Levi Strauss

d'études de terrain mais il est le fondateur incontesté de l'école française d'ethnologie. C'est lui qui crée l'Institut Français de Sociologie (1924) où il forme de grands ethnologues comme Louis Dumont, Jacques Soustelle, Marcel Griaule, Claude Lévi-Strauss... Il est par ailleurs un très actif militant socialiste, ami de Jean Jaurès et collabore à son journal 'L'Humanité' jusqu'au Congrès de Tours, en 1920, quand cette publication devient communiste. L'un de ses principaux apports est le concept de

La culture est du domaine de l’acquis contrairement à la nature, qui est du domaine de l’inné. La culture est donc par définition l’ensemble des connaissances, langues, gestes acquis tout au long de son existence. Si l'on suit le point de vu de Lévi-Strauss selon lequel la distinction de la nature et de la culture est certaine. Cependant, quel est le but de ces acquisitions? Nous humanise t-elle à part entière ou est-elle un facteur d’humanisation ? Pourrait-on vivre sans la culture ? Dans un monde

aussi parce qu'ils traitent différemment leur objet d'étude : soit l'homme, soit la société, soit le peuple ou la culture. Ethnologie et ethnographie sont deux démarches distinctes et qui ont été pensées comme des moments successifs par Claude Lévi-Strauss (qui y rajoutait l'anthropologie): l'ethnographie, de type pratique, enregistre l'organisation d'une société ; l'ethnologie, de type plus formel et réflexif, établit à partir de ces descriptions les lignes générales de structure et d'évolution

jamais étrangeté radicale, ce qui permet donc la compréhension sur un terrain commun. Rejeter un tel terrain commun, et prétendre qu’une civilisation (la nôtre) aurait le privilège de l’humanité, c’est se comporter soi-même en barbare, comme l’a vu Lévi-Strauss : « le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit en la barbarie. » Problèmes d’interprétation: La forme la plus accessible de cette compréhension est la sympathie au sens de Rousseau, c'est-à-dire le fait de souffrir avec autrui, et de ressentir

Michel Tournier, Vendredi Ou Les Limbes du Pacifique, 1967 Michel Tournier, né en 1924, est un écrivain germaniste du XXème siècle. Il est influencé par la culture germaniste. Élève de l’ethnologue Claude Lévi-Strauss, il est agrégé en philosophie. Il a notamment écrit Vendredi Ou Les Limbes du Pacifique en 1967 et Le roi des Aulnes en 1970, roman à porter philosophique sur les questions de l’ethnologie et du mal. Dans Vendredi Ou Les Limbes du Pacifique, l’auteur reprend le roman de Daniel Defoe

sociétés que la nôtre auxquelles nous reconnaissons un intérêt et une valeur. Or ce n’est pas évident. Dans Race et histoire, Lévi-Strauss note que les tribus amérindiennes se dénient le statut d’être humain. Quant aux Européens ils hiérarchisèrent ces hommes en « sauvages », « barbares » et « civilisés ». Il y a donc une façon violente de définir son identité. Lévi-Strauss souligne que le préjugé ethnocentrique est solidement enraciné dans tous les groupes humains. Il ne peut être combattu que par

civilisation est plus avancée que les autres. Dans le domaine du machinisme par exemple, la civilisation occidentale est plus avancée que les autres. Mais il faut observer que le progrès de chaque culture se fait dans une direction qui lui est propre (cf. Lévi-Strauss, Race et Histoire). On ne doit donc pas évaluer le degré de progrès d'une civilisation en se référant à un critère relatif à une autre. Première partie : Thèse de la supériorité d'une civilisation sur une autre Deuxième partie : Critique de

écoles Evolutionnisme : (jusque dans les années 1920 /1930) Morgan et Taylor Diffusionnisme : fin du 19e : « foyers culturels » Fonctionnalisme : comme l’historicisme Culturalisme : Mead, Benedict (relativisme culturel) Structuralisme : (C. Lévi-Strauss) : linguistique, parenté symbolisme et esprit humain Anthropologie dynamique : (G. Balandier) Deux définitions Définition un peu abstraite : l’anthropologie est la science qui recherche une théorie qui permettrait de rendre compte de l’unité

des demi-frères ou demi-sœurs, enfant avec lequel on a un parent en commun ; des belles-mères ou beaux-pères ; des quasi-frères ou quasi-sœurs, enfant qui n’a aucun lien de sang mais avec lequel on grandit. Selon l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss, la famille est à la fois une institution sociale, juridique et économique, qui existe dans toutes les sociétés humaines. Ses membres, unis par des liens légaux, économiques et religieux, respectent tout un ensemble d’interdictions et de privilèges

imprime sa marque au monde par son activité, mouvement qui reflète le progrès de la conscience. La culture est donc l’accomplissement de la nature humaine, et non l’abandon de celle-ci. » « L’anthropologie et l’ethnologie contemporaines, avec Claude Lévi-Strauss, se situent dans la lignée de la pensée rousseauiste, elles considèrent que la culture n’est pas tant un processus qu’un état, l’être humain ne pouvant exister que dans la culture. La rupture entre nature et culture donne lieu à l’épanouissement