Locke Le Second Traité Du Gouvernement Et Rousseau

transcendantal". Nous voudrions tous la liberté, le progrès ; il y aurait un accord universel potentiel autour de certaines valeurs humanistes. Mais cet optimisme n'a plus lieu d'être après Auschwitz. Nous avons fait cette expérience inimaginable pour Rousseau, Voltaire qu'un peuple "civilisé", vivant selon le droit des Lumières pouvait approuver un régime raciste qui a fini par nier l'humanité de l'homme en organisant un génocide (la Shoah). Expérience qui s'est répétée depuis sous d'autres formes au

droits naturels découlent des droits politiques. John Locke (1632-1704) Second traité du gouvernement civil (1690). Voltaire (1694-1778) dénonce l’intolérance religieuse. 3) La demande de séparation des pouvoirs. Charles de Montesquieu (1689-1755) L’esprit des Lois (1748). Seule la séparation des pouvoirs assure à la fois : -la souveraineté populaire, -la garantie des libertés individuelles. 4) La souveraineté populaire. J.-J. Rousseau (1712-1778) Le Contrat social (1762). L’individu choisit

fondement de l’unité du pouvoir L’observation de plusieurs siècles de pouvoir monarchique a conduit à un double constat : la royauté nourrit l’objectif de vouloir consacrer son indépendance et sa supériorité par rapport aux seigneurs locaux. Le second constat réside dans le fait que cette royauté poursuit le but d’affirmer son indépendance et sa supériorité à l’égard du Pape. Pour couronner ces deux objectifs fondamentaux, il s’avère nécessaire pour le Roi de repenser le pouvoir royal avec un roi

privilégiait la recherche du luxe et du plaisir face à la rigueur et à la misère du peuple. Cependant, l'idée de liberté et de tolérance s'imposait progressivement, ainsi la bourgeoisie, détentrice du pouvoir économique, réclama la participation dans le gouvernement. Elle revendiquait le respect de la personne, du raisonnement mais également elle proclamait que la possession des biens matériels devait être fonction de l'effort et du mérite individuel. La réalisation de ces revendications assurerait le bonheur

politique Monarchie absolue: (jusquʼen 1789) Louis XIV (1643-1715) Louis XV (1715-1774) Louis XVI (1774-1792) événements importants -1689: John Locke, Du gouvernement, Traité du gouvernement civil (2 essais, publiés en 1690) -1748: Montesquieu, De lʼEsprit des Lois -1751-1772: LʼEncyclopédie -1761: Robert-Joseph Pothier, Traité des obligations -1761: Rousseau, Du contrat social -1771: le chancelier Maupeou exile le parlement de Paris et réforme le système judiciaire et politique -1774: Louis XVI rétablit

de Paris par Pellegrino Rossi en 1834. Sa signification va évoluer selon qu’on l’étudie avant la révolution ou après la révolution. Avant cette matière était l'étude des institutions, ce qui constitue le droit constitutionnel. Cela va prendre un second sens : étude de la constitution c'est-à-dire un texte écrit visant un ensemble de règles relatives au fonctionnement des pouvoirs. Article 16 DDHC. L’existence d’une constitution tient à la garantie des droits et séparation des pouvoirs. On entend

vérité de l'évangile pour Saint Aug a été révélé par l'incarnation christique. Le Christ a une fois pour toute révélé la vérité de la Bible. Ca mène St Aug à l'idée que l'histoire et le temps sont un interim entre la première venue du Christ et sa seconde venue au jour dernier. Avec cette idée d'interim il y a l'idée qu'il n'y a pas de nouveauté dans cette intervalle, il n'y a pas de possibilité de nouveauté de ce monde séculier à l'égard de la foi. Conséquence: l'histoire profane n'est pas prise en

juristes. « Quid jus ? » : qu’est ce que le droit même ? Cette question touche le concept lui-même, l’essence du droit. Pour Kant, il est clair qu’il existe un partage des taches. Les juristes répondent à la première question, les philosophes à la seconde. Cette distinction se retrouve aujourd’hui. Kant est critique vis-à-vis des juristes : « ils cherchent encore une définition pour leur concept de droit ». Cette conception du droit est prolongée encore aujourd’hui par les kantiens. Alain Renaud

français, le Conseil constitutionnel distingue les transferts de compétences par l'État français aux Communautés européennes, des transferts de souveraineté. Les premiers sont autorisés : ils consistent en un transfert qui est réversible, tandis que les seconds sont inconstitutionnels, car définitifs. Cependant, de nombreux détracteurs de l'Union considèrent cette différence comme relevant d'un caractère uniquement sémantique, puisque même s'il est possible que la France sorte de l'Union et retrouve ses

Etat = état social ≠ état de nature = seul, isolé, peut être attaqué, individuel… Se demander si l’Etat est légitime revient à se demander premièrement s’il est préférable de s’associer plutôt que de vivre à l’état de nature comme des animaux. Et en second s’il est justifié que certains commandent et d’autres obéissent. Nous semblons avoir choisi l’Etat comme cadre de notre existence, avons-nous eu raison ? La justification naturelle Certains auteurs pensent qu’il est légitime, qu’il se justifie car