Liber-Raisons d'agir

tous les désirs . Etre heureux, c’est satisfaire tous ses désirs ; le bonheur et la liberté s’identifient. Mais c’est un idéal exigeant, auquel seule une élite peut accéder (les forts, les mieux nés). Le bonheur suppose de se libérer du poids de la morale et de la justice, artifices créés par les faibles pour se protéger des forts. Le bonheur suppose une vie sans règle = déréglée. La nature des forts exige qu’ils laissent libre cours à leurs passions.« Si le dérèglement et la

FIGURES Etre libre, dit-on couramment, c’est faire ce que l’on veut. Cela suppose tout d’abord que nous ayons le pouvoir d’agir conformément aux décisions de notre volonté et que ce pouvoir puisse s’exercer spontanément, c’est-à-dire sans empêchement ni contrainte. Etre libre, en un premier sens, c’est donc ne pas être contraint : je suis libre quand rien ni personne ne m’empêche d’agir comme je le veux. 1) De la liberté d’action … La liberté peut donc s’entendre, en un premier sens, comme liberté

déficients, en tant que membre de l’espèce humaine, peuvent revendiquer cet « inachèvement », car il y a possibilité de changement et d’évolution, notamment par l’éducation. Et c’est cette même possibilité de changement et d’évolution qui libère l’homme d’une nature, d’instincts (qui bien qu’existant ne sont pas dominants) et le différencie de l’espèce animale. L’idée de nature humaine est remplacée par l’idée de capacités humaines qui si elles ne sont pas nourries ne peuvent se développer

cela il faut un « ego » sain et non un « ego » immature, endoctriné, coincé par les préjugés, avide de biens, de reconnaissance et de pouvoir ! Le vrai progrès pour l’Homme consiste à faire évoluer la conscience qui est en lui, en conjuguant cœur et raison. Il existe deux sortes d’homme. Le premier attend une intervention extérieure, s’en remet à la providence, se contente de suivre des rites religieux pour obtenir le salut ou croit que la science pourra remédier à ses souffrances. Le second, lui

et responsable de ses actes est personnifiée par Oreste, héros du mythe grec de l’Orestie. « Je suis ma liberté ! » ainsi affirme Oreste qui, sous le blâme de Jupiter, assume jusqu’au bout le parricide et le matricide qu’il vient d’accomplir pour libérer les siens. Cette citation est tirée du drame « les mouches » écrit par Jean-Paul Sartre en 1943. Cette pièce, qui a pour trame de fond l’occupation, se veut porteuse d’un message d’espoir destiné au peuple français. Sartre dissipe ainsi le remord

l'homme par l'instauration du travail a la chaine. La division du travail contraint chaque individu a exécuter une seule et même tache tout au long de sa journée. Il ne vit plus que pour cette unique tache. L'individu n'a tout simplement plus de liberté d'agir selon sa propre volonté. Sa seule motivation a poursuivre son travail est la récompense reçue soit l'argent, le salaire bien qu'insuffisant. De plus, dans une forme du stalinisme, l’individu ne travaille pas que pour le prestige de son État. Il

L’obligation est violée, il en résulte une conséquence : dommages et intérêts, exécution forcée ou anéantissement du contrat. C’est une contrainte qui n ‘est exercée que pour obtenir un résultat et donc tant que cela est nécessaire dans la durée. La raison d’être du lien d’obligation est de disparaître. Cette contrainte pèse sur une personne, c’est le caractère personnel du lien. Il est nécessaire de distinguer le lien d’obligation d’autres droits subjectifs. Il faut faire un comparatif entre l’obligation

même, lorsque nous utilisons une expression telle que « libre comme l’air » nous soulignons une absence de limites, de contraintes extérieures. Et en ce qui concerne l’être humain, quand nous revendiquons notre liberté, nous revendiquons le pouvoir d’agir comme bon nous semble sans subir de contraintes. Inversement, celui qui est contraint n’est pas libre, il doit se soumettre aux ordres d’un autre ou encore plus généralement à des forces qui s’imposent à lui. Dès lors, il semble bien qu’on puisse

est possible. Tout d'abord penser sans préjugés, ou sans avoir de préjugés c'est penser par soi-même. Il s'agit donc d'une manière de penser. En philosophie c'est avoir une attitude positive. D'une autre manière, penser par soi- même c'est se libérer des préjugés, c'est- à- dire de pensées toutes faites, par d'autres. Autrement dit, c'est une idée,une question à laquelle on a pas chercher, ou trouver de réponse, bref, que l'on a pas réfléchie. Tout individu a sa propre pensée, donc on a chacun

de cesse d’intensifier la pression sur leur environnement afin d’assurer leur développement. On parle alors de « révolution Néolithique » car elle a constitué selon l’anthropologue Claude Lévi- Strauss une rupture dans l’histoire humaine en raison de la transformation déterminante du mode de subsistance. Le rapport des hommes à leur environnement change, la domestication et la destruction de la nature devenant les conditions de la pratique agricole. En cela, peut-on agir contre nature ?