Liberté Nietzsche Sartre

pas une connaissance ou une forme abstraite et indépendante de la vie mais au contraire une manière de vivre. C’est en ce sens qu’on peut dire que « la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié »1, et que l’on peut insister, comme le fait Nietzsche, sur le lien étroit entre la culture et la vie : La culture ne peut naître, croître et s’épanouir que dans la vie, tandis que, chez les Allemands, on l’épingle comme une fleur de papier, on s’en couvre, comme d’une couche de sucre, ce qui fait qu’elle

infligée à l’homme par Dieu.  A l’origine de l’humanité, Adam et Eve (les premiers hommes) ne travaillaient pas et pouvaient jouir éternellement de cette plénitude. Mais contre l’ordre divin, Adam croqua dans le fruit défendu  Or le plaisir, selon Nietzsche, c’est la « sensation d’un accroissement de puissance » (in La Volonté de Puissance, Livre II). Si l’homme prend du plaisir à travailler, cela signifie donc que le travail provoque chez lui un sentiment d’accroissement de puissance. Du latin potens

la réalité extérieure. Chez les philosophes, pour Descartes le je s’acquiert avec le cogito, une dimension métaphysique, le moi est une substance pensante. La connaissance introuvable du moi pour Hume ou encore une pure illusion grammaticale pour Nietzsche. On peut noter une tension paradoxale entre le moi et l’autre, ils sont à la fois un facteur d’unification et de division. L’autre, Dérivé du terme latin, alter= autre, désigne un individu, un autre humain, un autre moi-même, un « alter ego ». Pour

entre les hommes ne dépendent que de leur décision d’écouter ou non cette voix, de lui porter ou non attention. La conscience morale est un instinct qui, cela est très important, ne nous conduit pas aveuglément mais est au contraire le signe de notre liberté. Elle n’est donc aucunement l’' uvre de la raison et de ses idées qui pour Rousseau viennent des choses extérieures mais du sentiment qui est « au-dedans de nous ». Citons pour finir Alain qui dans la philosophie du 20ème siècle est l’un de ceux

dénature l’Homme, d’une part en l’éloignant de sa liberté et à travers les décadences qu’elle peut entrainer, d’autre part. Épicure, déjà, au IIIème siècle avant J.-C., pensait que l’Homme ne devait satisfaire que ses besoins naturels et s’émanciper des plaisirs artificiels qui l’éloignent de sa nature. Selon Rousseau, d’une même idée (in Discours sur l’origine des inégalités parmi les hommes en 1755), la culture a éloigné l’Homme de sa liberté originelle en lui façonnant des plaisirs et des règles

qu'il ose le fondement de ces pensées, action, croyance… Descartes est le premier à dire que l'homme peut se définir comme sujet à partir de sa propre pensée. Nous existons que part notre rapport avec les autres. L'homme se construit par ses actes (Sartre), il est en position de « sujet » par rapport aux objets de son activité. Emmanuel Kant, philosophe des Lumières allemand considère que le sujet se caractérise par le fait qu'il puisse dire « je » → « posséder le je dans sa représentation, élève l'homme

L'INCONSCIENT Termes voisins : inconscience, subconscient. Terme opposé : conscience. Renvoie à : ça, moi, surmoi, liberté, psychanalyse, résistance, perversion. Concepts clés : Acte manqué : acte de la vie quotidienne dans lequel le résultat visé est remplacé involontairement par un autre. Agressivité : tendance à la destruction de l'autre. Elle s'appliquerait par l'effet de la pulsion de mort. Ça : pôle pulsionnel (/nid de pulsions) et inconscient de la personnalité. Censure

faire. Il faut partir du sujet. Seul l’homme a une valeur absolue. Pratiquement prime l’individu. C’est-à-dire une valeur en lui-même et par lui-même. Seul l’individu humain est sujet de droit dans nos sociétés démocratiques. Il est protégé dans sa liberté par l’appareil étatique. On exclut l’animal. Il n’est protégé qu’en vertu de la propriété individuelle. Cela exclut l’enfant car il est sous la protection de l’individu majeur. Cela exclut aussi la communauté car si la communauté devient de droit

penser qu'on ne puisse pas tirer quelque chose de positif d'un mal. Comme le dit Nietzsche: "L'homme, le plus vaillant, le plus apte à la souffrance de tous les animaux, ne rejette pas la souffrance en soi : il la cherche même pourvu qu'on lui montre la raison d'être, le pourquoi de cette souffrance" (Généalogie de la Morale ). Et ce que dit Nietzsche de la souffrance, ne peut-on pas le dire du malheur et du mal ? Nietzsche suggère en réalité que la volonté de donner à tout prix un sens à l'existence

une connaissance ou une forme abstraite et indépendante de la vie mais au contraire une manière de vivre. C’est en ce sens qu’on peut dire que « la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié »[1], et que l’on peut insister, comme le fait Nietzsche, sur le lien étroit entre la culture et la vie : La culture ne peut naître, croître et s’épanouir que dans la vie, tandis que, chez les Allemands, on l’épingle comme une fleur de papier, on s’en couvre, comme d’une couche de sucre, ce qui