Les Monarchomaques

théories hostiles à la monarchie. B°) des théoriciens hostile à la monarchie pendant les guerres de religions : les monarchomaques Ce sont des gens qui s’opposent à la monarchie absolu. L’opposition émane en 1er lieu des doctrinaires protestants, des hommes qui sont de plus en plus résolus après la St Barthélémy ( 24 aout 1572). Ces auteurs ont les appelles les monarchomaques, est cela vient d’un mot grec, qui signifie combattre le gouvernement d’un seul. Ces hommes rejettent la toute puissance

constitution de 1958). La souveraineté démocratique contemporaine semble s'orienter vers la démocratie semi-directe. La souveraineté nationale et ses conséquences politiques La souveraineté nationale est une conception ancienne qui vient des monarchomaques de la Renaissance. Elle sera reprise au XVIIIème siècle par nombre d'auteurs dont E. Sieyès (Qu'est-ce que le Tiers-Etat ? 1787-1788). La souveraineté appartient à la Nation qui est un être collectif et indivisible. Elle est une entité abstraite

interprétations multiples. Pour certains auteurs, il faut essayer de modérer les mauvais penchant du Prince, l’absolutisme peut donc être pondéré. Section 2 : L’absolutisme pondérable Paragraphe 1. Les courants réformateurs A/ Les monarchomaques Correspondent à un courant qui se développe dans les années 1560-70 dans le contexte des guerres de religion. Une monarchie essaie de trouver un terrain d’entente entre les catholiques et les protestants extrémistes : ces extrêmes s’éloignent

de domination. On a trouvé 3 facteurs d'explication de ce pouvoir : pourquoi les gouvernées obéissent au gouvernement ? → la menace de la force, l'habitude, la légitimité. 1-La force et l'habitude Estienne de la Boétie (rattaché aux monarchomaques : ils contestent la monarchie absolue. Certains sont des théoriciens du tyrannicide → tuer un tyran) : Le discours de la servitude volontaire (1548). Selon lui les gens sont guidés par la servitude, l'habitude, la lassitude. Il appelle à la rébellion

sur toutes choses et cette renonciation est absolue, dès lors, qu’ils se sont donnés un maitre absolu, ils n’ont plus aucun droit à renverser ce maitre. (Antérieurement, à la fin du moyen âge, il y avait des théories abordées, la théorie des monarchomaques qui est l’idée de faire renverser le tyran. Quelque qu’un qui abuse du pouvoir, peut être légitiment tué par le peuple. Plus tard au 18ème siècle, va être créer, un droit de résistance a l’oppression : A partir du moment ou les dirigeants abusent

l’Etat unitaire (France), et l’Etat composé (USA). Les conceptions absolutistes et autoritaires A partir du XVIe siècle, un courant de pensée rejette l’axiome posé par St Paul selon lequel le pouvoir vient de Dieu. Les Monarchomaques (libellistes* qui s'élève*nt* contre l'absolutisme royal qui s'établit à la fin du* XVIe *siècle, en Europe occidentale), *auteurs calvinistes, affirment que l’Etat ne naît pas de la volonté divine, mais d’un contrat autrefois conclu entre

l’obéissance au Roi et au principe absolu. Si l’obéissance à ce pouvoir doit être absolu, que faire si le roi va contre la volonté divine ? Ceux qui ont essayé de répondre à cette question sont d’autres penseurs que l’on appelle les Monarchomaques. Selon l’étymologie, les monarchomaques sont ceux qui combattent le roi. Ces penseurs vivaient au XVI et XVIIème siècle et étaient plutôt des auteurs français. Leur idée a de commun avec les penseurs chrétiens que oui, le pouvoir vient de Dieu mais ils développent

 c'est leur contenu qui fait  débat. Les théories monarchomaques prennent leurs sources dans les  guerres de religion. Après le massacre de la Saint Barthélémy du 24 août,  une littérature de combat s'organise dans le camp protestant et ainsi dans le  camp catholique pour contester de façon violente la souveraineté royale. Le  Roi apparaît responsable des massacres religieux et son autorité, de même  que sa personne, sont remises en question. Protestant ou catholique, les  monarchomaques partagent trois idées fondamentales : Ils souhaitent un 

répondre aux attaques de spécialistes du droit public qui sont très hostiles à la toute puissance du roi: les monarchomaques. Les légistes royaux vont à cette époque avoir pour mission de placer le roi au dessus des querelles religieuses et vont de se fait être obligé de repenser les fondements de l’autorité royale. A- la formation de la souveraineté moderne Contre les monarchomaques des catholiques et des prestants modérés vont participé à la formation moderne du concept de souveraineté et

pour réfléchir. Les différents courants vont essayer d’expliquer pourquoi il existe quelque chose que l’on peut appeler « Etat », les premiers ont parle d’un courant de pensée qui se développe au 16e, il est calviniste, on l’appelle l’école des monarchomaques qui ont pour but de trouver une raison à tout cela, ils disent « la théorie de pouvoir de droit divin est une théorie dépassée, en réalité il existe, mais on en a pas de souvenir parce que trop ancien, un accord entre le futur roi et ses sujets