Masaccio

avaient des scènes à l’intérieur alors que beaucoup de tableaux de la Renaissance ont des scènes en extérieur, dans la Nature. La peinture flamande avec Van Eyck ou Bruegel est surtout connue pour son attention donnée au rendu des matières. En Italie, Masaccio est le premier à appliquer à la peinture les règles de la perspective mathématique. Les artistes de la Renaissance font aussi pour la première fois des portraits de leur commanditaire et des autoportraits (Albert Durer). Certains peintres de

) 12 Jean-Pierre Vernant, op. cit. 13 Tous les films de Pasolini sont picturaux : « Il mio gusto cinematografico non è di origine cinematografica, ma figurativa. Quello che io ho in testa come visione, come campo visivo, sono gli affreschi di Masaccio, di Giotto, che sono i pittori che amo di più, assieme a certi manieristi (per esempio Pontormo). E non riesco a concepire immagini, paesaggi, composizioni di figure al di fuori di questa mia iniziale passione pittorica, trecentesca, che ha l’uomo

moderne ». Ils posent les jalons d’un art tourné vers la transcendance. Masaccio par exemple trouve son inspiration auprès des architectes (Brunelleschi) à qui il emprunte les lois de la perspective combinées au sens du volume et à l’amour des modèles antiques (Donatello). Ainsi, suivant cet élan, une poignée d’hommes bouleversent en quelques années, les lois de l’espace et de la représentation humaine. Trinité, 1426 de Masaccio C’est ce qu’on appelle la conquête de l’espace et de la lumière

tout, grâce à son ami Francesco Granacci, d’être l’apprenti de Domenico Ghirlandaio pour trois ans à partir de 1488. Il étudie les fresques de l'église Santo Spirito de Florence et de l'église Santa Maria del Carmine et en copiant les fresques de Masaccio, s'attire les jalousies autant par son habileté que par ses remarques, lesquelles envers le sculpteur Pietro Torrigiano lui font recevoir au visage, un coup de poing qui provoque une cassure au nez qui marquera à vie son visage. Impressionné par

Dans le domaine artistique, la rupture décisive avec la tradition médiévale se produit à Florence, vers 1420, alors que viennent d’être assimilées (scientifiquement parlant) les règles de la perspective . Les œuvres de Filippo Brunelleschi et de Masaccio sont des exemples éblouissants de l’utilisation de cette technique. Mais la Renaissance artistique contribue également à la glorification du corps humain, donnant par le fait même une légitimité artistique à un art profane délaissé durant le Moyen

du spectateur: le spectateur, naguère fixé en un seul point, de manière frontale devant l'oeuvre, est invité par l'oeuvre à se déplacer, à faire l'expérience de nouveaux points de vue, et même à en devenir le co-auteur. 1/ Rapport frontal: MASACCIO, « La Trinité », 1427, Fresque, Santa Maria Novella, Florence. Construction en perspective, qui fait du spectateur, celui à partir de qui tout s'anime. Oeuvre qui place le spectateur comme face à une scène de théâtre. 2/ Rupture: avec DIDEROT

matérialiser ces nouvelles réflexions au travers de ses créations, qu’il s’agisse du Dôme ou de la tavoletta. 3. DE LA RÉFLEXION À LA THÉORIE (1435) Dans les mêmes années, seul un peintre semble avoir eu le même type de réflexion que Brunelleschi : Masaccio, dans sa Trinité, une fresque peinte entre 1425 et 1428 pour l’église Santa Maria Novella. De grande dimensions (667 x 317 cm), elle se distingue non par son sujet, mais par sa mise en forme : les personnages se tiennent devant une voûte à caissons

La première Renaissance se développe en Italie au XVe siècle avec notamment Donatello en sculpte, Brunelleschi en architecture et Masaccio pour la peinture. Ces artistes cherchent à créer des formes artistiques à l’unisson de l’apparence de la nature. Dans le domaine de l’architecture, Brunelleschi crée le type Renaissance avec la coupole de Santa Maria del Fiore qui préfigure celle de Rome, chef-d’œuvre de Bramante et Michel-Ange. Celle-ci appartient à la seconde Renaissance, qui se développe à

Elle sera souvent reprise, par exemple par Michel-Ange. En 1415, il peint deux tableaux en perspective représentant le baptistère de Florence et le palais de la seigneurie Il aurait aussi participé, à Santa Maria Novella, à la peinture murale de Masaccio. Sa capacité d’invention se traduit le plus dans ses trouvailles techniques : par exemple, lors de la construction de la coupole de la cathédrale, il fallait soulever environ sept tonnes de matériaux chaque jour et Brunelleschi a mit au point des

français : hautes toitures et cheminées, escaliers en colimaçons. - emprunt de l’Italie : arabesques, rinceau et médaillon. Peinture : Au 15eme siècle : Belgique : les primitifs flamands Italie : Fra Angelico, Masaccio Au 16eme siècle : Les rois font appel à des artistes Italiens et Flamands. Groupe principal : Fontainebleu Portrait : Clouet. Au 17eme siècle : La France n’a plus d’école de