Mimesis

« La tragédie est la représentation — ou l’imitation — d’un acte : mimêsis praxeôs.» Cette notion de mimêsis, qui marque un déclin dans la connaissance selon Platon — puisque c’est l’échec d’une connaissance directe, c'est-à-dire sans médiation, de la vérité qui la rend nécessaire — prend au contraire chez Aristote la valeur d’une démonstration et d’un développement : le déroulement de la représentation tragique tel qu’Aristote l’interprète montre ce que peut la praxis humaine et comment les épisodes

l'esprit nouveau a écrit sur le théâtre. Il dit ce que la poésie dramatique devrait être, à son avis, pour à la fois être un monument et créer des événements. Malheureusement, il fonde sa théorie du théâtre sur la Poétique d'Aristote et sa théorie de la mimèsis. Or, Aristote ne tient aucun compte de la mise en scène et ignore volontairement les conditions de représentation et de réception d'un texte dramatique. Aussi, en reprenant les perspectives d'Aristote, il élimine le ludisme, il considère le théâtre

l’exagération est un moyen dramatique pour empêcher le spectateur de s’ennuyer et pouvoir ainsi attirer son attention. En effet, le dramaturge doit savoir jouer avec la mimesis en sa faveur, c’est-à-dire que, selon la doctrine d’Aristote, l’œuvre d’art est une imitation du monde mais qui obéit à certaines conventions. Il devra ainsi diriger la mimesis sur certains aspects de la vie qui l’intéresse plutôt que d’autres. Ceci se voit chez Antigone de Jean Anouilh. L’auteur décide de réécrire l’œuvre d’Antigone

élément important de la construction dramatique de la pièce de Beckett ? Depuis l'Antiquité, le théâtre n'a cessé d'évoluer. Néanmoins, le XX ème siècle marque une transformation radicale du genre théâtral notamment avec l'abandon de la règle du mimésis, loi antique établit par Aristote, qui veut que le théâtre ressemble à la vie. Le théâtre n'a donc plus rien de réaliste et nous arrivons à un théâtre de l'absurde. Les auteurs du XX ème siècle ont été influencés par le théâtre occidental et notamment

par les animaux. La seconde partie de la morale dans cette fable de la Fontaine fait référence à l’imitation. L’imitation renvoie à la mimésis. Elle se voit opposer deux conceptions : la vision platonicienne et la vision aristotélicienne. Dans la première, la conception du réel passe par l’imitation de la nature dans le but de rétablir une cohérence. La mimésis repose non plus sur le plaisir mais sur la vérité. Cela créer une confusion entre le réel et les apparences. Et dans la seconde, l’illusion

d'Aristote Aristote devient la référence absolue. Le théâtre imite la réalité, rend la réalité fausse, rend le spectateur dans le doute (théorie platonicienne). Le spectacle peut contaminer les spectateurs. Aristote, lui, revalorise le théâtre. Mimésis: Imitation. On cherche à présenter autrement le réel. Le spectateur est conscient de l'illusion théâtrale. Le théâtre a un effet positif, il a une vertu cathartique (faire tomber les barrières psychologiques). Il pense aussi que le spectateur peut

connaissance. -> humanisme : comprend l’étude de la culture et de la mythologie gréco-latine, répond aux interrogations de l’Homme sur l’existence par l’usage de la raison et de la réflexion plutôt que se référer au spiritisme. Introduction du mimesis : intérêt pour la représentation du réel, recherche de la beauté idéale 4.Dire quels sont les facteurs qui ont provoqué l’apparition de la Renaissance et de l’Humanisme et pouvoir expliquer quel effet chacun d’eux a eu. 1450 l’invention de l’imprimerie

réflexion qui nous recueille, mais qui nous isole de tout. La comédie est le genre de la superficialité : genre mauvais. Mais le procès de la comédienne ne se limite pas au procès de la superficialité. Beaumarchais évalue les différents degrés de mimésis selon les genres théâtraux. Il pose le genre sérieux comme intermédiaire apte à restituer le réel au plus près, à égale distance de l'outrance tragique et de l'amenuisement inhérent au genre comique. "Le genre sérieux, qui tient le milieu entre

Les acteurs portaient des masques à double face afin de pouvoir changer d'expression d'un simple geste. Les spectateurs reconnaissaient alors immédiatement le rôle que prenait l'acteur. Aristote a dégagé 2 fonctions essentielles du théâtre : La Mimesis qui est une reproduction de la réalité et la Catharsis qui est une reproduction des peurs, de la terreur et de la pitié. Le spectateur a pitié pour le héros et la catharsis le dépossède de cette pitié. Les auteurs. Eschyle (525-456 av. J-C) :

lorsqu'il s'agit du jardinier : a) Le jardinier qui vient là, qui veut vous parler. b) Il ne vient pas. Il ne va pas pouvoir dire un mot. c) Ou il va braire. Ou miauler. Si le discours théâtral crée la référence et participe donc de la mimésis, il se doit, dans le théâtre "classique", de respecter la vraisemblance. Ici, ce principe est mis à mal de deux façons : d'abord par la contradiction entre a) et b), mise en valeur par l'enchaînement séquentiel entre une double proposition et sa