Mise En Abyme

(4) InT, Genevieve. Les Faux-Monnayeurs - Gide.Paris, Hatier , ColI. "Profil d'une oeuvre" nl? 5, 1970, p. 58. CS) GIDE, Andre. Journal (1889-1939). Paris, NRF Gal.1imard,Coll. "Bibliotheque de 1a Pleiade", 1977, p.41. "Mi se en abyme "- Pour Gide, la "mise en abyme" signifie Le roman dans Ie roman: crest done Ie Journal d'lldouard (Ie romancier qui pretend lui aussi ecrire un roman·dont Ie titre sera egalement Les Faux-Monnayeurs) a I'interieur m eme des Faux-Monnayeurs; ' enfin c'est ce jeu

d’exposition, qui n’est pas une scène d’exposition traditionnelle. Quelles sont les caractéristiques de cette scène ? Nous verrons tout d’abord la scène d’exposition, ensuite le jeu des personnages du théâtre dans le théâtre et enfin les fonctions de la mise en scène. I. Une scène d’exposition a) Indications des didascalies sur le cadre spatio-temporel. « C’est le soir » : temps défini très tôt, élément essentiel à la compréhension de la pièce, qui justifiera l'absence de Madame. En effet, l'histoire

magicien, Alcandre. Celui-ci lui fait VOIR comme par magie les péripéties de la vie du fils. On apprend à la fin que cette magie est le théâtre, puisque son fils est un acteur qui vient de jouer un rôle. On parle de théâtre dans le théâtre ou de mise en abyme ; ce procédé permet de montrer les rouages de l’illusion théâtrale. Le texte ou la scène ? Le dialogue, chose écrite ou parlée, n’appartient pas spécifiquement à la scène, il appartient au livre. [...] Je dis que la scène est un lieu physique

Camille elle-même ». Il donne rendez-vous à Camille à la fontaine celle-ci pense qu’il va lui faire ses adieux. Camille se cache en apercevant Perdican accompagné de Rosette, et assiste à une conversation entre Perdican et Rosette qui est en fait une mise en scène orchestrée par Perdican qui se sert de Rosette pour se venger de Camille. Cette scène a une symétrie entre la scène 2 et la scène 3 de l’acte 3. Il y a les trois personnages fantoches, maître Bridaire, Dame Pluche, maître Blazius alors que

poétique. En effet, la mise en page des passages l.39-46 et 62-68, avec ses retours à la ligne, rappelle les versets d'un poème. De plus, les nombreuses répétitions « regardant »(l.8-9), « attention» (l.12) « quelque chose ! »(l.12-13), « rien » (l.20,21) donnent un rythme binaire et saccadé à la tirade de l'actrice. Les anaphores, telles que la conjonction de coordination« Et » (l.35-45) ou le déterminant « la » (l.62-64) renforcent cette apparence de refrain que confère la mise en page. Ainsi,

l’histoire est guidée par des jeux de mots. LES FORMES Conséquence explicite du « roman du roman », dont Gide est l’initiateur, le récit spéculaire, récit qui se prétend lui-même pour objet, obtient un certain succès. Désigné sous le nom de « mise en abyme », ce procédé consiste à accueillir dans une œuvre une représentation de l’œuvre elle-même. Autre exemple de bouleversement des formes narratives : la place accordée au fonctionnement de la mémoire et de la rêverie, qui contribue à briser la linéarité

Euphrosine se tait ; c'est Cléanthis qui détient le pouvoir du langage et donc le pouvoir d'ordre social. La servante devient l'héroïne, tandis que la maîtresse est réduite au rang de spectatrice. Une situation de mise en abyme : plus qu'une scène de carnaval, cette situation s'apparente à une mise en scène théâtrale : une actrice ; une spectatrice ; un metteur en scène qui juge les effets de scène de son actrice. L'actrice unique multiplie les rôles : il s'agit donc d'un véritable spectacle avec économie

restera muet 2) L’échange d’information entre les personnages  Utilisation de « mon » qui marque la possession le mot esclave surprend le publique 2 catégories social sur scène : 2 nobles et le peuple (reconnaissable aux habits) 3) La mise en abyme (théâtre dans le théâtre) rappel le Carnaval inversion des rôles Trivelin devient le metteur en scène Cela rappel que nous sommes dans l’utopie II) La représentation du pouvoir : 1) Le pouvoir de la noblesse montré par le pouvoir d’Iphicrate

Le théâtre dans le théâtre : 1) Ici, la mise en abyme est très justement réalisée dans deux scènes d’aveux particulières : Acte III, scène 3 : Dorine envoie Tartuffe dans une salle au rez-de-chaussée pour qu’il s’entretienne avec Elmire. Une fois qu’elle est arrivée elle se retire. Il s’agit d’un complot pour que Tartuffe avoue ses sentiments à Elmire et qu’il se fasse donc chasser par Orgon. Damis est au courant du complot et voulait être présent à cet entretient, il s’est donc caché dans

monde imaginaire se fait grâce à la disproportion des indices temporels «  et en ce moment où la lune monte là-bas » ligne 29, «  qu’il y a dix ans que j’ai quitté le collège » ligne 56-57. L’enfant s’identifie clairement à Robinson, il y a une mise en abyme du livre et de la situation de l’enfant ; les sensations de faim, de soif et de froid sont présentes dans son monde imaginaire et dans son mode réel « je me demande où je ferais pousser du pain » ligne 34, «  la faim me vient : j’ai très faim »