Memoire De La Resistance

actuel Thème 1 – Le rapport des sociétés à leur passé (9-10 heures) Question 2 - Les mémoires : lecture historique L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France (4-5h) Bibliographie Bédarida François, Histoire, critique et responsabilité, Complexe/IHTP CNRS, « Histoire du temps présent », 2003 Douzou Laurent La Résistance française, une histoire périlleuse, Seuil, 2005 Frank Robert, « La mémoire empoisonnée », dans La France des années noires, 2. De l’Occupation à la Libération

passé Chapitre 1 : Les mémoires en France : une lecture historique. LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE. TS Comment sortir d’une guerre pendant laquelle la République a été remplacée par un régime collaborationniste qui a profondément divisé les Français ? Comment a évolué l’image des années de guerre chez les Français et dans les différents groupes sociaux qui ont vécu celle-ci. Dans quelles conditions et pour quelles raisons n’émerge que tardivement une mémoire de la Shoah en France 

France de 1945 à nos jours Chapitre 1 Bilan et mémoires de la Seconde Guerre Définir Mémoire et histoire L’historien Pierre Nora définit la mémoire ainsi « La mémoire est la vie, toujours portée par des groupes vivants, et à ce titre, elle est en évolution permanente, ouverte à la dialectique du souvenir et de l'amnésie, inconsciente de ses déformations successives, vulnérable à toutes les utilisations et manipulation (…),. La mémoire ne concerne donc que les témoins, les contemporains

SUJET : L’évolution de la mémoire de la Résistance. Le sujet d’étude nous présente deux documents ,le premier est un exercice tiré d’un manuel d’école primaire datant de 1959 écrit par Louis François et, compte un récit puis une série de question ,aillant un rapport générale a la seconde guerre mondial . Dans un contexte de guerre froide, ce texte destiné aux enfants, essaye de manière simpliste d’expliquer l’occupation Allemande en France et mets l’accent sur une Résistance française forte. Le

de Mémorialisation, autrement dit, cette manière de construire un récit en se basant sur les mémoires. Différents acteurs encouragent ces deux processus. Ils encouragent le « devoir de conservation » et le « devoir de mémoire ». Groupes ethniques Groupes politiques/ religieux Des individus (descendants) L’humanité L’Unesco L’Etat Il y a une difficulté à concilier d’un côté patrimoine-mémoire, deux processus subjectifs et de l’autre, l’Histoire qui est un processus qui se veut objectif

et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France : La France Gaullienne, le mythe résistancialiste : Sortir de la honte : De Gaulle à la libération exprime que les collaborateurs n’on été qu’une minorité et que la nation dans son ensemble était unie dans la résistance et que Vichy n’était ni la France ni la République. On a appelé ça le mythe résistancialiste : le mythe d’une France unis et résistante. Ce mythe va durer juste à la fin années 70, dans cette création de mémoire beaucoup

collaboration avec l’Allemagne ; établit une législation raciste contre les Juifs et les autorités françaises participeront à la déportation de 75000 juifs de France. Mais dès 1940, le général de Gaulle, refuse la collaboration et appelle à la Résistance et aussi sur le sol de France des Français décident par eux-mêmes de refuser la victoire de l’Allemagne nazie. Grâce à l’action des Alliés et des résistants, le régime de Vichy tombera en août 1944 et le général de Gaulle deviendra chef du gouvernement

les mémoires françaises de la Seconde Guerre mondiale sont seulement le reflet de la division des Français lors du conflit mais également le fruit d’une evolution dependant des changements de contexte politique et social. De fait, la Seconde Guerre Mondiale a cette particualarité de ne pas pouvoir opposer de manière simple et évidente deux visions et donc de délivrer un message clair : la lute du bien contre le mal. La multiplicité des acteurs du conflit explique cette diversité des mémoires.

CHAPITRE 2 : L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE Une société démocratique ne peut pas en rester à un rapport simplement patrimonial et mémoriel à son passé. Elle se doit de le regarder en face. Et pour cela, le travail de l’historien lui est indispensable. En effet, l’histoire a une approche objective et scientifique du passé puisqu’elle travaille à partir de sources. La mémoire est plus subjective et souvent en proie aux émotions. L’histoire et la mémoire ont donc deux approches

Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale (1939-1945) I – Retour sur la France sur la Seconde Guerre Mondiale En 1939, la France est une grande puissance et en 1945 elle est en ruine, elle est occupé par l’Allemagne pendant 5ans. Pourquoi la Seconde Guerre Mondiale est une période particulièrement trouble pour la France ? 1 – La défaite A – Un traumatisme La France s’est battu quelques semaines en mai 1940. C’est une surprise pour tous. Les français