Majorité Présidentielle Et Cohabitation

Le président de la République en 2012 est-il le même qu’en 1958 ? « Monarque républicain », « hyper-président », « super premier-ministre » , les qualificatifs n’ont jamais manqué pour tenter de cerner la nature de la fonction présidentielle sous la Cinquième République . Nous sommes, en effet, passé d’un président qui « inaugure les chrysanthèmes » sous la 3ème République, à un président aux pouvoirs quasi-symboliques sous la Quatrième à finalement un président à la manœuvre et aux pouvoirs considérablement

développé en faveur du FN, de l’extrême-gauche et des écologistes. De plus en plus de Français ne font plus confiance aux forces politiques traditionnelles. Le 17 mai, il nomme A. Juppé (un gaulliste) 1er Ministre. Le gouvernement dispose d’une large majorité, mais il déçoit l’opinion parce qu’il ne peut tenir les promesses de Chirac pendant la campagne. La réduction du poids de la dette devient prioritaire pour satisfaire aux critères imposés par le traité de Maastricht en vue de créer l’euro. Les impôts

pouvoirs c'est-à-dire la non subordination de l'exécutif au législatif et son renforcement. De Gaulle veut un régime parlementaire car il est profondément républicain mais avec un exécutif fort, mais il refuse aussi un régime présidentiel. Ainsi De Gaulle ne veut ni un régime présidentiel comme aux États-Unis, ni un régime parlementaire pur. C'est la toute l'originalité de sa pensée. 2 les héritages de la IVe république sont nombreux. Ces héritages prennent deux aspects :

La cohabitation est l'une des conséquences de la révision constitutionnelle de 1962, car le suffrage universel direct qu'elle a institué, a limité la portée de l'élection législative en lui assignant pour principale fonction la désignation d'une majorité parlementaire conforme aux vues du président, ce qui engendre la bipolarisation, c'est soit oui soit non au Président de la République. La différence entre la durée du mandat présidentiel qui est de 7 ans et la durée de la législature qui elle

de la Cinquième datant du 4 octobre 1958, la fonction présidentielle a connu une évolution certaine de par la singularité du régime établi. En effet, plusieurs types de régimes ont émergé, la France qui jusqu’alors n’avait connu qu’une présidentialisation à l’influence unique a vu la tendance de son gouvernement s’inverser et s’orienter vers une pluralité des influences politiques au pouvoir. Cela s’est notamment traduit lors des cohabitations qu’a connu le régime français à partir de 1986 sous

de l’état. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités » I)Le statut présidentiel Ce statut se définit comme l’ensemble des conditions juridiques relatives aux choix et a la responsabilité de la personne qui occupe la présidence. A)Les conditions d’accès a la présidence 1)l’élection présidentielle L’élection et ses caractéristiques se décomposent en plusieurs étapes : *Le mode d’élection du président a été l’objet d’une

régime d’assemblée détesté par de Gaulle qui démissionne dès janvier 1946. Perçue le plus souvent comme un échec politique, la IVe république ne durera que 12 ans. En 1958, de Gaulle revient au pouvoir et fonde avec la Ve République un régime semi présidentiel qui s’est imposé dans la durée, non sans évoluer. Quels sont donc les caractères des deux systèmes institutionnels de la France depuis 1946, comment les pouvoirs s’y sont-ils organisés? Comment la vie politique a-t-elle évolué en plus d’un demi-siècle 

directe. Le peuple va voter au référendum, et va envoyer une majorité de pantagoniste à l’assemblé national. Le président du sénat Mollerlle va saisir le conseil constitutionnelle, mais celui-ci va déclarer incompétent pour contrôler la volonté directe des lois voté directement par le peuple, avait accusé de gaule de forfaiture la constitution va être promulgué le 6 novembre 1969. L’art.7 dispose que le président été le premier cours à la majorité universelle des …exprimé, si celui n’est pas obtenu au

députés votent une motion de censure et renversent le gouvernement. De Gaulle dissout l’assemblée et confie aux électeurs l’arbitrage de la crise. Le Référendum de 1962 est adopté avec 61,5% de voix favorables. Les élections législatives donnent la majorité au parti gaulliste. L’autorité du chef de l’Etat est renforcée et il ne peut plus être soumis au jeu des partis politiques par l’intermédiaire des grands électeurs. Cette image correspond parfaitement à l’incarnation des institutions que propose

de prospérité économique correspond une stabilité ministérielle, appuyée à l’Assemblée nationale par une forte majorité de gaullistes. C. Contestations sociales et démission (1968-1969) retour – À partir de 1965, l’influence du général de Gaulle faiblit. Il n’emporte les élections présidentielles de 1965 qu’au deuxième tour et ne dispose plus que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale après 1967. – En mai 1968, une agitation étudiante débouche sur une grave crise