Monde Sensible Monde Intelligible

à l’ascendance qu’on lui propose (7). Il peut également paraître douteux que Descartes, dont l’éducation est surtout péripatéticienne, ait pu connaître l’œuvre de Saint Augustin sinon à travers celle de Saint Thomas. Quoi qu’il en soit, si tout le monde, y compris ses adversaires (8), s’accorde alors à voir un Descartes augustinien, le rapprochement a pu paraître pertinent à Spinoza. C’est du reste sur le terrain de l’augustinisme que se placent nombre de cartésiens. Ainsi Rohault au début des Entretiens

nécessite du courage, mais il est d’autant plus difficile de la dire. (D’accord) Tel qu’il a été mentionné plus haut, nous pouvons affirmer que dire la vérité nécessite du courage. En effet, tout le monde condamne le mensonge, mais en même temps, tout le monde ment. Au final, c’est assez paradoxale. Selon l’Évangile de Saint Matthieu : « Observons donc et faîtes tous ce qu’ils vous diront, mais ne faîtes pas ce qu’ils font, car ils disent ce qu’il faut faire et ne le font pas

l'origine discours), elle se détache de la pensée mythique et, à partir des sciences, donne naissance à la philosophie. Platon ne voit dans la sensibilité qu’une pseudo connaissance ne donnant accès qu’à la réalité sensible, matérielle et changeante du monde. Se fier à l’expérience sensible, c’est être comme des prisonniers enfermés dans une caverne qui prennent les ombres qui défilent sur la paroi faiblement éclairée, pour la réalité même. « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », fait-il graver

caverne symbolise le monde sensible, celui dans lequel nous vivons et nous en sommes les prisonniers. Platon "montre" que les sons répercutés par les murs de la caverne seraient pris pour les voix des ombres. Ces prisonniers prennent donc pour faits réels ce qui n’est que le reflet d’une image. Ils sont dans l’illusion totale. C’est pourquoi le monde sensible est appelé "le monde des apparences" : c’est le domaine de l’illusion. Nous croyons connaître, veut nous dire Platon, le monde tel qu’il est vraiment

matérielle) et pas seulement démontre ou argumente. Les deux critères les plus solides sont la cohérence et la correspondance. Critères auxquels la religion et la philosophie touchant au domaine métaphysique donc échappant à toute expérience sensible et donc ne s’appuyant pas sur l’observation et l’expérimentation, ne peuvent pas satisfaire même si le critère de la cohérence (interne/ du discours) s’appliquant à la démonstration peut donc aussi s’appliquer à l’argumentation. Donc, si on associe

lesquels interviennent des forces surnaturelles et des divinités pour répondre à tout ce qui est objet d’étonnement ou de crainte. Le mode de pensé mythique Le mode de pensé mythique se caractérise par des explication qui donnent des cause à notre monde des forces ou divinités dont on croit qu’il dépend. Religion est un moyen d’entrer en relation avec divinités. Évolution de la pensé mythique en deux partie : 1) Les humains tentent imiter les dieux 2) Ils conçoivent les dieux à leur image Anthropomorphisme :

administration du sacré - administrer = organiser, régler mais aussi diffuser, donner - un prêtre administre les sacrements (comme l’extreme onction) - le sacré est un sentiment, une réalité subjective partagée par TOUT le monde (paradoxe) - c’est un sentiment selon lequel notre vie et le monde serait structurés par une opposition : il a des endroits des moments y sont sans csq ( le profane) et d’autres dont les csq engagent une responsabilité telle qu’on sait pas ce qui va arriver (le sacré) - ex : le

Le mot esthétique est dérivé du grec a?s??s?s signifiant la sensation. L'esthétique définit étymologiquement la science du sensible. Ce sens est présent, par exemple, dans la Critique de la Raison pure de Kant, où l'esthétique est l'étude de la sensibilité ou des sens. Mais l'usage a donné au mot une autre signification qui est sans rapport à l'étymologie lorsque l'esthétique désigne la science du beau ou la philosophie de l'art1. Bien que le mot esthétique ait une étymologie grecque, il était inconnu

sa prudence. Moral, c'est-à-dire capable de distinguer son choix, le « bon » du « mauvais ». PREMIERE PARTIE : Vérité et connaissance du réel. Hypothèse de définition de la vérité 1) La vérité : « opinion commune », est vrai ce que tout le monde pense. L’erreur : ce qui n’est pas conforme à l’opinion commune, est faux ce qui n’est pensé que par quelques uns. Exemple : Aristarque était seul a soutenir l’héliocentrisme et on n’a pas retenu son idée, on ne l’a pas écouté. Galilée pensait

vraie libération et non pas un simulacre de celle-ci jouée pour faire plaisir au libérateur dominant ? La maïeutique socratique : l'art d'accoucher les âmes. La mère de Socrate était sage femme : elle aidait à l'accouchement des femmes, la venue au monde des nourrissons, la naissance biologique, la sortie des limbes, de la caverne utérine. Socrate lui aide à la naissance des âmes, il participe à la naissance psychique qui revient à se « L’Allégorie de la caverne », Platon, République, VII. 4 remettre