Mercantilistes Physiocrate Points Communs

constituer en science autonome, l’économie politique a dû adopter des méthodes proches de celles des autres sciences : elle va se donner un objet plus abstrait en isolant dans la réalité observable un phénomène fondamental qu’elle va privilégier comme point de départ de toutes les questions qu’elle va ensuite analyser. Ceci la conduit à adopter une approche abstraite. II/ L’approche abstraite Afin de pouvoir décrire théoriquement des phénomènes purement économiques, les économistes néo-classiques

il aborde (mais de façon peu approfondie) des concepts comme ceux de la demande et de la valeur des biens, et du rapport qu’ils entretiennent entre eux. L'œuvre est un projet politique et économique pour toute une région, et tente de défendre un point de vue cohérent. En définitive, les ouvrages de Xénophon portent sur la manière de gérer un domaine agricole, et sur l'économie domestique (l'expression serait, en grec, tautologique) ; Les Revenus montre cependant bien que ces enseignements sont applicables

professionellement. Les mercantilistes : (environ 1450-1750 J.Bodin) Personnes qui se questionnent sur le commerce, l'échange, la monnaie. Ecole de pensée tres tres longue (3 siecles). Il faut vendre + à l'étranger que l'on achete : Balance commerciale excedentaire/ Ils vont poser les premiers vrais grands débats sur la monnaie (signal social qu'elle incorpore ou sa composition qui lui donne sa valeur ?) Quand la masse monétaire augmente, les prix augmente (J.Bodin). Les physiocrates : (environ 1730/50

hypothèse qui est vérifiée par les observations du monde réel, on parle de théorie. Plusieurs auteurs adhérant aux hypothèses d’une même théorie constituent une école (les classiques, les marxistes, les keynésiens) ou un courant d’une même école (les physiocrates). III. L’économie politique et la politique économique L’économiste est désintéressé, comme le philosophe, le chercheur en médecine,… Lorsque la pensée économique vise à aider le décideur (l’entrepreneur, l’homme politique) à

l’enrichissement des marchands et le commerce international. A. Smith ne verra dans la doctrine mercantiliste qu’un tissu d’erreurs, d’autres auteurs comme J. M. Keynes estiment qu’il s’agit là de conceptions fondées sur le bon sens. Nous étudierons le mercantilisme à partir de quatre thèmes : l’époque, la doctrine, les variantes nationales et les critiques des mercantilistes tardifs. La période mercantiliste se caractérise une crise sociale et monétaire mais aussi par des progrès décisifs, notamment

Chapitre 1 : la science économique : un catéchisme ? I . Les « églises » Il n'est pas possible de dater avec exactitude la naissance de la science économique ;néanmoins , le premier Traité d'économie politique paraît en 1615 ; son auteur est un mercantiliste français, conseiller du pouvoir et non pas théoricien : Antoine de Montchrestien. L'intuition d'une science économique n'apparaît qu'à la fin du XVIIIe siècle (François Quesnay, 1758, Adam Smith, 1776) ; la constitution de la science économique

consacrées successivement aux mercantilistes, aux physiocrates, à Hume et Smith, aux continuateurs et/ou vulgarisateurs (Malthus, Ricardo, Storch, Say, Mill, etc.) et aux réformateurs sociaux (Owen, Saint Simon, Fournier). Cependant, l’histoire de la pensée économique, une fois créée, procédera à des subdivisions nombreuses et complexes (telles les subdivisions de Luigi Cossa). On ne fera que reprendre les classements antérieurement opérés par l’économie politique. De ce point de vue, les historiens reprennent

doctrine| | | |mercantiliste qu’un tissu d’erreurs, d’autres auteurs comme J. M. Keynes estiment qu’il s’agit là de conceptions fondées sur le bon | | | |sens. | | | |Nous étudierons le mercantilisme à partir de quatre thèmes : l’époque, la doctrine, les variantes nationales et les critiques des | | | |mercantilistes tardifs. La période mercantiliste se caractérise

jeune. En faisant abstraction des mentions du juste prix, de la monnaie ou de l'usure qu'on rencontre dans la Bible, chez Aristote ou saint Thomas d'Aquin, on peut considérer que les premiers écrits économiques datent du xvie siècle, avec les mercantilistes. Au xviiie siècle, l'économie est revendiquée en tant que science nouvelle par l'école physiocratique, qui, en France, regroupe les premiers libéraux. Les classiques la désignent par « économie politique » et le terme de science économique, aujourd'hui

économique naît au sein du courant physiocrate face aux doctrines mercantilistes alors dominantes. Rompant avec la tradition mercantile focalisée sur la trésorerie de l’État, le courant physiocrate fait de la production agricole la seule source de valeur (physiocratie signifie « gouvernement de la nature »). Cette confiance en la nature relève de l’intuition d’un ordre économique spontané et optimal. Ne parvenant pas à faire de cette prescience une théorie, les physiocrates attribuent cet « ordre naturel