Marivaudage

qu'ils apportent à la pièce. d)Le Petit Plus: Le nom de MARIVAUX a donné naissance au verbe marivauder qui signifie échanger des propos galants et d'une grande finesse, afin de séduire un homme ou une femme. Par extension a été créé le mot Marivaudage. 2°) « L'huître » de Didier CARON Mise en Scène: Didier CARON Avec: Jacques BALUTIN (Bernard), Axelle ABBADIE (Viviane), Morgane BONTEMPS (Cindy) a)Résumé: L'huître, c'est Bernard. Il ne sait plus si Viviane son épouse, l’aime encore

titre. Les mains libres de Man Ray ont tracé librement un écheveau de lignes abstraites. Les mains libres d’Eluard traceront, tout aussi librement, ce qui lui passe par la tête en cet instant, une métaphore sur une averse, peut-être doublée d’un marivaudage analogique : l’embrouillis de lignes appelant une brouille passagères des amants sans durée ni conséquences. Nicole Boulestreau suit cette piste au moyen d’un commentaire coopératif qui s’appuie sur la connaissance du manuscrit Louis Parrot annoté

« feux » ainsi que de sa « flamme » la belle Cléanthis. De plus, pour imiter jusqu’au bout les aristocrates de l’époque Arlequin se promène au bras de Cléanthis et s’agenouille pour lui déclarer son amour. Mais ce langage précieux se double de Marivaudage, dialogue subtil et raffiné, ce style très travaillé ne se retrouve que dans les pièces de Marivaux. Les répliques s’enchaînent alors avec vivacité : Cléanthis annonce : « je vous dispense des compliments. » puis Arlequin répond « Et moi je vous

permet de créer des adjectifs relatifs à tous les mots savants : académique en tête de liste, cela va de soi, mais aussi électronique, productique, domotique… » « -age : suffixe populaire. Tend à prendre une valeur vulgaire ou péjorative : bavardage, marivaudage, tripotage, tripatouillage, balayage ». « On pourrait cependant, pour élaguer un peu les tortillages et les amphigouris, obliger tout harangueur à énoncer au commencement de son discours la proposition qu’il veut faire. » Jean-Jacques Rousseau

provincial dans les salons parisiens où il s’ennuie, mais il plaît. Il rencontre des personnalités politiques, des artistes… Il fait notamment la connaissance d’Alexandre Dumas fils, puis père à qui il fait lire une de ses pièces Les pailles rompues, un marivaudage léger. Ce dernier accepte que la pièce soit jouée le 12 juin 1850 dans son théâtre, le Théâtre Historique qui deviendra Théâtre Lyrique et lui obtient un poste de secrétaire auprès de son directeur, Jules Seveste.En fréquentant les salons, il fait

créer des adjectifs relatifs à tous les mots savants : académique en tête de liste, cela va de soi, mais aussi électronique, productique, domotique… » « -age : suffixe populaire. Tend à prendre une valeur vulgaire ou péjorative : bavardage, marivaudage, tripotage, tripatouillage, balayage ». En fait, si nous comprenons bien les technocrates, la mercatique serait savante et le marchandisage serait vulgaire ! Mais, peut-être ne connaissent-ils pas la valeur des suffixes en français ? Alors

Préoccupé de vérité, de bienséance, de finesse et de profondeur : « corriger les vices des hommes » par la vertu du rire (Préface de Tartuffe). IV. Le XVIIIe a. Marivaux, la lucidité. Un théâtre de l’amour-mystère ; le marivaudage. • Le choix des sujets, des personnages et des circonstances. √ Fantaisie romanesque et réalisme. Eléments de la dramaturgie italienne (travestissement, mensonges, parodie). Crée personnages romanesques. Romanesque

dans la simplicité et dans la beauté d’une  expression naturelle et spontanée. Grâce à  cette parole il nous donne une peinture des  mœurs de son époque avec ses bons et ses  mauvais côtés, mais il semble que ce siècle  lui va à ravir puisqu’il lui permet d’exalter  son   marivaudage.   Crébillon   se   situe   lui  aussi dans le domaine de l’oralité avec La  Nuit   et   le   Moment   car   c'est   une  conversation   entre   deux   libertins,   où  l’homme par sa parole excite la curiosité de  la femme afin de s’exciter lui­même car il 

avec leur spectacle théâtral : la Comedia dell’arte. C’est un théâtre d’improvisation à partir d’un canevas fixe. C’est dans cette lignée que trouve place Marivaux et ses comédies qui associent la finesse du sentiment amoureux et la subtilité du marivaudage (importance du déguisement). f) Le théâtre romantique (19e s.) >< Classicisme C’est un courant théâtral en opposition aux principes de la tragédie classique. C’est VictorHugo qui a codifié l’esthétique. Les représentations

selon les codes aristocratiques. La séquence est alors ouvertemt un jeu, auquel Cléanthis joue cependant plus sérieusemt qu’Arlequin.  La séquence souligne deux choses : l’incapacité à endosser le rôle des maîtres dans le registre de la séduct° (du marivaudage en un certain sens) et le caractère artificiel et factice de ces codes amoureux. Cléanthis met en scène la séquence, Arlequin par deux fois détruit l’illusion. Ce dernier fait le constat qu’il ne s’agit pas d’amour mais de coquetterie (factice,