Les Monarchomaques

de représentation Nationale. Chapitre 1 : les éléments d’une contestation Section 1 : les oppositions avortées §1 : Les monarchomaques du 16ème Définition : c’est un courant de pensée aristocratique qui est hostile à la monarchie dans sa forme absolue, illimitée. Elle veut lutter contre la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme. A. Les monarchomaques protestants Ils luttent contre la toute-puissance du roi : ils n’arrivent pas à comprendre le passage de la monarchie tempérée

fonction. Chapitre 1er . Assise doctrinale. La première moitié du 16e voit l'autorité royale s'affermir. Cette évolution est mise en cause par les guerre de religions qui vont secouer le royaume. À cette occasion les protestant qualifiés de monarchomaques développent une critique vigoureuse de l'absolutisme, que reprendrons les membres de la ligue catholique. En réaction à cette contestation, un légiste du nom de Jean Bodin conceptualise la notion de souveraineté et pose les bases d'une théorie

de capitale pour les protestants. L'échec de ces pourparlers débouchera sur la quatrième guerre de religion. Au niveau politique, les évènements de la Saint-Barthélemy entraînent une remise en cause profonde de la nature du pouvoir royal. Les monarchomaques pensent que le pouvoir du roi doit être limité (notamment par la tenue régulière des états généraux). La réflexion naît chez les protestants à l'issue du massacre et elle se diffuse dans le courant de l'année 1573 chez les catholiques modérés

par contrat. L’État serait donc une construction. Cela prend à rebours l'image d'une société naturelle. La société intervient en-dehors de notre volonté (héritage, nationalité...). Il y a des prémices à cette pensée au 16ème siècle chez les monarchomaques. Ils expliquent que la société est sans doute naturelle dans son principe mais qu'elle se matérialise dans un groupe donné où il va s'établir des rapports de force. Considéraient qu’ils pouvaient tuer le roi s’il ne respectait pas les lois. Si

pouvoir royal devrait être limité, par le peuple, le pape. Ces auteurs sont les monarchomaques. Il faut réduire les prérogatives royales. Le véritable souverain est le peuple (st thomas dacquin), si le pouvoir a une origine divine ce pouvoir est transmis au roi par l’intermédiaire du peuple. Les monarchomaques condamnent le pouvoir divin, il revient au peuple de choisir la forme du gouvernement. Selon les monarchomaques le pouvoir doit être partagé entre le roi et les états généraux du royaume sur

(XVIIème – XVIIIème) La fin du XVIème manque les guerres de religions (1552 jusqu’au règne d’Henri IV), c’est une période de crise. Il y a un mouvement critique du pouvoir connu sous le nom de monarchomaque (le roi, soit le « macomai »), ce mouvement désire limiter le pouvoir royal. Les auteurs monarchomaques sont des auteurs protestants, qui sont des auteurs majeur (exemple : François Hotman Franco-Gallia, favorable à une monarchie contrôlée par les EG, par la noblesse). On considère alors, que le

religieux, c’est toute l’autorité royale qui est remise en cause. C’est ainsi que les catholiques les plus virulents et les protestants les plus extrémistes vont se retrouver pour condamner l’attitude du roi. Un certain nombre d’entre eux, les monarchomaques (s’opposent au pouvoir des autres) vont faire une véritable apologie de ce qu’ils appellent « tyramicide » (= fait de tuer le tyran). → C’est tout l’occident qui traverse une crise ; 1453 : Les turcs se sont emparés de Constantinople

la France antarctique (1557) ; Étienne Pasquier : Recherches de la France (1560-1621) ; Pierre de Bourdeille, dit Brantôme. Textes à contenu politique explicite De nombreux textes, satiriques, polémiques, ou analytiques, apparaissent : Monarchomaques : les protestants Philippe Duplessis-Mornay, François Hotman, Théodore de Bèze, et le théologien catholique Jean Boucher ; Bonaventure Des Périers : Cymbalum mundi (Carillon du monde, 1537), Les Nouvelles Récréations (1558) ; Étienne de La

le secret à une boussole morale particulière, c'est l'intérêt de l'Etat qui sera mis en avant. Les Politiques sont des juristes de la seconde partie du XVIème siècle, ils s'opposent aux monarchomaques. Les monarchomaques estiment qu'on peut tuer le roi s'ils entrent dans des déviances religieuses. Les monarchomaques sont d'abord protestants, puis ce sont des catholiques. A l'inverse, les Politiques se détachent des considérations de religion, peu importe la religion, la forme de l'Etat, tout ce qui

avec plus ou moins de tolérance les autres cultes mais chaque prince est seul maître de cette tolérance. ¨ 2 ¨ Dans un 2e temps, les réformes religieuses entraînent le développement d'idées démocratiques. Elles sont le fait d'auteurs dits "monarchomaques". Au début, ce sont des auteurs protestants puis leurs idées sont reprises par des auteurs catholiques. Ces idées constituent une réaction à la nuit de la Saint-Barthélemy. François HAUTMAN. Dans son ouvrage "_Franco Gallia"_ (1573), il