Loyauté Contractuelle

que le contrat litigieux était nul pour absence de cause. Elle a ainsi rejeté la demande du fournisseur en indemnité contractuelle de rupture. Plusieurs enseignements peuvent être déduit de cette solution. Il y a une interprétation extensive de l'absence de cause ici exploitée pour lutter contre les disproportions contractuelles excessives. L'appréciation de l'équilibre contractuel relève du pouvoir souverain des juges du fonds. L'existence de la cause de l'obligation s'apprécie au moment de la conclusion

1> Le droit définit des libertés économiques pour l’entreprise… 1) Les libertés reconnues au niveau national Le droit reconnait aux entreprises : - des libertés fondamentales : → le droit de propriété USUS, FRUCTUS, ABUSUS → la liberté contractuelle qui permet d’organiser son activité en relation avec des consommateurs, des fournisseurs et des salariés. - des libertés économiques : la liberté du commerce et de l’industrie (1791 le décret d’Allarde) « Il sera libre à toute personne de faire

un déséquilibre et peut même s'avérer dangereuse pour la sécurité contractuelle. II- La cause de l'obligation: un instrument de lutte contre les contrats dépourvus de tout intérêt concret Outre la notion classique attribuée à la cause, celle-ci apparaît en l'espèce comme un réel instrument du juge afin de contrôler le bon équilibre du contrat (A) mais cette approche peut sembler dangereuse quand à la sécurité contractuelle (B). A- La cause : un instrument du juge de contrôle de l'équilibre

stipulation pour autrui : une personne (le stipulant) obtient d'une autre personne (le promettant), qu'elle s'engage envers une troisième personne (le tiers bénéficiaire) restée étrangère.  Inexécution du contrat : celui qui a donné sa parole contractuelle doit la respectée. Dans le cas contraire, il peut être forcé à respecter son engagement ou indemniser son cocontractant.  L'exécution forcée : si le débiteur refuse de s'exécuter, le créancier peut exercer sur lui une contrainte pour l'obliger

accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes, créant des obligations entre ces personnes. d) La liberté contractuelle Le principe de la liberté contractuelle comporte trois aspects : Liberté de contracter ou non Liberté de choisir son cocontractant Liberté de définir le contenu du contrat Il existe cependant des exceptions au principe de la liberté contractuelle : Respect de l’ordre public et des bonnes mœurs Contrat imposé par la loi (contrat d’assurance pour une voiture)

ou plusieurs personnes. En principe chacun est libre de contracter et de déterminer librement le contenu des engagements en respectant la loi et l’ordre public. Les différents thèmes du contrat : La formation du contrat La liberté contractuelle La validité des contrats PROBLEMATIQUE : Quels sont les différents types de contrats ? Quels sont les différents contractants ? I – LA FORMATION DU CONTRAT Il existe différents types de contrats qui sont : Les contrats

"laisser passer" Adam Smith Cette liberté à donc 3 conséquences: - liberté contractuelle - consensualisme - force obligatoire des contrats Le PRINCIPE: la liberté contractuelle: elle se manifeste de 3 manières: - liberté de contracter ou non - liberté de choisir son cocontractant - liberté de déterminer le contenu En pratique cette liberté contractuelle et limitée *Il n y a pas forcément de liberté de contracter ou non: exemple des assurance

d’une obligation de moyens et non de résultats.), liberté du travail (choix du travail exercé). Libertés économiques : liberté du commerce et de l’industrie (choix du secteur d’activité), liberté d’entreprendre (créer son entreprise), liberté contractuelle (choix du cocontractant, choix du contenu de contrat, le consentement est nécessaire et suffisant), liberté de la concurrence. Libertés individuelles : liberté de circulation des personnes. L’ensemble des libertés fondamentales est regroupé dans

promettre à l’autre de respecter ses engagements en disant certains mots précis afin de pouvoir conclure le contrat. On constate ainsi qu’un simple accord suffisait à cette époque pour que les deux parties soient liées. Progressivement ce formalisme contractuel a été remplacé par le principe de consensualisme. Le consensualisme fut fortement influencé par l’église catholique qui affirme dans son droit canon qu’une simple promesse informelle serait contraignante (notion de « pacta sunt servanda », en français :

mis en place pour sanctionner un partenaire commercial qui subitement va mettre un terme aux relations contractuelles commerciales qu'il a avec son partenaire. Cette situation est régit par le code de commerce. Un décrêt de 2008 accorde à la cour d'appel de Paris l'exclusivité pour juger de ces litiges. Jurisprudence antérieure: Arrêt “société maréchaux” de 2007 Les prérogatives contractuelles peuvent faire un contrôle devant le juge. Ce sont les modalités de la rupture qui sont sanctionnées et