Limites Relation Soignant Soigné

la relation entre soignant et soigné. La notion de pudeur évolue au fil du temps, mais même aujourd’hui, la perception de la pudeur reste subjective et floue, souvent influencée par les impacts des médias. La pudeur est liée à la découverte de l’intime et elle n’est pas innée: les enfants apprennent progressivement en cours de développement à différencier ce qui doit être gardé au secret de soi et ce qui peut être exposé au regard des autres grâce à l’éducation. La pudeur concerne la relation entre

Fiche de lecture : promouvoir la vie Cadre référentiel : Auteur : Marie-Françoise Collière Titre : Promouvoir la vie De la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers Lieu d’édition : Paris Editeur : Inter Editions/Masson Date de parution : 1982 Nombre de pages : 391 Synthèse de l’ouvrage : Les soins qui permettent d’assurer quotidiennement le maintien des fonctions vitales de chacun existent depuis toujours. Pour répondre aux besoins d’aide des médecins, la pratique infirmière

de manière à limiter les erreurs il tend à s’écarter de cet objectif vers une banalisation du patient. Cette déshumanisation semble être donc une conséquence directe de la généralité qu’apporte un protocole imposé aux soignants, effaçant ainsi les particularités des patients. Il apparaît ainsi que la notion même d’émotions, de sentiments de peurs de ces personnes soignés ne soit pas pris en considération dans le processus de soins, voire même oublié de ces protocoles ou du soignant lui-même. On observe

Géraldine Chauvel et Dominique Morlé, infirmières. in Objectif Soins, n° 17, novembre 1993. TROP SOUVENT, le soignant considère moins le soigné en tant qu’individu qu’en tant que pathologie » (exemple « le pneumothorax du 15... »). Pourtant, chaque patient est une personne et doit être considéré comme telle. De par sa formation, son éducation, voire sa religion, l’infirmière devrait soigner en toute égalité. Mais, pour ce faire, de quelles valeurs a-t-elle besoin ? À travers nos différents stages

manière active et ai pu remarquer des différences de comportements et de ressentis de sa part, selon l’infirmière en poste. En effet, lorsqu’elle se sent entourée de soignants « enjoués et à l’écoute », Mme D fait preuve de volontariat dans ses actes de la vie quotidienne et durant son travail en kinésithérapie. Elle arrive à dépasser ses limites motrices, ne manifeste que très peu de douleurs et exprime l’envie de se rééduquer rapidement afin de reprendre une vie normale dans les plus bref délais. En revanche

située au premier étage. L’équipe soignante est composée de : trois psychiatres, neuf infirmiers, un psychologue et une ergothérapeute. Parmi les situations qui m’ont étonnée en stage, elle est la première qui a retenu mon attention : c’est le manque de tenue professionnelle. Dans cette unité des soins, aucun soignant ne porte une tenue de travail ; tout le monde est en civil. Alors que nous sommes dans une structure hospitalière ou généralement les soignants sont en blouses blanches. J’ai fait

8 à 13 2. Quelques notions préliminaires p. 13 à 17 3. La relation soignant-soigné p. 17 à 24 4. La communication p. 25 à 30 5. L’anxiété p. 31 à 34 6. Conclusion du cadre de référence p. 35 V. Enquête exploratoire p. 36 à 48 1. Mode exploratoire p. 36 2. Analyse descriptive p. 37 à 41 3. Analyse interprétative p. 42 à 44 4. Synthèse p. 45 à 46 5. Les limites de l’étude p. 47 VI. Conclusion p. 48 Bibliographie

en charge de plusieurs patients atteints de mucoviscidose. L’analyse porte principalement sur les traitements des différents patients et sur la relation soignant-soigné adoptée à l’égard de ces patients. Questionnement initiale Quels sont les traitements pour un patient atteint de mucoviscidose et à quoi servent-ils ? Quelle relation soignant-soigné adopter avec une personne atteinte de mucoviscidose ? Résumer de l'analyse A travers mon analyse de situation, j’ai tout d’abord pris connaissance

relationnelles m’ont remise en question en tant que soignante. Ce type de pathologies étant souvent associées à la mort dans l’esprit de notre société et donc par ce biais dans celui des citoyens que nous sommes avant d’être soignant. « Il faut apprendre à décentrer son regard de ce qui va faire mourir pour rester attentif à la vie présente chez le mourant. Il ne faut pas que le miroir de nos yeux lui renvoie l’image de sa déchéance. »1 Le rôle du soignant est d’écouter et d’identifier un besoin d’aide

sexualité dans les institutions, difficulté portant sur deux points principaux : 1) La vastitude du sujet qui ouvre le questionnement sur des couples dialectiques (par exemple : sphère intime et sphère publique, individu et institution, transgressions et limites, faillibilité humaine et loi institutionnelle, responsabilité individuelle et vulnérabilité personnelle), et 2) Le tabou qui règne, encore et toujours, sur le sujet du « sexuel », zone d’ombre au sein des institutions, en l’occurrence pour ce qui