Méritocratie

républicaine accueillent-t-elle de façon égale tous les adolescents qu’elle forme et permet-elle leur insertion sociale ?
L’école socialise. Elle inculque les valeurs et les normes fondamentales des sociétés démocratiques (égalité, laïcité, méritocratie…). Elle apprend aux enfants et aux adolescents les éléments constitutifs de la culture nationale (langue, histoire…) qui permettent aux individus d’avoir le sentiment d’appartenir à une même communauté, d’avoir la volonté de vivre ensemble et

en quelque sorte « apportée » par les élèves : ce sont leurs caractéristiques scolaires et sociales qui, en interaction avec les enseignants, contribuent à composer un environnement de qualité inégale. La méritocratie : source d'inégalités En France, nous répondons par la méritocratie scolaire : ceux qui méritent d'avoir les meilleurs notes sont ceux qui réussissent à l'école. On pense que c'est juste et l'on renvoie à l'école la responsabilité de répartir les places . Le diplôme fonctionne

poursuivre ses études qu’un fils de cadre. Emile Durkheim, sociologue français, insiste sur le fait que le pouvoir s’obtient par le mérite. C’est-à-dire que plus le capital culturel est important, plus le pouvoir détenu l’est aussi : c’est la méritocratie (système politique social et économique). De plus, il est courant que les parents occupant les positions les plus enviables désirent que leurs enfants suivent leur même parcours. Or, la valeur des diplômes sur le marché a largement diminué dans

devenir des générations récentes plus incertain. Panne de l'ascenseur sociale largement perçu et sentiment d'insécurité se diffuse dans toute la société, surtout chez les classes moyennes. III- Les déterminants de la mobilité sociale : la méritocratie est-elle un mythe ? A) Des déterminants multiples 1)Les facteurs structurels Une partie de la mobilité sociale découle de l'évolution de la structure sociale. (tertiarisation) La fécondité a aussi un rôle sur la mobilité sociale, car elle

sociaux sont parfaitement acquis, qu’il n’y a pas de reproduction sociale au-delà de ce que la structure des emplois rend possible. La méritocratie Dans une société parfaitement fluide, il y aurait une totale « méritocratie », au sens où seuls les efforts, le travail des individus seraient responsables de leur position sociale. L’école garantit la méritocratie dans notre société dans la mesure où ce sont les élèves qui font preuve des meilleures capacités qui réussissent (sachant que chaque

liees-a-l-origine_5630549.html“La diversion diversitaire” Discussion autour de l’article de Julia De Funès« Être choisi.e pour sa singularité et non en tant qu'échantillon d'un groupe qu'il faut à tout prix inclure, voilà un des défis de la méritocratie et de la reconnaissance »→ Augmentation de la discrimination à l’encontre des cibles → Renforcement des stéréotypes → Perte de confiance des cibles et diminution de leur performance → Sentiment d’injustice des non cibles → Réduction

peuvent aussi se sentir considérés comme inférieurs, et intérioriser leur situation… ce qui ne les aidera pas à s’en sortir. Elles ne respectent pas le principe méritocratique républicain Ces mesures peuvent remettre en question l’idéologie de la méritocratie ; ainsi, un élève peut ne pas être accepté dans une école car les dernières places encore restantes peuvent être réservées sous forme de quota à des élèves mois bons que lui en terme de résultats scolaires. « Ce n'est pas au nom de l'appartenance

sous l'angle de concepts tels que le champ; l'habitus; le capital, qui peut être économique, culturel, social ou symbolique; la légitimité. Pour Pierre Bourdieu, l'école républicaine, qui veut l'égalité des chances et qui déclare favoriser la méritocratie, génère en fait la reproduction sociale c’est-à-dire un phénomène sociologique qui conduit à la transmission des positions sociales, des façons d’agir ou de penser, d’une génération à une autre il s’agit en d’autre terme à une immobilité sociale

société repose désormais plus sur la méritocratie, c’est-à-dire l’égalité des chances: chaque individu doit pouvoir accéder à n’importe quelle condition sociale s’il le mérite, s’il s’en donne les moyens, quelque soit ses origines sociales. Ainsi, en 1970, 16,8% des fils d’employés étaient cadres contre 25,4% en 1995. L’école, par la mise en place d’une massification, a permis une réduction des inégalités sociales et la société française, basée sur la méritocratie, connaît donc une certaine mobilité

au-delà de celle-ci en corrigeant les inégalités. Selon Patrick Savidan, deux conceptions de la justice sociale s’opposent : * Les partisans de la méritocratie : chacun mérite le sort qui lui est destiné. Cela signifie que celui qui a réussi c’est parce qu’il l’a mérité et que celui qui a échoué c’est parce qu’il l’a mérité aussi. La méritocratie qui accorde beaucoup d’importance à la liberté individuelle ne tient pas compte des inégalités de départ. * La justice sociale, en revanche, si elle