Lucas Courbe Phillips

keynésiennes de régulation conjoncturelle et en remettant en cause toute relance monétaire ou budgétaire. Sur le plan monétaire, le chef de fil de ce courant, FRIEDMAN (M.) remet en cause l’efficacité de la relance monétaire, en montrant que la courbe de PHILLIPS° est instable. Il suppose que les agents vont faire des anticipations adaptatives, c’est à dire rétrospectives, à partir du vécu et du passé, donc de l’expérience. C’est pourquoi l’objectif final doit être la stabilité des prix, avec comme objectif

monétariste : inefficacité relative des politiques  Critique de la relance monétaire : o Les Keynésiens basent leurs théories sur la courbe de Phillips, selon laquelle si on accepte un peu d’inflation on réduit le chômage  la politique de relance inflationniste n’est efficace que si la courbe de Phillips est stable Mais Friedman démontre que la courbe de Phillips est INSTABLE en introduisant les effets d’anticipation : (« adaptatives ») : Pe2009 = Pe2008 + a (P2008 – Pe2008) avec 0 1 ; c’est-à-dire

pénurie : excès de demande à C-T qui peut inciter aux entrep d’investir pr répondre à cette demande, du aussi à une hausse des couts. L’inflation a des causes réelles. L’inflation est souvent un arbitrage entre chômage et inflation c’est la fameuse courbe de Phillips en 1961, il a montré un lien entre les salaires et le chômage, quand les salaires augmenté il y avait moins de chômage et inversement -> déduit une relation entre inflation et chômage, si on lutte contre l’inflation on aggrave le chômage

ésotérique. À partir des années 1970 et de travaux de Kenneth Arrow sur l'équilibre général, le néoclassicisme se fait plus libéral classique, d'autant que l'école de Chicago attaque les néo-keynésiens sur trois points : les changes fixes, la courbe de Phillips et l'intérêt de politiques budgétaires actives. Au contraire, ils vont montrer l'intérêt du contrôle de la masse monétaire pour limiter l'inflation. L'école néo-classique prend une tonalité plus libérale classique et subit également l'influence

fluctuations cycliques s’expliquent par la dynamique de la répartition des revenus. Le modèle de Goodwin repose sur 2 hypothèses centrales : La variation du salaire réel est une fonction décroissante du taux de chômage. Selon le principe de la courbe de Phillips. Il existe en particulier un taux de chômage nommé (U*) telle que la variation du salaire réel est nulle. Les profits sont épargnés et donc investit, tandis que les salaires sont entièrement consommés. Partant de ces hypothèses, supposons

DENTS .............................................................................................. 153 SECTION 1 : CONSTRUCTION DU DIAGRAMME IS-LM ..................................................................................... 154 I- La courbe IS ........................................................................................................................................... 154 A- Pourquoi IS est décroissante...................................................................

donc remis en cause la relation d’arbitrage entre l’inflation et le chômage en disant que la monnaie est neutre à long terme, mais à court terme elle peut avoir un impact sur l’activité réelle. C’est dans ce contexte que FRIEDMAN critique la courbe de PHILLIPS. Pour lui, un gouvernement peut décider de diminuer le taux de chômage, en augmenter l’inflation à court terme. Mais à long terme, cette hypothèse n’est pas vérifiée car les salariés vont se rendre compte que les prix ont augmenté et vont donc

montrent leurs limites Les tentatives de relance de l'activité par la consommation et la revalorisation des bas revenus obtiennent des résultats mitigés, et conduisent à la stagflation (on ne peut plus arbitrer entre inflation et chômage, la courbe de Phillips n’est plus opérante). Ainsi, les relances Ford-Carter (1974-1980 aux Etats Unis), Chirac (1974-1975) et Mauroy (1981-1982) en France échouent, du fait d’une économie désormais de plus en plus internationalisée. 2/ Le retour des politiques libérales

générations. ANTICIPATIONS : hypothèses que font les agents économiques concernant l'avenir (prévisions), sur lesquelles ils fondent leurs décisions. ANTICIPATIONS RATIONNELLES : hypothèse formulée par les économistes de la Nouvelle Ecole Classique (Lucas), selon laquelle les agents économiques forment leurs anticipations en utilisant au mieux toute l'information disponible. AUTOFINANCEMENT : financement de l'investissement par un agent économique sur son épargne propre. Cf. Taux d'autofinancement

Association. (May, 1998), pp. 444-448. 40 Banking on Crises: Expensive Lessons From Recent Financial Crises, Gerard Caprio, Jr., Septembre 1998, document de travail de la Banque Mondiale. A Simple Model of Monetary Policy and Currency Crises, Phillippe Aghion, Philippe Bacchetta and Abhjit Banerjee (2000), European Economic Review 44 (May), pp. 728-738. 41 4 Marchés …nanciers Le rôle traditionnellement dévolu aux marchés …nanciers est de conduire l’ épargne vers les investissements