Marie Duru-Bellat

classes de maternelle, on constate des écarts des niveaux selon le milieu social des enfants. « Les premières traces des inégalités sociales sont observées au niveau de la moyenne section maternelle, quand les enfants ont 4ou5 ans » analyse Marie Duru Bellat, sociologue de l’éducation. John Rawls est convaincu que le régime politique le plus juste, celui qui se rapproche le plus du régime idéal, le régime qui prend le mieux en compte les valeurs de liberté et d'égalité, ainsi que quelques autres

revisité, Éducation et société́, n° 1 – Dupeyron Jean-François, « La responsabilité éthique des Conseillers Principaux d’Education », Dossiers des sciences de l’Education, n°36/20, pp. 167-188 Duru-Bellat M., Van Zanten A. et Farges G. . Sociologie de l'école, 5e édition. Armand Colin, 2018 – Duru-Bellat Marie et Dubet François, l’Ecole peut-elle sauver la démocratie ? Seuil, 2020 – Félouzis G. Inégalités scolaires et politiques éducatives : une introduction, in Economie et statistiques, No 528-529

enfants de milieu favorisé dès leur entrée en maternelle n’est pas entamé. Même si les écarts sociaux ne se creusent que discrètement, année après année, à l’école maternelle et à l’école primaire, une logique d’accumulation est bien en place. Marie Duru-Bellat, Les Causes sociales de l’inégalité à l’école, numéro 4 de la revue Comprendre (PUF, oct. 2003), dir. par J.-P. Fitoussi et P. Savidan. 1) Expliquez rigoureusement le paragraphe souligné. Document polycopié n°18 |Réussite en CP des élèves

Dynamiques des inégalitésDynamiques des inégalités et théories de la justice sociale[Examen écrit : questions de cours et commentaires de documents.]1ère partie (descriptive) : Les inégalités en France et dans le monde1. Inégalités, pauvreté, discriminations : questions de définitions et de mesuresa. Inégalitésb. Pauvretéc. Discriminations2. Les inégalités en Francea. Une photographie en 10 graphiques (Rapports de l’Observatoire des inégalités ; INSEE ; data-gouv.fr ; stata)b. L’évolution des inégalités

établissements du secondaire deviennent plus autonomes et sont progressivement en concurrence les uns avec les autres. Un « marché scolaire » se constitue dont les parents d’élèves et les établissements sont les acteurs. Dans une enquête de Marie Duru-Bellat, en 1993, l’observation des bulletins scolaires, de travaux standardisés et des décisions d’orientations permet de distinguer les établissements scolaires en trois grands groupes : - Les établissements de centre-ville, qui regroupent les

social peut se révéler ségrégatif. L’importance des relations nouées avec les proches (parentsamis) constituent, pour les jeunes, des micro-sociétés relativement hermétiques à la société globale. Et, dans les nouvelles générations, la tolérance se marie assez volontiers avec l’indifférence à l’égard de ceux qui restent étrangers à ce cercle de l’intimité. Olivier Galland a montré qu’une surestimation des rapports privés et l’instrumentalisation des rapports publics peuvent aboutir à un cloisonnement

Baudelot Christian, Establet Roger (1992), Allez les filles !, Paris : Seuil. Autres references: Broccolichi Sylvain (1995), “Orientation et ségrégations nouvelles dans l’enseignement secondaire » Sociétés contemporaines, n°21, 1995. Duru-Bellat Marie (1990), L’école des filles : qu’elles formations pour quels rôles sociaux ?, Paris : l’Harmattan. Eribon Didier (2010), Retour à Reims, Paris : Flammarion.

classe avec une meilleure ambiance... La maternelle propose d’ailleurs aux plus jeunes de n’être présent qu’à mi-temps, bien consciente des différences de maturité et de temps d’adaptation des enfants. Bibliographie et Webographie Ouvrages : DURU-BELLAT Marie et VAN ZANTEN Agnès, Sociologie de l’école, Armand Colin, Paris, 2007 (3ème édition), 267 p. Ministère de l’Education Nationale, L’école maternelle : son rôle / ses missions, CNDP, Paris, 1986, 125 p. Ministère de l’Éducation nationale, de

membre du Conseil économique et social, rapporteur de l’avis adopté par cette assemblée le 30 mai 2007 sur La sécurisation des parcours professionnels ; - M. Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution ; - Mme Anne-Marie Daune-Richard, chargée de recherche au CNRS, spécialiste des « modèles nordiques » d’articulation vie professionnelle/vie familiale ; - Mme Margaret Maruani, sociologue, directrice de recherche au CNRS ; - Mme Rachel Silvera, économiste, maître de

la société et ses exigences, ceci étant peut-être du à une histoire de lutte typiquement féminine. C. Des préoccupations et des contraintes typiquement féminines Pour les femmes, subsiste encore une question de compromis… En 1990, Mme DURU-BELLAT a réalisé une étude sur l'orientation des jeunes. Elle considère les élèves comme des acteurs/consommateurs d'éducation, qui orientent leurs investissements éducatifs dans une direction, en fonction d'une stratégie : en vue d'une fin souhaitée,