Lettre à Ménécée

de satisfaction suprême qui constitue un état stable et durable. Le principe de l'éthique épicurienne est l'Eudémonisme. Cela consiste à placer dans le bonheur la fin ultime de la vie humaine. Épicure dans cet extrait, la Lettre à Ménécée, gagne en généralité. Il s'interroge, après la classification des désirs, sur la réflexion éthique du bonheur, c'est à dire à l'accomplissement de l'homme lui même par rapport au bonheur. Il ramène tout choix et tout refus au principe de plaisir. Le plaisir est

d'irréalisable, d'inaccessible, de contraire à la logique l'impossible ne s’atteint pas et ne peut donc être source de satisfaction . Pourquoi alors désirer l'impossible ? Pourquoi désire-t-on généralement ce qui ne peut être atteint alors que nous n'y trouverons aucune satisfaction  ? Dans un premier temps nous verrons que désirer l'impossible est dans la nature du désir, puis que cette quête ne nous mène pas forcement au bonheur et enfin que ce désir permet à l'homme de se surpasser. Par définition

des cas. Par exemple, dans notre société de consommation, une personne qui souhaite posséder un bien sans en avoir les moyens peut, afin d'assouvir son désir, commettre un délit et en subir les conséquences. Les répercussions de cet acte peuvent mener à la souffrance, qui est de ce fait un moment douloureux pour celui qui éprouve son désir. Alors, peut-on assouvir tous ses désirs? Est-ce que la souffrance se cache derrière chaque désir? Celui-ci naît-il d'un besoin? Or, le désir est-il inné dans la

Lettre à Ménécée . Epicure « Epicure à Ménécée, salut Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher. Car jamais il n’est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l’âme. Or celui qui dit que l’heure de philosopher n’est pas encore arrivée ou est passée pour lui, ressemble à un homme qui dirait que l’heure d’être heureux n’est pas encore venue pour lui ou qu’elle n’est plus Le jeune homme

Au fondement du désir il y a une absence ou un manque et de ce fait le désir peut être défini comme l'aspiration à la possession d'un objet que l'on a pas ou que l'on a plus. Comme en grec (eros) ou en latin (cupido), le désir s'entend alors de deux manières : soit il s'agit du désir amoureux, qui est indissociable de la pulsion sexuelle du corps, soit il s'agit du désir d'un objet quelconque, qui vaut pour toute forme de souhait ou d'envie et est lié à la passion et à la psyché. Le désir anime notre

correspond à quelque chose de très difficile à atteindre ou de simplement irréalisable. On peut notamment prendre pour exemple, dans l’Iliade, le cas de Zeus, pourtant le Dieu des Dieux et le Roi de l’Olympe, qui se trouva dans l’incapacité de sauver Troie de la guerre qui causa sa perte. Dès lors, interrogeons-nous sur le lien entre l’impossible et le désir. Le mot désir trouve son étymologie dans le mot latin desiderare, qui signifie « regretter l’absence de l’astre », l’astre étant l’impossible à atteindre

comme un plaisir, c’est-à-dire comme une action agréable par elle-même ; or le plaisir relève des sensations, donc forcément du corps (pour les Grecs, la pensée ne « sent » rien). Quel est ce plaisir ? Il s’agit de la jouissance ressentie lorsqu’un besoin est satisfait. (Au passage, qu’il me soit permis de dire ma consternation qu’aucune copie ne mentionne la jouissance – y compris dans son acception « extrasexuelle ». Vous avez dix-huit ans, sacrebleu ! A lire vos copies, on a souvent l’impression

av. JC), Lettre à Ménécée IntroductionEpicure est un philosophe de la période hellénistique ou de l’antiquité tardive (- 323 -146 av JC) qui s’ouvre sur la mort d’Alexandre le Grand et s’achève avec le début de la conquête romaine : cette période se caractérise par des troubles politiques pendant lesquels les écoles philosophiques vont chercher les chemins de la sagesse et de la sérénité de l’âme alors que le monde extérieur (l’ordre de la cité) échappe à la volonté du sage.

Désirer ce dont on a besoin, c’est répondre à ses besoins naturels comme manger, dormir et même se reproduire, pour que l’on soit heureux. Or, la notion même de désir renvoie à la satisfaction de ce qui n’est pas forcément nécessaire. En s’apercevant que la situation n’est pas si sommaire, on peut donc se demander si l’Homme ne peut désirer que ce dont il a besoin. Désirer, c’est vouloir combler un manque, chercher à obtenir ce qui nous satisfait en un objet précis et non substituable. Chaque désir

continue et les demande s’ils se sentent heureux actuellement, la vaste majorité va hésiter : les uns vont se souvenir des moments passés, du « bon vieux temps » où tout était mieux qu’aujourd’hui. Les autres vont rêver du futur, des projets qui restent à réaliser avant qu’on puisse vraiment être content. Mais le résultat est le même : ils étaient heureux hier ou le seront demain, mais rares sont ceux qui se diraient heureux aujourd’hui. Enoncé du sujet: Il convient donc de se demander s’il est inévitable