Légitimité Et Souveraineté De Napoléon Bonaparte

directe de la souveraineté populaire, le référendum a longtemps été reçu comme un corps étranger dans la tradition constitutionnelle française. Certes, l'appel au peuple pour faire adopter une constitution est une innovation révolutionnaire (le premier référendum de l'histoire constitutionnelle a été organisé pour l'adoption de la constitution du 24 juin 1793), mais son usage à des fins plébiscitaires par les deux Bonaparte, Napoléon d'abord (en 1799, 1802, 1804 et 1815), Louis-Napoléon ensuite (en

une institution fondamentale. Le religieux de la politique ne font qu’un. La monarchie a un fondement religieux car elle est légitimée par l’église car le roi est considéré comme « l’élu de Dieu », « roi de droits divins », le pouvoir a donc une légitimité divine (cérémonie du sacre). L’église et le pouvoir sont alliés. Le pouvoir protège en contrepartie l’église défend la foi et assure la justice et la paix = alliance du trône et de l’autel. Religion catholique = religion d’Etat = seule religion

en France, C. Émeri et C. Bidegaray, p. 14). 1 – Maurice Duverger[3] distingue deux cycles : 1789 à 1870 et 1870 à nos jours. Le premier est marqué par une instabilité constitutionnelle causée par l’affrontement entre la légitimité monarchique qui décline et la légitimité démocratique qui tend à s’affirmer. De 1789 à 1814 se succèdent trois régimes : la Monarchie limitée (1789/1792), la République[4] (1792/1799) puis la dictature (1799/1814). De 1814 à 1870, il retrouve la succession des mêmes

nouvel équilibre est garanti par la Sainte-Alliance qui vise à empêcher le retour des idées révolutionnaires. � Mais la Révolution française et les guerres napoléoniennes ont exporté durablement les idées libérales : liberté, égalité civile, souveraineté nationale. � Ces idées vont ressurgir sous la forme de vagues révolutionnaires : • en 1820-23 : en Espagne ; • en 1830 : après la révolution des Trois Glorieuses en France ; • en 1848 : après la révolution de Février en France qui lance le

C’est la fin de la Révolution lorsque Napoléon arrive au pouvoir, il veut la stabilité par l’autorité. Il y a d’abord le Consulat (1799) puis l’Empire (1804) et la chute de Napoléon(1814/1815). Durant le Consulat il y a une Constitution (Décembre 99) rapidement rédigé par Napoléon qui sera soumise à la ratification par le peuple mais

1804 : le 1er empire. Ce dernier s’inscrit dans une continuité jusqu’en 1814 ou l’on assiste a la première restauration avec le retour sur le trône de Louis XVIII. Ce dernier, restaure la monarchie. Après cela, intervient la période des 100 jours. Napoléon va retrouver de façon éphémère le pouvoir. Après la défaite de Waterloo, seconde restauration : on entre dans la période de « la restauration ». Ce régime de la restauration est remise en cause en juillet 1830 avec un bouleversement dynastique

sera nommé président de la République en 1879. Ce texte est un discours que Jules Grévy adresse aux chambres du parlement quelques jours seulement après son élection. La France à cette époque est encore récemment marquée le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Le peuple partage une crainte de certaines dispositions politiques ayant été utilisées lors de ce régime autoritaire. C’est par exemple le cas de la concentration du pouvoir exécutif en une personnalité, même si cette dernière est élue au suffrage

Table des matières Introduction 2 Chapitre 1 - Les expérimentations constitutionnelles de la France (de Louis XVI à Napoléon) 2 Section 1 -Le bouleversement révolutionnaire de la souveraineté 2 §1 - Qu’est-ce qu’une constitution ? 2 A - Le débat prérévolutionnaire et les précédents Anglais et États-Uniens 2 1°) L’Anglomanie et le vent de la liberté venue d’Amérique 2 2°) La crise de la monarchie absolutiste 2 B - La mise en œuvre des nouveaux principes par l’Assemblée nationale constituante

extrêmes, c’est un monde urbain qui est présent sur les littoraux (côte est) qui est au contact d’autres cultures et surtout, qui va se doter d’universités. Il y a la création d’universités pour former une nouvelle élite. b. La légitimité de la libertéLes Lumières leur ont donner ce goût de l’émancipation intellectuelle et de la liberté. La liberté est au fondement de la déclaration. Cette liberté fait partie de l’ordre naturelle. On voit aussi qu’ils sont imbibés par un projet divin

essentiel de comprendre, c’est qu’aux yeux des théoriciens comme Max Webber, L’État moderne, comparativement au régime féodal, vise à faire régner l’ordre sur son territoire et à donner une protection minimale aux gouvernés afin de bénéficier d’une souveraineté et d’une puissance par rapport aux autres États. D’une part, la distinction qui est essentielle de comprendre est que le système féodal est né de la faiblesse des États et de l’insécurité qu’elle engendrait, de par ce fait, la décentralisation