Majorité Présidentielle Et Cohabitation

La cohabitation La cohabitation selon le petit Robert : Dans le cadre constitutionnel de la cinquième république, coexistence d’un président de la république et d’un gouvernement de tendance opposée. La cohabitation, c’est la situation dans laquelle le Président de la République et le Premier Ministre sont issus de majorités politique différentes. Le Président exerce son pouvoir en composant avec une Assemblée Nationale de tendance politique opposée. Il se voit donc contraint de choisir

gouvernement. Seul le président de la république gouverne et décide » Sous la 5 eme république en cas de concordance de des majorités parlementaire et gouvernementale, le président s’octroye le rôle de détermination de la politique de la nation. En clair la lecture présidentielle du texte constitutionnel de 1958 permet l’absorption de la fonction gouvernementale par le pouvoir présidentiel. On passe donc d’une dyarchie avec deux tètes de l’exécutif dotés d’un statut juridique équivalent fonctionnement ainsi

président en période de cohabitation. En 1983, Edouard Balladur, homme politique français, théorisa ce qu’il nomma « cohabitation » comme une pratique institutionnelle ou le « président ne dispose pas de majorité parlementaire mais garde les moyens de défendre ses prérogatives institutionnelles ». De manière plus générale, la cohabitation résulte d’un renversement de la majorité parlementaire en place, liée au président, aux élections législatives. Ce renversement de la majorité augure un partage de

Avec le président de la république,il forment le pouvoir exécutif. Il faut noter que le ''pouvoir'' du gouvernement dépend des périodes:cohabitation ou de concordance. La cohabitation politique désigne la situation de coexistence d'un chef de l'État  et d'un chef de gouvernement (premier ministre) appartenant à une majorité parlementaire qui lui est politiquement opposée. Au regard des attributions du gouvernement on peut donc se demander si on peut réellement dire que l'exécutif sous la Veme république

D'une durée de sept ans, le mandat présidentiel fut racourcit à une durée de cinq ans. La question du quinquennat se sera étalée sur presque 130 ans et les débats étaient intensifiés lors de chaques nouveaux mandats présidentiels durant la V République. Il aura fallut deux cohabitations limitant toutes deux le champs d'action et les progrès politiques pour donner raison à ce changement constitutionnel. Cependant, éviter du mieux possible les risques de cohabitations n'était pas le seul élément moteur

Référendum qui a instauré l’élection du président au suffrage universel direct. Ce régime présente donc des caractéristiques appartenant au régime présidentiel et des caractéristiques appartenant au régime parlementaire. C’est cette nouveauté dans notre constitution qui justifie le retrait de la fonction présidentielle au profit du premier ministre (cohabitation). La véritable nature du régime est parlementaire puisque la constitution de 1958 pose clairement le principe de la responsabilité du gouvernement

caractéristiques du régime de la Ve République qui tend à favoriser l'émergence d'une nette majorité. Le fait majoritaire se produit lorsqu'une majorité nette se dégage à l'Assemblée nationale. Le chef du gouvernement doit être issu de cette majorité. On distingue alors deux situations : en période normale, la majorité est également celle du président : c'est la concordance des majorités. En période de cohabitation, ou discordance, le fait majoritaire existe encore mais il est dit « imparfait ». Le régime

son application a variée selon les différentes périodes. En effet, la première période de cohabitation de 1986 a constitué une évolution de la pratique institutionnelle favorable à l’extension des compétences du chef du gouvernement. Trois cohabitations (93,97, 86) ont en effet rendu au Premier ministre l’ensemble des prérogatives que la Constitution lui attribue normalement mais dont la pratique présidentielle l’avait partiellement dépossédé avant 1986. Cela nous permet donc de mettre en évidence

arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ». La fonction présidentielle pose incontestablement l’idée de renforcer la magistrature présidentielle. Le général de Gaulle avait, en 1946, affirmé d’une part que le gouvernement devait être collectivement responsable devant l’Assemblée nationale, d’autre part que « c’est du Chef de l’Etat (…) que doit procéder

le partage des pouvoirs en période de cohabitation ? « Devant un tel état de choses, qu’ils ont pourtant voulu, beaucoup de nos concitoyens se posent la question de savoir comment fonctionnent les pouvoirs publics. A cette question, je ne connais qu’une seule réponse, la seule possible, la seule raisonnable, la seule conforme aux intérêts de la Nation : La Constitution, rien que la Constitution, toute la Constitution. » Mitterrand parle ici de cohabitation, il s’agit de la période au cours de