Monologue Et Tirade Comparaison

aux arias des opéras et des cantates : « [Ces arrêts] dans le récit pour permettre une médiation [correspondent] exactement à l’« aria » dans la cantate ou l’opéra 9». Le terme de « médiation » désigne un moment de réflexion. À l’aide de cette comparaison, Michel Butor sait comprendre le fonctionnement de ces « arias », qui abondent dans Les Misérables. Butor distingue deux sortes d’arias : ! Il y a d’abord les arias qui coupent le récit complètement, par exemple les livres VII (« Le Petit-Picpus

impression, toujours répétée, peut fatiguer à la longue. Le sublime sur le sublime produit malaisément un contraste, et l’on a besoin de se reposer de tout, même du beau. Il semble, au contraire, que le grotesque soit un temps d’arrêt, un terme de comparaison, un point de départ d’où l’on s’élève vers le beau avec une perception plus fraîche et plus excitée. La salamandre fait ressortir l’ondine ; le gnome embellit le sylphe. Et il serait exact aussi de dire que le contact du difforme a donné au sublime

impression, toujours répétée, peut fatiguer à la longue. Le sublime sur le sublime produit malaisément un contraste, et l’on a besoin de se reposer de tout, même du beau. Il semble, au contraire, que le grotesque soit un temps d’arrêt, un terme de comparaison, un point de départ d’où l’on s’élève vers le beau avec une perception plus fraîche et plus excitée. La salamandre fait ressortir l’ondine ; le gnome embellit le sylphe. Et il serait exact aussi de dire que le contact du difforme a donné au sublime

impression, toujours répétée, peut fatiguer à la longue. Le sublime sur le sublime produit malaisément un contraste, et l'on a besoin de se reposer de tout, même du beau. Il semble, au contraire, que le grotesque soit un temps d'arrêt, un terme de comparaison, un point de départ d'où l'on s'élève vers le beau avec une perception plus fraîche et plus excitée. La salamandre fait ressortir l'ondine ; le gnome embellit le sylphe. Et il serait exact aussi de dire que le contact du difforme a donné au sublime

chantée que timidement ou gauchement. Ce furent les Anglais Hervey, Gray et surtout Young qui mirent dans cette poésie sépulcrale les affres du désespoir et les sombres plaisirs d'un cœur lassé de tout. Les Nuits de Young, méditations oratoires et monologues prolixes où la rhétorique et l'artifice abondent, eurent un succès retentissant, lorsque Le Tourneur en donna en 1769, la traduction en une prose plus emphatique encore, mais surtout plus lugubre que les vers de l'original. On crut que Young avait

dans une énumération d’infinitifs évoquant une action vitale ou importante pour le corps (manger et dormir) et l’esprit (penser et aimer) .Pourtant cette ambition n’est pas associée à une qualité : le terme péjoratif « convoitise » ainsi que la comparaison prosaïque « comme un abcès » anéantit la grandeur et la solennité de l’ambition en la réduisant à une infection purulente. De même le lexique de l’obsession (« un » « fixer » « immobiliser ») achève de désacraliser ce moment qui précède l’accession

enseignante de l'I.S.E.F.E., j'ai donné les grandes lignes du système fiscal français à des étudiants intéressés par ce sujet, et leur attention fut remarquable. Parmi les sujets d'échange, on peut mentionner également la politesse en France, la comparaison entre les coutumes à Noël dans différents pays, les faits divers et les demandes à caractère administratif (à partir d'un formulaire pour obtenir une allocation-logement), ou encore des sujets plus "futiles", comme par exemple, le vocabulaire pour

chantée que timidement ou gauchement. Ce furent les Anglais Hervey, Gray et surtout Young qui mirent dans cette poésie sépulcrale les affres du désespoir et les sombres plaisirs d'un cœur lassé de tout. Les Nuits de Young, méditations oratoires et monologues prolixes où la rhétorique et l'artifice abondent, eurent un succès retentissant, lorsque Le Tourneur en donna en 1769, la traduction en une prose plus emphatique encore, mais surtout plus lugubre que les vers de l'original. On crut que Young avait

et sa maîtresse Euphrosine. Les références constantes à la situation antérieure permettent, de donner à l’expérience le caractère d’un renversement radical des rôles. C’est gouverneur de l’île, Trivelin, en particulier, qui précise dans une longue tirade de la scène 2, le règlement qui gouverne dans sa "république", les rapports des esclaves avec leurs anciens maîtres. « …Nous ne nous vengeons plus de vous. Ce n’est plus votre vie que nous poursuivons, c’est la barbarie de vos cœurs que nous voulons

apparemment beaucoup plus banal : aux heures des repas et notamment au dîner. Évidemment, la première fois qu’il dîne dans une demeure « noble », c’est chez la vicomtesse de Beauséant. Chez cette femme, il est surpris par tant de splendeur en comparaison de la pension Vauquer : « Tous deux allèrent dans une salle à manger où le vicomte attendait sa femme, et où resplendissaient ce luxe de table qui sous la Restauration fut poussé, ‫ــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ‬ 167- BALZAC