Methodologie Anthropologie

Le modèle segmentaire dispose d’une importance magistrale, au seuil de l’anthropologie politique contemporaine. Il est le fruit des pères fondateurs tels l’éminent Emile Durkheim ; Pritchard ; Ernest Gellner ou encore Raymond Jamous etc. Le modèle segmentaire est usité afin de classifier_ ne serait – ce que partiellement _ les sociétés partageant entre elles certains points communs. Il désigne en ce sens, l’existence d’une société, dont le fondement est constitué de segments qui s’encombrent

ce qui est intelligible et obligatoire. La fonction d'intégration du rituel dans le domaine du surnaturel est la clé de l'analyse de sa fonction sociale et la source de son pouvoir. Le mythe Retour à la table des matières En anthropologie, le concept de mythes fait traditionnellement référence aux mythes religieux. On réserve son usage aux productions parlées et écrites qui mettent en scène des acteurs et des actions dont les caractéristiques échappent à la mesure humaine. Produits

d’Emmanuel Monnier (la recherche du mythologue Michael Witzel), de Léo Pajon (les mythes actuels) et de Leila Haddad et Guillaume Duprat (les origines des mythes). L’étude de l’origine des mythes remonte au 19ème siècle, il se nomme « anthropologie ». Au fil du temps, les techniques et moyens pour dater et comprendre les mythes ont évolués, laissant derrière eux une trace qui, aujourd’hui, garde plus ou moins sa pertinence. Tous les chercheurs, cependant, se posent les mêmes questions : comment

L’anthropologie consiste en un certain regard sur les êtres humains vivant dans un contexte social, culturel, politique, économie, matériel particulier. Elle postule du fait que l’être humain n’existe pas en soi mais que tout est relatif à un contexte. Contrairement à la philosophie, on met à l’épreuve les idées par l’observation de la réalité et non par son propre raisonnement sur les choses. On a des raisonnement pseudo-anthropologiques sans forcément s’en rendre compte dans la vie courante

Education et âges de la vie : le défi de grandir et faire grandir. Les enfants aspirent à être ados de plus en plus tôt. Les adultes entendent rester jeune le plus longtemps possible Les vieux veulent le rester toujours. Les jeunes aspirent à avoir les attributs de l’adulte de plus en plus tôt. Personne ne veut faire son âge = enjeu éducatif centrale. Que signifie éduquer quand personne ne veut faire son âge => situation inédite dans l’Histoire de l’Humanité. Ages correspondaient à

« La cour de récréation. Pour une anthropologie de l'enfance », chapitre VI «  Les jeux comme fait de culture », Julie Delalande, 2001, éditions Les Purs, collection le sens social. Culture enfantinePrésentation de l'auteur : L'auteure, Julie Delalande, anthropologue spécialisée en socio-anthropologie de l'enfance est enseignante au département de Sciences de l'Education à l'Université de Caen. Elle est aussi chercheuse et directrice adjointe du CERSE ainsi que rédactrice en chef de la revue

tendues. Selon Geert Hofstede : la culture est une programmation mentale collective propre à un groupe d’individus. De manière plus spécifique, en éthologie, la culture animale désigne tout comportement, habitude, savoir, système de sens (en anthropologie) appris par un individu biologique, transmis socialement et non par héritage génétique de l’espèce à laquelle appartient cet individu. La culture se définit en ce sens comme un ensemble de connaissances transmis par des systèmes de croyance, par

Le désir mimétique est une théorie unitaire élaborée par René Girard, exploitant un seul et même mécanisme, l'imitation, pour engendrer et expliquer tous (ou presque) les phénomènes concernant l'homme, aussi complexes soient-ils : psychologie, anthropologie, sociologie (notamment dans ses aspect religieux), culture, etc. Toute une école s'est depuis développée pour en exploiter toutes les implications sur les différents aspects de la vie humaine : politologie, économie, etc. L'exemple illustratif

CORPUS 1 Document 1: Jean-Marc LEVY-LEBLOND, Impasciences, Coll. Points Sciences, Seuil, 2003 Qu’est-ce qu’on risque? Jadis, l’humanité était collectivement soumise à des aléas redoutables et peu nombreux: prédateurs, maladies, famines, catastrophes climatiques - les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Aujourd’hui, chaque individu fait face à des périls multiples, mais dont chacun en définitive est statisti­quement peu probable: accidents de voiture, cancer du fumeur, sida, maladies professionnelles

Jean-Didier Urbain, Les vacances, Paris, Le Cavalier Bleu Édition, Idées reçues numéro 30, 2002, 128p. Jean-Didier Urbain est né à Lille en 1951. Il est titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’une maîtrise de linguistique. Il est docteur en anthropologie sociale et culturelle, docteur d’État ès-lettres et sciences humaines. De 1989 à 1996 il est professeur de sociologie de la culture à l'université René-Descartes et Paris-V. Depuis 2008, il est professeur de linguistique générale et de sémiologie