ces monarchomaques ont donc pour ambition de stopper l'évolution absolutiste du pouvoir royal et de le remplacer par une monarchie à l'anglaise qui ferait la part belle à l'aristocratie

humaine. Théorie d’origines volontaire de l’Etat A) les monarchomaques : Auteur du XVI eme siècle : - Théodore Debaise : la franco-gallia - François Hotman Auteurs protestants. Le pape a tendance a se mêler des affaires des différents Etats. Les auteurs développent la théorie d’origine volontaire uniquement pour anéantir le pouvoir du pape de se mêler des affaires des Etats. Philipe le Bel et le pape Boniface VIII. Les monarchomaques sont plus présent dans les pays du nord : Henry VIII :

principe héréditaire A. La primogéniture B. La masculinité Section II – Le fondement doctrinal §1 – L’émergence des idées absolutistes I. Une réaction contre les troubles des guerres de religion II. Une réaction contre les thèses des Monarchomaques III. Une réaction émanant du Tiers-Etat §2 – La doctrine absolutiste I. La monarchie absolue est une monarchie pure II. La théorie de la monarchie de droit divin §3 – La portée de la doctrine absolutiste I. Le roi n’y gagne rien 1. Car