Lysias

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introduire des divinités nouvelles, coupable aussi de corrompre la jeunesse. Châtiment demandé : la mort» Pour revenir à notre philosophe, ayant lu l’apologie que Lysias venait d’écrire pour lui, il lui dit : « Ton discours est fort beau, Lysias, mais ne me convient pas. » Il était en effet évidemment plus juridique que philosophique ; et comme Lysias lui demandait : « Si mon discours est beau, comment se peut-il qu’il ne te convienne pas ? », il lui répondit : « Est-ce que, de même, un vêtement ou des souliers

dans la tragédie d’Eschyle Les Perses en 472. Les deux Constitution d’Athènes, celle d’Aristote et celle dite du Vieil Oligarque, fournissent des renseignements sur les institutions, complétés par les plaidoyers et les accusations d’orateurs tels que Lysias et Démosthène à propos du commerce. Ces sources sont toutes athéniennes, il convient donc de garder à leur égard une certaine distance critique. Les sources archéologiques : les fouilles effectuées au Pirée, notamment dans d’anciennes cales sèches

légende. Puis il tua Augias et devint ainsi maître du fructueux royaume. La légende ajoute que les Jeux Olympiques furent crées pour célébrer la victoire d’Héraclès et se reproduisaient ensuite en souvenir de sa victoire. Figure n°1 : Extrait de Lysias, orateur grec Traduction de cet extrait : Parmi tant de hauts faits qu'il convient de célébrer, Héraclès a droit à notre souvenir parce qu’il fut le premier, par amour pour les Grecs a rassemblé à cette fête. Jusque là, les cités étaient divisées

parce qu'elle est la seule à ne pas être sous l'influence de «l'amour-manie». Kristeva et Zeitlin traitent l'étude de cette manifestation tferos, dont parle la critique de Lysias, et qui attire l'intérêt de Platon: C'est la dialectique du maître et de l'esclave, laquelle si l'on peut interpréter anachro-niquement Lysias, serait à la base des rapports amant-aimé (erastes-eromenos). Domination et servitude, possession et privation, exploitation et leurre s'ébrouent à l'ombre de l'attirance

l’une et l’autre vivent recluses au gynécée. En revanche , la fidélité à l’épouse est exigée. En effet, en cas de flagrant délit d’adultère, le mari trompé a le droit de tuer sur le champ son rival, sa femme ou sa concubine. Le cas du plaidoyer de Lysias à propos du meurtre d’Eratosthène en est un exemple. Les faits sont les suivants : un particulier, nommé Ératosthène, s'était introduit chez un nommé Euphilète à son insu : il avait séduit sa femme, et avait avec elle une relation amoureuse. Euphilète

la plupart du temps utilisée pour véhiculer et atteindre non le vrai mais l’intérêt particulier. La parole des orateurs ou des sophistes est un instrument au service non de l’exposition sincère de sa pensée mais de son intérêt. Ainsi le discours de Lysias ne cherche pas le vrai mais à persuader en vue de son bien propre. -La parole peut donc être un voile jeté sur sa pensée. Le texte de Platon lui-même le montre avec le 1er discours de Socrate où celui-ci se voile la tête pour se dissimuler. Par ailleurs

hommes ont tendance à croire vrai, non ce qui est vrai, mais ce qui est vraisemblable, et à croire vraisemblable ce qui épouse le visage de leurs intérêts. 3 *Xénophon (430–465) est avec Platon notre principale source d’information sur Socrate. 4 **Lysias (458–380) bien que rhéteur, était un ami de Socrate. 6 CNED – PREMIÈRE – HUMANITÉS, LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE Etape 3 : Conclusion Mise en activité. Vous rédigerez une conclusion en tâchant de faire le point sur la valeur respective des autorités

cruciale, qui permet, dans les sciences naturelles, de l'experience deux hypotheses concurrentes (i). departager consacre a la C'est dans le Phedre, dialogue rhetorique, que Platon introduit des discours antithetiques, opposant a l'expose de Lysias les deux discours de Socrate : il nous montre a l'ceuvre un debat oratoire, de genre rhetorique par excellence. Mais a ce genre apprecie par les sophistes, et et Protagoras, Socrate prefere lamethode particulierement par Gorgias des questions

introduire des divinités nouvelles, coupable aussi de corrompre la jeunesse. Châtiment demandé : la mort» Pour revenir à notre philosophe, ayant lu l’apologie que Lysias venait d’écrire pour lui, il lui dit : « Ton discours est fort beau, Lysias, mais ne me convient pas. » Il était en effet évidemment plus juridique que philosophique ; et comme Lysias lui demandait : « Si mon discours est beau, comment se peut-il qu’il ne te convienne pas ? », il lui répondit : « Est-ce que, de