Mimesis

de vue peut-être présenté sur le rapport de l’artiste à la nature. L’artiste ne se restreint pas qu’à une simple imitation des produits de la nature, dans son œuvre. Il a d’autres desseins, qui invalident même cette première conception de la « mimesis ». En effet, ce n’est pas simplement « la nature naturée » qu’imite l’artiste, mais bel et bien la nature à l’œuvre dans son processus de création, autrement dit, « la nature naturante. » Aristote le remarquait déjà dans « La Physique » (II) : « l’art

aura réglé pendant quatre siècle le rapport entre les mots et les images ; ce qui lui succède, c’est l’expérience d’une autre forme de vision que strictement optique avec pour conséquence que le domaine du figurable se soustrait à l’astreinte de la mimésis pour devenir la scène d’une dérive généralisée de l’écriture et d’une distance abolie entre l’œil et l’objet. Le lieu d’une expérience de savoir clivé comme peut l’être le sujet dès lors qu’il ne se laisse plus réduire à un point, celui qu’on considérait

« personnage agissant ». La tragédie est donc en cela différente de la poésie des aèdes : sa particularité est de donner à voir une action, sans l’expliquer ou la raconter. Cette idée rejoint la notion de mimésis, l’imitation de la réalité. Mais plus que de reproduire l’apparence du réel, la mimésis préconise d’exprimer la réalité cachée, l’essence. Enfin, tout cela entraîne la naissance du concept de catharsis, cette force qui permet par la pitié et la terreur qu’engendre une représentation, au spectateur

s'apercevoir que le plaisir mimétique pur, inavoué au XVIIe siècle dans les vanités, s'affirme pleinement au XVIIIe siècle et pour se rendre compte que la représentation d'objets dans la peinture occidentale est constamment partagée entre le plaisir de la mimesis* et celui de la symbolique. Cette dualité de la nature morte est illustrée dès l'Antiquité et par son premier classement de genres qui place la nature morte tout en bas de l'échelle, tout en considérant Zeuxis comme un peintre de génie pour être parvenu

élevé et complète, […] dans un langage relevé d’assaisonnements […], imitation qui est faite par des personnages en action et non au moyen d’un récit, et qui suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à pareilles émotions […] »Imitation = MIMESIS en grec ancienAujourd’hui on traduit plutôt ce mot par « représentation » = montrer, restituer, reproduire quelque chose7« La tragédie est l’imitation d’une action de caractère élevé et complète, […] dans un langage relevé d’assaisonnements […], imitation

terme de « mimesis », il fait référence au théâtre, et aux procédés d'imitation qui lui sont propres. Pourtant, au XIXe siècle, les écrivains multiplient les réfénreces à cette théorie. C'est notamment Stendhal, décrivant le roman comme « un miroir qui se promène sur une grande route », ou encore Balzac, prétendant faire concurrence à l'Etat-Civil. Les critiques littéraires se sont aussi emparés de cette dimension. Auerbach a notamment nommé l'ouvrage qu'il consacre au roman européen Mimesis. La mimesis

permettra jamais de rencontrer, ne peut rien avoir de plus en lui que dans la réalité. II – La mimesis Platon montre que l'art est une dégradation de la réalité dans son attachement à des apparences des copies de la réalité. L'art est une dégradation au carré, il copie les apparences de la copie e la réalité que sont les productions de l'artisan. En effet, pour Platon l'imitation ou mimésis est la condition incontournable de toute production, artisanale ou artistique. D'un autre côté, il

le dithyrambe (le dithyrambe : le récit, le discours) *2) la Mimésis – imitation (la tragédie) *3) le mode Mixte (l’épopée : mélange récit et dial.) Platon ne reste pas aucun place pour la poésie lyrique, pour tout littérature qui ne représente pas des faits. Platon Aristote – siégésis de Platon (dithyrambe + épopée + tragédie) Mimésis pour Aristote : 1) les moyens est le mètre 2) le personnage est les objets de la mimésis 3) les modes — comparaison entre Homère et Empédocle ; — soit :

chapitre. L'icône doit se situer dʼemblée du coté de la révélation, du dévoilement de la puissance divine afin que le regard extérieur se convertisse en un regard intérieur. Pour que lʼimitation du christ, ressemblance dʼhumilité évite le piège de la mimesis (ressemblance dʼégalité, rivalité), bref pour détacher l'icône chrétienne de lʼidole païenne, il faut libérer lʼimage dʼune certaine fénoménalité des apparences afin dʼy inscrire un mouvement de désimagination lequel va permettre dʼassocier lʼimage

son but. Faire voir la société de son temps à travers le prisme de la fable. Par l'animation et l'humour que La Fontaine donne à son discours il fait une certaine mimesis c'est-à-dire imitation (mime-sis) de l'univers. La mimésis est développée par Aristote et est opérationnelle au théâtre. Dans les fables on peut aussi parler de mimésis car il s'agit d'un nouvel objet représentant le réel et qui opère un apprentissage. Cet apprentissage peut sembler contradictoire aux vues des mœurs représentées