Monadologie

l’induction, les élèves « levaient le nez, sans rien y voir, à ce que je crois »25). Dans ses Commentaires aux Fragments de Jules Lagneau, signés de son vrai nom Émile Chartier, Alain écrivait en 1898 : « Il n’existe aucun moyen de comprendre la Monadologie ou le Kantisme si l’on n’est pas résolu à passer autant de temps au moins et à dépenser au moins autant de peine à les comprendre que l’auteur lui-même en a mis à les construire ». À lire ces lignes, on devine que chez Lagneau particulièrement

 KOYRÉ, Études d'histoire de la philosophie, Gallimard, 1961 ; Épiménide le Menteur, Hermann, Paris, 1947 S. KRIPKE, Naming and Necessity, 1972 G. LEBRUN, La Patience du concept, Gallimard, 1972 G. W. LEIBNIZ, Œuvres ; Discours de la métaphysique ; Monadologie, Aubier-Montaigne, Paris O. NEURATH, Empiricism and Sociology, Reidel, 1973 ; Philosophical Papers PARMÉNIDE, Poème, trad. J. Beaufret, P.U.F. PLATON, Cratyle, Budé, Paris ; Le Sophiste, ibid. K. POPPER, La Logique de la découverte scientifique

souvent prisonnier. «  Un homme cultivé est plus capable de résister à l’impression du moment et d’accéder à des vues larges et objectives »163. c- LEIBNIZ Dans le chapitre deux intitulé la Monade et l’Harmonie préétablie dans son livre La Monadologie, l’auteur après sa conception exotérique de la substance, il réduit l’opposition de l’esprit et du corps à cette différence que, chez l’un, l’effort propre aussi bien que l’impression extérieure se conserve d’une manière durable, dans la conscience

dont Bruno et Leibniz comprendront le système de l'univers, Pic voit la réalité comme un tout composé d'entités indépendantes, chacune d'entre elles exprimant la totalité de l'univers et se le représentant de son propre "point de vue". Toute la monadologie est déjà chez le grand humaniste italien Il doit ainsi faire un choix ; ne peut pourtant se permettre de perdre sa bonne foi et la sincérité de son projet par tous les côtés. (« gardons-nous d'abuser de l'extrême bienveillance du Père, en faisant

corps, bien que la notion de difformitas, que Leibniz hérite de la scolastique 85 - A VIII 1, 443-444. Orthographe de Leibniz modernisée. 86 - G. W. Leibniz, Principes de la Nature et de la Grâce – Monadologie – et autres textes, éd. par Christiane Frémont (Paris : Flammarion, 1996), 260 (Monadologie, § 79) : « Les âmes agissent selon les lois des causes finales par appétition, fins et moyens. Les corps agissent selon les lois des causes efficientes ou des mouve- ments. Et les deux règnes, celui

est souvent identifie aux Lumières. Le terme Aufklärung n'est utilise en Allemagne qu’a partir de 1770 et recouvre des notions difficiles à définir. a)Les précurseurs Gottfried Wilhelm Von Leibniz (1646-1716) a écrit La Théodicée (1710) et La Monadologie (1714). Dans la Théodicée, Leibniz affirme que, de par sa perfection, Dieu n'a pu créer que ≪ le meilleur des mondes possible ≫ : ≪ Il résulte de la perfection suprême de Dieu, qu’en produisant l’univers, il a choisi le meilleur plan possible où

objets culturels, livres, outils, œuvres, langage. • Réduction et méthode : le monde est monde propre (celui de la solitude empirique de l’homme isolé) et monde intersubjectif (car supposant celle des autres), d’où l’idée de monadologie (le moi est un centre d’expression qui enveloppe obscurément autrui). Les hommes sont des hommes réels, qui communiquent entre eux, autrui est une structure en moi et il a une nature propre, un corps, une chair comme soi préalable, qui est aussi

théorie; et nous ne sommes qu’empiriques dans les 3/4 de nos actions. Par exemple, quand on s’attend qu’il y aura jour demain, on agit en empirique, parce que cela s’est toujours fait ainsi, jusqu’ici. Il n’y a que l’astronome qui juge par raison.” Monadologie § 28 Mais le jugement n’est pas simple association empirique, c’est un acte de la raison. Juger suppose de maîtriser les mouvements irrationnels qui nous traverse. C’est un acte de l’esprit. Définition : “Juger est un décision mentale par laquelle

distinction » des perceptions de l’esprit lui assurent-elles de porter des jugements vrais ? • Descartes, Principes de la philosophie, 1re partie, § 45 (éd. Vrin, p. 84). Ou bien doit-on admettre des perceptions sans conscience ? • Leibniz, La Monadologie, § 14, § 20 et 21 (éd. Le Livre de poche, p. 129-130, p. 134 et 136). L’analyse de Leibniz permet de penser un inconscient psychique mais celui-ci reste interprété de façon en quelque sorte privative : est inconscient ce à quoi manque la conscience

de notre intériorité, et au même instant, dans l’autre sens en quelque sorte, nous subissons les assauts de la matière et du temps. Nous sommes cette rencontre au plus intime et dans le plus petit détail comme le montre peut-être Leibniz dans sa monadologie. L’artiste engage son corps, sa pulsation primitive. Comme une plante étend aux rayons du Soleil, les moyens de la photosynthèse, comme l’animal déploie son geste de chasseur et même déjà de guetteur, comme l’homme s’enfonce dans la méditation ou