Monologue De Créon

dans Antigone, issu de théâtre moderne, raconte toute l’histoire, connues déjà, il est vrai, des spectateurs. Bien sur, les formes de théâtre peuvent tout changer, et le monologue, l’aparté font ressortir l’aspect conventionnel de la parole théâtrale. D’ailleurs, le dernier acte de la pièce Le mariage de Figaro est un long monologue, ou Figaro évoque sa situation actuelle d’époux jaloux. Au bout d’un moment, le protagoniste retourne à la raison et à un discours fictif et polémique avec le Conte. Puis

Aricie qui trouve le cran d’affronter Thésée qui la tient prisonnière (Phèdre de Racine) A côté de ses dialogues souvent agonistiques, le monologue est aussi propice à la révélation de soi : dans Cinna, le spectateur assiste à la mutation intérieure d’Auguste qui pris dans le dilemme de faire tuer ou non son favori Cinna va découvrir de monologue en monologue qu’il veut rompre avec son passé sanguinaire et vengeur. A l’opposé de ces moments de courage et de dépassement de soi, on a le cheminement

la faconde, joyeuse et ironique, qui caractérise ce libertin à d’autres moments de la pièce. Ici, son rôle consiste uniquement à permettre à Marianne de parler et à souligner le ton et la progression de son discours. De fait, il s’agit plus d’un monologue que d’un dialogue. Octave apparaît également victime de sa stratégie puisqu’il avait amorcé cette seconde tentative en excitant la jalousie de Marianne : le cœur de Cœlio serait à une autre. Ainsi provoque-t-il une réaction qui se retourne contre

d'humanité ; elle est prise par les sentiments, en colère contre Jason et apeurée pour Médée et pour les enfants. Son costume est simple et fidèle à l'antiquité. Ses cheveux sont cachés par un foulard, elle porte une longue robe bleue et noire. Son monologue est accompagné d’un fond musical. Dans la mise en scène de Wu Tchin-kuo, c'est très différent. Elle n'est pas la première à arriver sur scène. Le chœur chantant et dansant occupe la scène avant que la pièce ne commence, en y installant une ambiance

yeux la même représentation. Ils rient ensemble, pleurent ensemble, et applaudiront au même moment une fois le spectacle terminé. Les acteurs communiquent eux-mêmes avec le public et c'est à lui que le Figaro de Beaumarchais s'adresse dans son long monologue ; de même, les apartés ne s'adressent à aucun personnage sinon aux spectateurs. Il arrive même qu'ils jouent au milieu du public et non sur scène : par exemple, dans la mise en scène de Le jeu de l'amour et du hasard par Catherine Delattres, les

l’élimination de celui de l’autre. Voici quelques exemples que nous développerons plus tard. Dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Figaro s’oppose à son maître, qui poursuit sa fiancée, l’Antigone de Sophocle transgresse les décrets édictés par le roi Créon, qui refuse de donner une sépulture à son frère. Dans Huis Clos de Sartre les trois protagonistes deviennent les bourreaux et les victimes des uns et des autres pour l’éternité. Cette lutte peut mettre face à face l’homme et Dieu ou l’homme et la fatalité

du choeur et celle du Chœur. On attribue l'invention de la tragédie au choreute Thespis au VIeme avant J.-C. En effet, il serait le premier à avoir introduit sur scène un personnage indépendant du choeur lors d'un dithyrambe: il aurait récité un monologue et le choeur lui aurait répondu. A partir du milieu du VIeme siècle avant J.-C., de nombreuses pièces sont jouées lors des « Grandes Dionysies » (fêtes en l'honneur de Dionysos) et c'est ainsi que les tragédies et les comédies se développent. Au

ainsi 2 créer 1 tension dramatique + forte.) Le Mariage 2 Figaro, Beaumarchais ( fait en 1784 les délices 2 la noblesse qui voit dans cette « folle journée » 1 amusement 2 la cour, là où à la postérité y voit le germe 2 la révolution.) + (Ds le monologue 2 Figaro= l’auteur s’exprime contre les injustices sociales et politiques 2 son époque. Il remet en cause les principes mêmes 2 la noblesse « Qu’avezvous fait pour tant 2 biens? Vous vous êtes donné la peine 2 naître, et rien 2 plus ») Cid, Corneille

analytiques : 1. Jean de LA FONTAINE, « Le songe d’un habitant du Mogol », Fables, livre XI (1678-1679) – Littérature tome 1 p.348 2. VOLTAIRE, Le Mondain (1736), vers 1-43 - Littérature tome 1 p.394 3. Jean ANOUILH, Antigone (1944), de « Créon : Marie-toi, vite, Antigone » à « ou mourir. » (photocopie) II. Pour l’entretien : Textes complémentaires étudiés en lecture cursive : * Blaise Pascal, « Divertissement », Pensées (1670) - Littérature tome 1 p.232 * Abbé Prévost, Manon

reconstitution historique, costumes, jeux d’éclairage, musique… tout y flatte l’œil et l’oreille. Les spectateurs viennent y voir, mais aussi y « entendre (…) de belles choses » (Cournot) : les vers lyriques et poétiques de Bérénice de Racine, les monologues romantiques de Ruy Blas, la fantaisie des pièces de Giraudoux – © Hatier 2007 éécritures Sujets d’oral Le roman Convaincre… Le théâtre Introduction La poésie DÉNONCER LA NOIRCEUR DES HOMMES… • DISSERTATION • SUJET 11