Lucrece Et La Condition Humaine

le constat ne suppose pas forcément l’intervention directe d’une perception sensible. De plus, la réduction du réel à la perception (« se réduit-il ») peut se comprendre soit comme une proportion quantitative entre les deux ensembles, soit comme condition de l’une (la perception) pour l’autre (le réel) si bien que le sujet se comprendrait comme :  le réel peut il se penser comme supérieur  (quantitativement) à la perception ou même sans cette dernière ? Afin de résoudre ce problème, étudions dans

l’histoire de la philosophie se recentre sur trois lignes fondamentales : 1. les doctrines de la chute 2. les doctrines de l’information 3. les doctrines de la dispersion Aucune de ces dénominations ne se réfère clairement au terme de la vie humaine puisqu’elles portent plutôt sur la constitution de la nature de l’homme. L’intelligence philosophique est plus dominée par l’analyse objective que par l’expérience phénoménologique. Il s’agit plus d’expliquer la mort que de la vivre. 1. Commençons

sexe, du calcul et de la volonté de puissance qui se dissimulerait grossièrement. Le sentiment amoureux, associé à une “religiosité de pacotille” ne vaudrait donc pas plus de deux heures de peine conceptuelle. »
 L’amour, sujet central de la vie des humains que nous sommes, objet premier de toutes les littératures, du cinéma, des séries et des reality-shows les plus ébouriffants, ne serait donc pas un objet philosophique. Circulez, il n’y a rien à voir…
 Pourtant, depuis quelque temps, une floraison

parce qu’il est profondément chrétien, mais aussi profondément imprégné d’humanisme antique. Il est le poète de l’ordre divin et humain dans l’univers. Mais aussi il est le poète des dieux, des démons ou démiurges, des héros et des gracieuses divinités mineures qui constituent le Cosmos en hiérarchie puissante et gracieuse. Ronsard comme poète de la condition humaine, il sait bien que le plus beau compliment à décerner à un monarque, c’est de révéler le bonheur de son peuple et de l’offrir lui-même

aussi ceux qui, parmi les naturels, relèvent du « nécessaire » (l. 2) et du non nécessaire. Cela suppose – notons-le- que la nature supporte pour Epicure une part de superflu, que la référence à la nature ne suppose donc pas de limiter la nature humaine au strict minimum. Qu’est-ce qui permet alors à Epicure de distinguer le naturel non nécessaire et le non naturel ? Qu’est-ce que le « non-naturel » ? Le désir non naturel est, dit Epicure, « vide », c’est-à-dire, probablement « vain » : ce qui

Tracés. Revue de Sciences humaines 13  (2007) Où en est la critique ? ................................................................................................................................................................................................................................................................................................ Benoît Barut Les dramaturges et leurs critiques. Poétiques paratextuelles de la riposte chez Victor Hugo et Boris Vian .............

menace l'unité des hommes ou bien si l'obstacle n'est pas plutôt à rechercher dans la manière de croire (ou de ne pas croire). On s'interroge donc ici sur le rôle que les religions jouent dans l'unité qui existe entre les hommes ainsi que sur les conditions d'existence d'une harmonie entre les hommes. •Introduction La religion prend dans le monde des formes multiples et variées. Or, comme le suggère le mot « religion », qui signifiait à l'origine relier et respecter, la religion sem' ble bel et

d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une entité spirituelle, notamment d'après son disciple Lucrèce. En éthique, le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur » L'éthique d'Épicure est exposée principalement dans la Lettre à Ménécée et les Maximes capitales. La morale épicurienne

faut remonter à «l'angoisse humaine en face des dangers de la vie» ; elle devient alors un système de réponses aux questions que se pose l'homme sur le monde et sur lui-même.) La composition du texte Après avoir énoncé sa thèse selon laquelle les idées religieuses sont des illusions, Freud la développe en exposant successivement leur genèse, leur développement et leur effet psychologique : - Pour comprendre leur origine il faut remonter selon lui à «l'angoisse humaine en face des dangers de la

valeur de cette idée ( car dire, par exemple, que la nature est « bonne » ou « bienveillante » consiste à lui attribuer une valeur positive ). Il questionne alors aussi bien l'idée de nature comme monde physique et vivant, indépendant de l'action humaine, que la nature au sens de ce qui est spontané et originel, c'est-à-dire une « essence » propre à chaque espèce, ou encore les dispositions et aptitudes innées de chaque individu. Il s'agit de savoir si l'on peut parvenir à une idée de