Liste des comtes et ducs de Tours

disciples de Manès et ces nouveaux hérétiques. Il est évident que les chroniqueurs ou les controversistes de l’époque ne voyaient pas les choses comme nous, qui accepterions volontiers cette filiation, à la condition que l’on mette sous nos yeux la liste des manichéens, avec leur profession de foi, depuis les successeurs de Manès jusqu’à l’évêque albigeois Guilhabert de Castres. Cependant, à la réflexion, les contemporains de l’hérésie qui nous occupe paraissent avoir fait preuve de bons sens, à défaut

une  fois  parvenus  au  pied  des  remparts,  les  assaillants  ne  sont  plus  visibles  aux  yeux  des  archers  car  ils  sont  dissimulés  par  des  angles  morts.  Pour  résoudre  ce  problème  dit  du  « flanquement »,  on  construit  des  tours  « flanquantes »  et  on  double les places fortes, au tracé rectiligne, d’une nouvelle enceinte suivant des lignes brisées. Ainsi naît la « fortification bastionnée ».   Cette innovation apparaît en Italie dans la seconde moitié du XVème siècle, 

jusqu'à la province de Rhétie. Ce type de défense se retrouve en Dacie et ne Mésie. Pour la Bretagne c’est un véritable mur qui est construit, sous Hadrien, vers 122 ap. J-C. depuis l’estuaire de la Tyne jusqu’au Sollway Firth, sur 128 km., avec fossés, tours et camps. Antonin complète le système par un mur plus au nord entre le Firth of Clyde et le Firth of Forth, mais moins solide (terre et bois) et plus exposé : il est abandonné à la fin du 2ème siècle ap. J-C.  Ainsi, au IIème siècle, l’Europe

est divisé en de très nombreuses circonscriptions (plus de 200), qui sont dirigées par les comtes. Présents dans l’entourage du roi depuis l’époque Mérovingienne, les comtes sont chargés d’exercer au niveau local tous les pouvoirs de l’empereur. Ils sont notamment chargés d’exercer le MUNDIUM et le BANNUM. Charlemagne, voulant contrôler ces comtes de façon étroite, peuvent être facilement révoqués. Les comtes sont assistés dans leurs taches par une série d’auxiliaires (vicomtes) dans des circonscriptions

en plus élevé à se faire adouber chevaliers. Ensuite, la fusion entre les différentes strates de l'aristocratie au sein de la chevalerie s'opère lentement, au long du XIIe siècle, sous la pression d'un pouvoir royal renforcé : les châtelains et les comtes, jusque-là autonomes grâce au ban, qui leur donnait autorité sur les hommes qu'ils avaient mission d'entraîner à la guerre, voient leur pouvoir réduit ; au sommet, le roi récupère les droits régaliens ; à la base, de simples chevaliers s'emparent

propriétaire et ses habitants sont soustrait à l'action administrative des agents royaux. Le roi a voulut ainsi réduire le pouvoir de ses propres agents, de ses comtes où ils ne pourrait pas intervenir. Le pouvoir royale s'exerce alors sur le domaine immuniste par l'intermédiaire du grand propriétaire au quel sont délégué les pouvoirs du comtes, c'est donc lui qui convoquera les troupes de son domaine et qui les mèneront à la guerre. Le roi avait vu dans l'immunité un moyen de conforter son autorité

invasions qui se multipliaient. Les Scandinaves а l’ouest ont acquis la Normandie, Les Sarrasins (Arabes) se sont approchés de Paris en 886. (Ils ont été arrкtés par Eudes. A la fin du IX siècle le royaume n’était plus qu’une poussière de plus de 300 comtés quasiindependants. LES CAPETIENS En 987 un descendant d’Eudes, Hugues Capet fut élu roi. Il est considéré comme fondateur de la troisième dynastie des rois de France. Les Capetiens (les plus grands représentants

Bourgogne. Genève en fait partie, mais les rois confirment le pouvoir des évêques, si bien que ceux-ci, dès 1020, frappent des monnaies à leur nom, ce qui démontre le degré d'indépendance qu'ils ont atteint. Genève ville d’empire et lutte contre les comtes Genève ville d'Empire Le dernier des rois de Bourgogne, mort sans enfants en 1032, lègue ses possessions à © Helvetia Genevensis 2006 l'empereur Conrad II, souverain du Saint Empire romain germanique, fondé en 962, qui comprend non seulement

chez les guerriers (membres déchirés, bras mutilé, crane défoncé). D’autre fait sombre, comme l’ambition féroce (avide de pouvoir) de deux reines : Brunehaut et sa rivale Frédégonde, deux reines magnifiques. Grégoire de Tours, grand chroniqueur des merovingiens (évêque de Tours et historien) va rédiger : l’histoire des Francs au VI s. Il raconte de Brunehaut (portrait flatteur de la reine d’Austrasie car elle été sa favorite) : « C’était une jeune fille de manière élégante, belle de figure, honnête

coutumes contestées) -par l'Ordonnance de Montilz-les-Tours par laquelle le roi ordonnera en 1454 la rédaction officielle de toutes les coutumes du royaume -c'est grâce aux Leges Barbarorum et aux coutumiers que le droit "germanique"(au sens large) va subsister en face du droit romain -c'est la 1ère élaboration doctrinale de la notion de coutume et de ses éléments constitutifs L'Ordonnance de Montilz-les-Tours (1454): nature juridique: ordonnance royale