Lucrèce De La Nature Des Choses

de vous et je vois que vous ne m’avez pas tout à fait oublié. D’autres peut-être jugeraient d’un fâcheux augure que vous m’écriviez au sujet des esprits. A mes yeux au contraire il y a là quelque chose qui mérite considération : non seulement les choses vraies mais aussi les sornettes et les imaginations peuvent m’être utiles. Laissons toutefois de côté pour le moment la question de savoir si les spectres sont des fantômes de l’imagination, puisqu’il vous semble étrange d’en nier l’existence ou

choix politiques et intellectuels délicats, ce qui attire sur son œuvre l'attention du grand public. À travers une remarquable trilogie autobiographique, publiée dans les années 60 — Mémoires d'une jeune fille rangée, la Force de l'âge, la Force des choses —, elle réalise «l'entreprise de vivre» dans laquelle la littérature remplace désormais toute ambition spirituelle ou religieuse. Elle y raconte l'itinéraire intellectuel d'une femme au XXe siècle aux prises avec le déficit spirituel et moral de son

A l'inverse si je m'entaille la main, il est certain que du sang coulera, de même que l'ont observé tous les hommes depuis le commencement de l'humanité. C'est de là que viennent ce que l'on appelle les lois naturelles. En effet, les lois de la nature sont d'une probabilité si forte parce qu'observées par tous, en tous temps et en tous lieux, qu'elles sont une preuve contre les miracles. Ainsi, pour prouver qu'un miracle a eu lieu, il faudrait une preuve contraire supérieure à celle de la loi naturelle

c'est-à-dire l'univers organisé. Le fondement de la théorie du cosmos selon les Pythagoriciens est le nombre. Selon le néopythagoricien du IIe siècle Théon de Smyrne, « les nombres sont pour ainsi dire le principe, la source et la racine de toutes choses ». L'univers peut donc s'expliquer par les nombres entiers et leurs fractions. Pythagore est l'un des premiers à affirmer que la terre est sphérique et qu'elle gravite avec d'autres planètes autour d'un feu central (qui est différent du soleil). Cette

corps, l’animus, siège de la décision et de la volonté, qui est le propre de l’homme est lui aussi fait d’atomes. S’il y a une capacité de décision libre c’est uniquement parce que les atomes peuvent dévier par le clinamen et sont ainsi indéterminés. Lucrèce écrit : « L’esprit ou la pensée, dans lequel réside le gouvernement et le conseil de la vie, est partie de l’homme non moins que la main, le pied et les yeux sont parties de l’être vivant. » Le statut de sujet est donc une propriété de la matière

XX°s : Marcel Proust, Le Temps retrouvé (1927) : « Tel nom lu dans un livre autrefois, contient entre ses syllabes le vent rapide et le soleil brillant qu’il faisait quand nous le lisions. De sorte que la littérature qui se contente de « décrire les choses », d’en donner seulement un misérable relevé de lignes et de surfaces, est celle qui, tout en s’appelant réaliste, est la plus éloignée de la réalité, celle qui nous appauvrit et nous attriste le plus ». Georges Duhamel, Les Maîtres (1937) : « Le

LE SUJET Sujet / prédicats (grammaire) Sujet / objet (H doué d’une subjectivité et d’une intériorité par opposition aux choses) Kant : H ont une valeur absolue, irremplaçable (dignité) tandis que les choses n’ont qu’une valeur relative (marchande) car H peut raisonner sur lui mm, mettre en question ses actes, dire « je ». Lacan (psychanalyste) : « stade du miroir » : jeune enfant se reconnait dans son reflet. Husserl : intersubjectivité est fondatrice de l’objectivité, c’est en communiquant avec

revalorisé le réel ; et non comme un penseur des visions de rêve. Alors contre l’argument de santé Nietzsche répond lui-même dans un fragment posthume : Avec cela, je vois mal et mon imagination est (dans le rêve et dans la veille) utilisée pour certaines choses, elle examine des possibles alors que d’autres ne serait pas forcement disponible pour ces éventualités.4 La mauvaise vue de Nietzsche le sert donc pour penser le rêve en cela qu’elle réquisitionne souvent son imagination et la stimule pour l’invention

pour tous. Naturellement, l’être humain préfère spontanément vivre avec des personnes qui lui ressemble. Le fruit d’une éducation permet à celui qui la reçoit d’apprécier les mélanges de personnes. Dans l’éducation que l’on donne, il y a bien des choses qui sont plus « prouvables » que d’autres, mais il n’y a aucune certitude. Si nous partons du principe que l’éducation est comme un arrachement, nous prenons conscience que la personne ne peut se reconstruire à partir d’elle. C’est à nous de lui ouvrir

ssociation Le Lisible et l'illisible | T éléchargé le 20/05/2022 sur w w w .cairn.info (IP : 190.115.179.5)Raison et expérience 151 (11 pages), Le monde selon la science et la métaphysique (5 pages), la Théologie rationnelle (8 pages, jusqu’à la Nature de Dieu), la Psychologie rationnelle (6 pages) ; le résumé de la Méthodologie des sciences expérimentales (7 pages) et morales (2 pages), et celui des leçons consacrées à l’erreur (3 pages) et à l’inférence (3 pages). On trouve également deux