Marie Duru-Bellat

un palier très net et cesse de progresser, sauf ces dernières années où elle bénéficie de taux de réussite à l'examen jamais atteints alors qu’il n’y avait que 30 000 lauréats vers 1950 (5% de bacheliers) puis 60 000 en 1960 (11%)[65] ». «  Marie Duru-Bellat nous montre qu’elle n’est pas forcément une « démocratisation »[66] ou alors il faut peut-être parler, avec Pierre Merle, de « démocratisation ségrégative »[67]. «  Certes, il y a un accès plus grand au niveau bac mais tout le monde ne fait pas

d’homogénéisation ». Nous montrerons par la suite que la discrimination va prendre différents aspects au sein de l’école. Nous qualifions cette discrimination de "masquée" car elle opère à la manière d'un « curriculum caché » selon l'expression de Marie Duru-Bellat (année). Il est important également de préciser qu'il serait faux d'en conclure à un racisme idéologique de l'école mais cela conduit nécessairement à des formes de ségrégation et de discrimination au sein même de l'institution. C'est en cela

physiques et sportives I/ Des années 1920 aux années 1960. Un rapport social de domination : - Code Napoléon 1804 « La femme doit obéissance à son mari » « Les personnes privées de droits sont les enfants mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux ». Société patriarcale. Quelques évolutions (1920 1940) : - 1920 La garçonne (milieu favorisé) : une image de la femme sexuellement affranchie. Attention, ces années ne sont par marquantes d’une émancipation

Dubet pour comprendre réellement les bases sur lesquels refonder cette écoles qui petit à petit s'éloigne de plus en plus de l'idéal démocratique et républicain qui en faisait sa fierté. -------------------------------------------- [ 1 ]. Marie Duru-Bellat avec laquelle il a l'habitude de travailler; mais aussi Pierre Bourdieu, Anne Barrère, Georges Felouzis, Pierre Merle ... [ 2 ]. Aussi bien maternelle, primaire, collège que lycée ( d'ou le 'E' de école) [ 3 ]. Le livre (Se) motiver à apprendre

antérieures étaient actives pour que les résultats soient significatifs. La solution retenue est donc d’estimer la mobilité des femmes par l’intermédiaire de leur choix de conjoint. On compare les positions sociales du père et du conjoint des femmes mariées. Les conclusions tirées de ces tableaux montrent que l’influence de l’origine sociale sur la destinée diffère peu selon le sexe Donc un champ d’enquête très restrictif qui ne permet pas d’étudier la mobilité intragénérationnelle ni la mobilité plus

France. Question 3. Expliquer. Expliquer par quels processus concrets les enfants intériorisent ces comportements valorisés Question 4. Expliquer. Quel est le rôle de la famille dans la fabrique des filles et des garçons selon la sociologue Marie Duru-Bellat ? Question 5. Expliquer. Que signifie cette phrase de la philosophe Simone de Beauvoir : « on ne naît pas femme, on le devient » ? ☺Pour ceux qui veulent aller plus loin : Documentaire ‘Le cerveau a-t-il un sexe ?’ http://www.knowtex.com/nav/le-cerveau-a-t-il-un-sexe_36821

normes sociales : l’accès à une filière scientifique signifie l’entrée dans une compétition scolaire, à laquelle les filles répugnent. Le maintien des différences entre las carrières menées par les filles et les garçons peut s’expliquer, selon Marie Duru-Bellat, parce que les filles ne font que se couler dans le moule des stéréotypes conservateurs. La réussite scolaire des femmes semble contradictoire avec la valeur du diplôme. En effet, si le taux de chômage des femmes ayant un diplôme supérieur est

Ici le conformisme des filles serait un handicap là où la distance des garçons par rapport aux verdicts scolaires leur ouvrirait des portes alors même que leurs résultats ne sont pas meilleurs - voire sont moins bons que ceux des filles. . M. DURU BELLAT parle du "complexe de Cendrillon" pour résumer la situation des filles et plus généralement des femmes : le destin social des femmes, c'est le bonheur dans l'exaltation amoureuse ; s'en éloigner expose les femmes au risque de la marginalisation

domaines variés.] Bibliographie complémentaire Christian Arnsperger et Philippe Van Parijs, Ethique économique et sociale, La Découverte, Coll. Repères, 2003. François Dubet, Les places et les chances. Repenser la justice sociale, Seuil, 2010. Marie Duru-Bellat, Le mérite contre la justice, Presses de Sciences po, 2009. Jean-Paul Fitoussi et Pierre Rosanvallon, Le nouvel âge des inégalités, Seuil, 1996. Michel Forsé et Olivier Galland, Les français face aux inégalités et à la justice sociale, Armand

l’alternative du mariage. Le mariage n’est plus le début du couple, il y a un renversement des ordres. Ont fait ca à une inversion des choses. Le mariage n’est pas le rite de passage. Il n’y a pas de distinction forte avec les couples mariés et couple non marié. Le mariage n’est plus central, ca devient un usage privé de la constitution. Un changement social profond, car l’institution ne s’impose plus dans les choix individuel. L’institution est un élément que l’on peut saisir dans l’individu. C’est indicateur