Liberté pour l'histoire

ÉTUDES ROMANES DE BRNO 33, 1, 2012 ANNA LEDWINA REPRÉSENTATIONS DE L’HISTOIRE DANS LES TEXTES DE MARGUERITE DURAS ET SIMONE DE BEAUVOIR Quand on s’interroge sur le rapport entre littérature et histoire, on voit en effet le sujet foisonner se scinder. L’histoire, ce peut être l’Histoire « avec sa grande Hache », comme le dira Georges Perec : la guerre, les camps, les « blocs », la décolonisation. Cela signifie aussi le rapport de la littérature à sa propre histoire : idées, auteurs et

pour mieux la révéler. Hernani est le rival amoureux de Ruiz en même temps qu’épris de liberté, il se rebelle contre l’ordre politique et sociale moyenâgeux et archaïque que le Duc représente: Hernani, le bandit le révolté est donc en opposition avec Ruy Gomez tant sur un plan individuel que sur un plan politique. Dans Hernani le lieu, l’Espagne dit exotique à cette époque ainsi que le cadre temporel de l’histoire, époque médiévale, illustre en eux même l’œuvre romantique. Les personnages eux aussi

phénoménologique. L'auteur s'interresse au thème de la liberté, dans la première partie (ligne 1 à 14 « de sa vie »), il est question d'une discussion autour de la thèse déterministe, autrement dit, qui nie à la liberté. Cette thèse renvoie à l'idée commune que l'on se fait de la condition de l'homme, de sa liberté et du bon sens. Sartre évoque donc le fait que tout homme serait confronté à des limites, des obstacles, des obligations qui s'opposeraient donc à leur liberté humaine. En effet, beaucoup de choses ne

esclavagistes ? ». Pour rappel, lors du débat, les étudiants s’étaient concentrés sur la question du rapport à l’histoire, posant, dans des propos introductifs, l’idée que le sujet menait moins à traiter d’histoire que de mémoire et donc, in fine , d’identités collectives. Il a ainsi été opposé à l’idée de réécriture d’une partie du passé, aux accusations de négation de l’histoire, l’expression de la volonté d’un universalisme plus horizontale, comme décrit par Souleymane Bachir Diagne

Couleurs dominantes C'est une œuvre très colorée : - Le rouge est le symbole des victimes du mur , le symbole de la révolution et le symbole de la vie . - Le noir est le symbole du mur . - Le bleu est le symbole de l'espoir , de l'envol vers la liberté . En tout cas des couleurs très vivent et énergiques y sont présente . 2 Lignes , organisation générale de l’œuvre Deux lignes diagonales qui coupe le tableau en deux comme le mur coupait la ville en deux . Une ligne verticale sur la gauche du

conscience, nous pouvons être amenés à penser que, dans une certaines mesure, la liberté totale a un sens. Cependant, en se servant du strate supérieur de la conscience, qui et la conscience réfléchie, nous pouvons voir que la liberté totale se révèle être dangereuse, car si une personne possède une liberté totale, elle peut empiéter sur celle d'autrui. Par conséquent, cela soulève un problème: comment concilier les libertés de chacun pour qu'elles soient maximales, voire totales? Afin de concilier

char du vainqueur défilait dans les villes en fête, où l’ennemi était jeté aux bêtes devant le peuple assemblé, devant des crimes si candides, la conscience pouvait être ferme, et le jugement clair. Mais les camps d’esclaves sous la bannière de la liberté, les massacres justifiés par l’amour de l’homme ou le goût de la surhumanité, désemparent, en un sens, le jugement. Le jour où le crime se pare des dépouilles de l’innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c’est l’innocence

reconnaître leurs oeuvres. En ce sens la liberté peut restreindre, voire nier, contraintes et lutte et donc causer la « mort » de cet art. C’est sur quoi nous invite à réfléchir André Gide quand il écrit en 1929 dans les Nouveaux Prétextes que « l’art naît de contrainte, vit de lutte, meurt de liberté ». Les contraintes, la lutte sont-elles inhérentes et indispensables au théâtre ou peuvent-elles au contraire être dépassées ? Quel est le rapport du théâtre à la liberté ? Les contraintes ont souvent été

* Est-ce l’homme qui fait l’histoire ou bien est-ce  l’inverse ? Faire l’histoire, c’est être la cause, l’auteur de ce qui arrive dans le temps, ne pas subir. Si l’homme ne peut échapper à la fuite du temps, à sa temporalité, il semble qu’il est à la différence des choses et des animaux, la maîtrise de ce qu’il fait dans le temps que ce soit au plan individuel ou collectif. C’est d’ailleurs pour cette raison que si tout est dans le temps, l’homme seul aurait une histoire, c’est-à-dire un devenir

affrontement catholiques/protestants : 1562 début des guerres de religion suite aux massacres de protestants a Wassy ; 1572 la St Barthélemy, massacre de milliers de protestants ; 1598 Henri IV promut l’Edit de Nantes (l’Edit de tolérance reconnait la liberté de culte aux protestants) NB. Avec Calvin et Luther (Pères fondateurs de la Réforme, ils sont à l’origine des 2 grds courants du protestantisme. Au-delà de ce qui les unit, l’un et l’autre sont porteurs de 2 visions très différentes du monde :