Merleau Ponty Conscience Sens

allant de soi, il passe inaperçu et que, lorsqu’il affleure à la conscience, il est refoulé comme indigne de sa publication, s’expose à blesser le narcissisme du lecteur qui se sent objectivé malgré lui, par procuration, et de manière d’autant plus cruelle, paradoxalement, qu’il est plus proche, dans sa personne sociale, du responsable de ce travail d’objectivation. A moins que l’effet de catharsis que produit la prise de conscience ne s’exprime, comme il arrive parfois, dans un rire libéré et libérateur

  Le langage est une faculté, celle de pouvoir communiquer une pensée au moyen de signes. C’est donc un système de communication, mais c’est également un système qui suppose une conscience, un sujet pensant. De plus, le langage n’est pas seulement un moyen de faire connaitre sa pensée, c’est aussi par lui que nous pensons. Alors que la parole est un outil clé du langage, le silence, lui, ne dit-il rien pour autant ? Le silence, en tant qu’absence de mots, engendre-t’il nécessairement une absence

INTRODUCTION : Les mots peuvent-ils tout dire ? Il nous arrive très souvent de ne pas trouver les bons mots pour dire ou exprimer certaines choses. Si le langage, par sa fonction de communication semble fait pour transmettre du sens, par les mots que nous avons en commun, les objets qui nous sont communs, on peut se demander si celui- ci est capable d'exprimer ce que nous ressentons personnellement, nos pensées, ce qui en nous, est singulier. C'est ce problème du rapport du langage

de vue « culturel » au sens où le comportement humain ne se réduit pas à des besoins naturels et à des instincts (l’homme est aussi un être intellectuel et social). 1ère grande idée : on ne peut séparer nature et culture comme 2 domaines disjoints, comme 2 choses : Nature et Culture sont 2 points de vue sur une même chose, 2 horizons. De ce fait, il ne faut pas prendre ces 2 termes au sens propre mais au sens figuré. Ce sur quoi nous nos interrogeons c’est le sens des relations entre ces

Etymologiquement, le terme d’introspection vient du latin « introspectus » : « action de regarder à l’intérieur ». L’introspection est l’étude de la conscience par soi-même. Elle est l’étude de sa propre personnalité, de son monde interne et intime, et de ses propres comportements passés ou présents. Elle permet, par une observation intérieure de ses propres états de conscience, la connaissance de soi-même par soi-même. La notion d’introspection est propre au genre humain. Cette méthode d’exploration se nomme également

langage contribue-t-il à la formation de la pensée ? *  * * A. Le vécu et l’en-deçà du langage     Le premier point à considérer est la relation entre le vécu et le langage. Distinguons les termes. Par vécu il faut entendre le pâtir immédiat de la conscience, ce que la subjectivité éprouve, ce dont elle fait immédiatement l’expérience. Le langage, comme système de signes, semble relever d’emblée de ce qui est au contraire médiat, ( on parle même des médias ou mass média ), il est un intermédiaire dont

apporte le bonheur et le savoir la vérité. Le philosophe n'est pas forcement heureux etc. Il veut y acceder, on pourrait dire qu'il ne sait rien justement. La difference avec les etres communs est qu'il doit y acceder en usant de la raison il prend conscience de sa propre ignorance. Il n'y a de désir que par rapport a un manque. Croire etre heureux par exemple et ne pas le savoir est de l'ordre de l'opinion. La philo demarche critique(argumenter) vis à vis des opinions. Une opinion est un point

taire” Wittgenstein. Le langage a-t-il le pouvoir de signifier toutes choses? Il ne s'agit pas ici la question en un sens exhaustif: tout au sens de la totalité équivaudrait sans doute à ne rien dire du tout, mais en sens authentique: dire correctement que l'on veut exprimer. Or, tout ne semble pas réductible au langage. Il semble qu'il existe de l'indicible qui ait un sens. N'y at-il pas un ineffable qui nous entraîne vers le silence, la contemplation ou l'intuition plutôt que vers une parole

Est-on » représente l’être conscient de lui-même et des autres, soit l’être conscient d'exister. Cette conscience enveloppe une connaissance et un travail de réflexion : on est donc dans la capacité de prendre conscience de nos préjugés, ou des limites de notre caractère ou des a priori de notre base sociale et de la société qui en découle. Par la même occasion, il se peut alors que cette conscience m'attribue d’aussitôt un privilège : celui de me connaître mieux que personne quelque soit mon degré

d'accomplissement. L'Homme maître de lui-même aurait la capacité de réussir tout ce qu'il entreprend. Maîtrise de soi: La maîtrise de soi comprend le contrôle de la pensée, la volonté, les sentiments, les émotions, le désir, et les sens. Ne peut-être maître de lui-même que celui qui a conscience et connaissance de tout ceci. Sujet: Être un sujet, c'est savoir que l'on est une personne morale, philosophie et psychique, avec tout ce que cela intègre, c'est à dire les six élements qui ont été cité ci-dessus. C'est